De Jules César jusqu'à Théodose, l'Empire romain a été soumis à la pression des peuples « barbares », moins envahisseurs qu'immigrés, venus du Nord et de l'Est. Saxons, Francs, Alamans, Burgondes, Vandales, Goths ou Huns, tous fuient la disette et la guerre en se pressant aux portes de l'Empire. Celui-ci les a dans un premier temps parfaitement intégrés, puis la machine s'est grippée.
Se gardant de tout anachronisme, Alessandro Barbero montre les ressemblances et les différences avec l'Europe ou les États-Unis d'aujourd'hui sans comparer ce qui ne peut l'être, en nous apportant la preuve que l'histoire et le présent gagnent à être éclairés l'un par l'autre.
À l'heure où la Turquie semble désireuse de renouer avec la sphère d'influence de l'ancien empire ottoman, Alessandro Barbero éclaire, avec sa vivacité et son talent de plume habituels, d'une autre vérité historique un prétendu « choc des civilisations ». Cette histoire des Ottomans, des Seldjoukides au XIe siècle à Mustafa Kemal au XXe siècle, insiste sur les paradoxes d'un empire qui remettent en cause nos certitudes d'Occidentaux. Professeur d'histoire médiévale à l'Université du Piémont Oriental de Vercelli, Alessandro Barbero, passionné d'histoire militaire, a abordé avec brio toutes les périodes de l'Histoire, de Charlemagne, un père pour l'Europe (Payot, 2004) à Waterloo (2005), en passant par La Bataille des Trois Empires : Lépante, 1571 (2012).
«Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre.» C'est ainsi que l'auteur de cette biographie trépidante nous plonge au coeur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d'un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu'il était encore enfant.Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c'est-à-dire, à l'époque, la plus riche d'Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l'on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers... Dante, lui, ne s'intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s'adonner à ses passions, l'étude et l'écriture. Vers l'âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s'y jeta à corps perdu - ce qui lui valut le bannissement de la ville.En associant la rigueur historiographique à la clarté de l'écriture, comblant les lacunes des précédentes biographies, Alessandro Barbero brosse le portrait vivant d'un homme de son temps, éloigné de la sacralisation du Poète à laquelle nous sommes habitués.
Le 7 octobre 1571, au large des côtes grecques, dans le golfe de Lépante, l'aube se lève sur une mer couverte de bateaux : d'un côté la flotte de l'Empire ottoman, de l'autre les galères de Venise, de l'Espagne de Philippe II et du Saint-Siège, unies sous la bannière de la Chrétienté. Ces deux immenses armées s'apprêtent à livrer la plus importante bataille navale de l'histoire moderne. Quel formidable jeu d'alliances politiques et militaires, d'intérêts économiques, d'ambitions personnelles, de hasards géographiques et d'aléas climatiques a conduit à cet affrontement ? Comment les visées de l'ambitieux Sélim II, de l'obstiné Pie V et du prudent Philippe II se sont-elles mêlées pour faire converger les destins de milliers de marins et de soldats vers Lépante en cet automne 1571 ?Multipliant les points de vue, faisant dialoguer avec brio les sources turques et occidentales, Alessandro Barbero tisse le récit de la fascinante montée vers la guerre qui mobilisa, deux années durant, toutes les rives de la Méditerranée. Délaissant le mythe qui a voulu voir en Lépante un «choc des civilisations» avant l'heure, il met en scène à part égale pachas ottomans et marins vénitiens, ambassadeurs espagnols et espions romains en une grandiose épopée, qui compose un tableau extraordinairement vivant de l'Europe de la Renaissance.
Nous avons tous entendu parler des croisades, nous connaissons les noms de Godefroi de Bouillonou de Saladin ; nous savons qu'elles ont eu lieu au Moyen Âge et qu'il y en eut plusieurs - cinq, sept ou peut-être neuf. Mais en avons-nous une idée bien claire ?Le thème se prêtant à l'actualisation, la question mérite d'être posée. Ces événements sanglants, notre civilisation les a d'abord célébrés avec un immense enthousiasme. Plus récemment nous en avons eu honte, mais certains, en Occident comme en Orient, persistent à les voir avant tout sous leur jour épique.Lire ces histoires de croisades, c'est comprendre comment les chrétiens du XIe siècle se mirent à penser que la guerre pouvait être sainte et comment les musulmans redécouvrirent la notion de jihad ; c'est aussi «une extraordinaire occasion de voir nos ancêtres à travers le regard des autres».
Dans la Florence du XIVe siècle, un riche marchand prend la plume pour raconter ses années au pouvoir dans la commune déchirée entre Guelfes noirs et Guelfes blancs. À Sienne, une certaine Catherine fait voeu de chasteté à l'âge de six ans. À Orléans un siècle plus tard, Jeanne assiste au procès qui la conduira au bûcher...Six vies, six portraits esquissés avec tout l'art d'Alessandro Barbero, et nous voilà au coeur du Moyen Âge. Qui étaient ces hommes et ces femmes ? Quelles étaient leurs peurs, leurs ambitions ? De quelles vies rêvaient-ils ?Il paraît loin, le temps des prophéties, des ordres religieux, des processions, des preux chevaliers, des croisades, des femmes au rouet et des apparitions ! Pourtant, il suffit de six coups de pinceaux pour qu'il se rapproche et revive sous nos yeux.
Ce livre raconte une bataille qui a changé l'histoire du monde, mais qui n'est pas aussi célèbre que Waterloo ou Stalingrad ; beaucoup de gens n'en ont même jamais entendu parler. Cette bataille, c'est celle d'Andrinople, qui eut lieu le 9 août 378 dans la province romaine de Thrace, aujourd'hui la partie européenne de la Turquie. Ce jour-là, les Romains subirent face aux barbares leur défaite la plus désastreuse depuis celle infligée par Hannibal en l'an 216 avant Jésus-Christ. Un siècle avant sa chute officielle, c'est à Andrinople que fut scellé le sort de la superpuissance mondiale qu'était alors Rome.Mais tout commence en 376, alors que des milliers de réfugiés goths affluent aux frontières de l'Empire, au grand désarroi des autorités romaines...
18 juin 1815, Waterloo. Près de 200 000 hommes s'affrontent sur une petite langue de terre d'à peine quatre kilomètres sur quatre : les troupes de Wellington, coalition hétéroclite de différentes nationalités, l'armée prussienne de Blücher et celle de l'empereur Napoléon. Des hommes de conditions diverses, frottés à la guerre ou non, tel ce vieux prince prussien qui confesse « puer un peu » ou ces soldats irlandais qui traquent les femmes et l'eau-de-vie, dînant d'une maigre soupe assaisonnée de poudre avant de s'endormir dans la boue.
Entremêlant avec une extraordinaire maîtrise sources et témoignages, Alessandro Barbero nous restitue le véritable déroulement, livrant ainsi le roman vrai de cette bataille légendaire.
C'est en entendant le franc-parler du pape François, écho des accents virulents de ses prédécesseurs du Moyen Âge, qu'Alessandro Barbero a entrepris ce voyage à travers la parole pontificale du XIe siècle à nos jours. Révélatrices de la personnalité de chaque pape, ces petites phrases ont surpris, ému, parfois scandalisé, la communauté des catholiques, et souvent bien au-delà. Ainsi, en 1239, Grégoire IX n'hésite pas, dans sa lettre d'excommunication visant l'empereur Frédéric II, à le comparer à la bête velue de l'Apocalypse et instaure durant tout le Moyen Âge la primauté de l'Église sur les rois de ce monde. En 1891, en pleine exploitation des travailleurs et lutte des classes, Léon XIII parle de la réalité de la « question ouvrière » et appelle les patrons à ne pas trop rechercher le « culte du profit ». En 1963, prônant la coexistence pacifique entre États, Jean XXIII réaffirme les concepts de dignité de la personne humaine et de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Autant de pierres d'angle qui contribuèrent à faire entendre la voix pontificale dans le grand concert des nations.
gabriele d'annunzio (1863-1938), l'un des premiers poètes d'italie, fut tour à tour romancier décadentiste, ascète, hédoniste, inventeur de parfums, bâtisseur de palais, révolutionnaire, député, cinéaste, exilé, amant des plus célèbres femmes de son temps, colonel, aviateur héroïque, prince de monte nevoso.
parmi toutes ses vies, la plus extraordinaire est sans doute celle qu'il mena à fiume, de septembre 1919 à décembre 1920. après avoir conquis la ville les armes à la main, il y proclame la régence italienne du carnaro et rédige la première - et dernière - constitution poétique de l'histoire. pendant une longue année, intellectuels, patriotes, utopistes, anarchistes, bolchevistes, fascistes, drogués, prostituées, damnés de la terre se donnent rendez-vous dans cette ville libre mais assiégée, pour y réaliser leur rêve ou y suivre leur cauchemar - jusqu'à l'assaut final.
fiume redevient ainsi la cité enchantée où tout est possible, où les artistes se font soldats et les légionnaires poètes. ceux qui ont connu l'horreur des tranchées veulent que la fête dure infiniment. dans l'éclat des nuits, des cérémonies grandioses, des audacieux coups de main, dans l'ombre des trafics et des complots, les corps se mêlent, les esprits s'aiguisent. tour à tour ironique, prophétique ou désespéré, face à la souffrance et à l'absurdité du monde, d'annunzio tente, en dépit du temps qui presse, de faire de l'esthétique la morale de son gouvernement, et de sa défaite un triomphe littéraire.
alessandro barbero, historien des mondes qui basculent, romancier des chants du cygne, dresse le portrait criant de vérité d'un homme vieillissant - le poète par excellence - qui ne sait plus résister à ses démons, mais veut encore incarner pendant quelques mois ce génie qui subjugua son temps.
Bête noire de tous les écoliers de France, l'empereur à la barbe fleurie (742-814) appartient au panthéon des hommes illustres dont la mémoire reste à jamais gravée dans l'esprit des Français. Il y a quelques années encore, ses éclatantes victoires militaires sur tous les fronts et son ambitieux programme de renouveau culturel - cette fameuse Renaissance carolingienne - apparaissaient comme le vernis brillant d'une société que les historiens jugeaient volontiers arriérée et d'une économie stagnante, fermée à tout échange commercial. Une opinion désormais obsolète puisque, selon l'auteur, c'est au contraire l'époque carolingienne qui posa les bases d'un formidable essor démographique et économique qui se concrétisa autour de l'an mille et jeta les ferments de l'Europe moderne.
C'est bien à ce titre que le roi des Francs, devenu en 800 l'empereur des Romains, peut être appelé, pour reprendre une expression d'un poète anonyme du IXe siècle, le «père de l'Europe». Une Europe qui, pour la première fois, forme un espace politique, administratif et juridique unitaire, de Hambourg à Naples et de Vienne à Barcelone, avec pour axe commercial le Rhin et les ports de la mer du Nord. Une Europe avec son organisation militaire, sa division du pouvoir, sa bureaucratie et sa fiscalité, mais aussi sa créativité, ses projets intellectuels et ses mécanismes de transmission du savoir. Une Europe, enfin, chrétienne - et non plus païenne -, latine et germanique, dont nous avons finalement hérité.
Venise, fin du XVIe siècle. Bianca, charmante blanchisseuse, et Michele, artisan maçon, viennent de se marier. Alors qu'ils mènent une vie humble et heureuse, Michel est injustement accusé par un aristocrate. Contraint de s'enfuir, il s'embarque alors comme rameur sur une galère et commence un immense périple en Méditerranée. Bianca, restée seule, est livrée à la crise économique qui sévit à l'époque à Venise.
Tout au long du roman, les deux histoires se mêlent. Celle de Michele qui a pris le large et qui, de Venise à Naples, de la Crète à Chypre, jusqu'à Constantinople où il débarque sur les terres du Sultan, parcourt le mare nostrum. D'une aventure à l'autre, il rencontre des pirates et des assassins, des marchands et des renégats, des musulmans et des juifs, etc. Au cours de son périple, Michele devient un homme courageux et astucieux.
À Venise, Bianca lutte pour sa propre survie. N'ayant pas d'argent, elle doit quitter la maison où elle vit avec sa belle-mère et devenir la servante de la terrible dame Faustina, puis mendiante, et enfin domestique auprès de la famille Bernardo.
Finalement, dame Clarice, intelligente et fière patronne de Ca' Bernardo, la prend sous sa protection. À travers l'histoire de Bianca, on découvre aussi un monde inattendu, fait de solidarité et d'entraide féminine, qui permettra à la jeune Pénélope de trouver la force d'attendre le retour de son amant.
On était dans la sixième année de la présidence de Jefferson, et Washington n'était encore qu'un village marécageux.
En Europe, le vieil empire autrichien chancelait, la Prusse se liguait avec tous contre tous. Bonaparte venait de se sacrer empereur, et il ne menaçait pas seulement de dévorer l'Angleterre mais d'engloutir l'Amérique. Voilà pourquoi, le 13 Juillet 1806, un gentilhomme de Baltimore débarque au port d'Amsterdam et se procure un carrosse, rapide pour gagner Berlin au plus vite. Ce livre est le journal de son voyage, écrit sur des tables d'auberges, dans des palais princiers, sur l'écritoire bringuebalante de sa voiture.
Ambassadeur et espion, Mr Pyle sillonne l'Allemagne et la Pologne, armé de sa curiosité et d'une imperturbable ironie. Rien n'échappe à l'actualité de son regard ni la cour ni la ville. Il rencontre rois, ducs, généraux, mais aussi paysans, fantassins, bas-bleus, courtisanes. Son Europe est le territoire de l'esprit, qui palpite encore dans l'art de la conversation, et ses interlocuteurs, campés dans la vérité de portraits saisissants, se nomment Goethe, Fichte, Clausewitz, Potocki, Hoffmann.
Entre Sterne et Stendhal, Alessandro Barbero fait revivre une époque qui savait qu'elle allait disparaître, mais voulait tirer, avant l'avenir, un dernier et grandiose feu d'artifice. Aussi, ce roman d'histoires culmine-t-il dans le récit hallucinant de la bataille d'Auerstedt, unique morceau de bravoure où le lecteur, comme Mr Pyle pris entre deux armées, verra les fifres et les tambours émerger du brouillard, entendra les boulets de canon siffler autour de lui et sentira une inoubliable odeur de poudre.
Ce livre raconte une bataille qui a changé l'histoire du monde, mais qui n'est pas aussi célèbre que Waterloo ou Stalingrad ; beaucoup de gens n'en ont même jamais entendu parler. Cette bataille, c'est celle d'Andrinople, qui eut lieu le 9 août 378 dans la province romaine de Thrace, aujourd'hui la partie européenne de la Turquie. Ce jour-là, les Romains subirent face aux barbares la défaite la plus désastreuse depuis celle qu'Hannibal leur avait infligée en l'an 216 avant Jésus-Christ. Un siècle avant sa chute officielle, c'est à Andrinople que fut scellé le sort de la superpuissance mondiale qu'était alors Rome. Mais tout commence en 376, alors que des milliers de réfugiés goths affluent aux frontières de l'Empire, au grand désarroi des autorités romaines...
Le 7 octobre 1571, au large des côtes grecques, dans le golfe de Lépante, l'aube se lève sur une mer couverte de bateaux : d'un côté la flotte de l'Empire ottoman, de l'autre les galères de Venise, de l'Espagne de Philippe II et du Saint-Siège, unies sous la bannière de la Chrétienté. Ces deux immenses armées s'apprêtent à livrer la plus importante bataille navale de l'histoire moderne. Quel formidable jeu d'alliances politiques et militaires, d'intérêts économiques, d'ambitions personnelles, de hasards géographiques et d'aléas climatiques a conduit à cet affrontement ? Comment les visées de l'ambitieux Sélim II, de l'obstiné Pic V et du prudent Philippe II se sont-elles mêlées pour faire converger les destins de milliers de marins et de soldats vers Lépante en cet automne 1571 ? C'est ce que raconte cette fresque magistrale.
Multipliant les points de vue, faisant dialoguer avec brio les sources turques et occidentales, Alessandro Barbero tisse le récit de la fascinante montée vers la guerre qui mobilisa, deux années durant, toutes les rives de la Méditerranée. Délaissant le mythe qui a voulu voir en Lépante un "choc des civilisations" avant l'heure, il met en scène à part égale pachas ottomans et marins vénitiens, ambassadeurs espagnols et espions romains en une grandiose épopée, qui compose un tableau extraordinairement vivant de l'Europe de la Renaissance.
Si seulement nos professeurs d'histoire nous avaient raconté le Moyen Âge avec la faconde, l'allant et la jovialité d'Alessandro Barbero ! Nous en aurions aujourd'hui une connaissance certainement plus vivante et plus intime. C'est le pari réussi de ce petit ouvrage qui, en six coups de pinceaux nerveux et précis, nous plonge dans la France et l'Italie des XIIIe, XIVe et XVe siècles : trois portraits d'hommes et trois de femmes qui font revivre la société médiévale, donnent chair à leurs façons de penser, à leurs idéaux, à leurs combats, bref à ce quotidien médiéval si difficile à appréhender.
1) Le voyage commence à Parme. Barbero retrace le parcours de Salimbene de Adam (1221-1288), un jeune noble qui, contre l'avis de son père, décide de devenir moine et de ne plus se nourrir que de choux et de pain rassis. C'est l'Italie de François d'Assise et des prêcheurs qui haranguent les foules.
2) Vient ensuite l'Italie de Dante, celle du marchand florentin Dino Compagni (1225- 1334), figure emblématique des premiers gouvernements populaires, celle des chevaliers bannis, des palais fortifiés et des vengeances sanguinaires.
3) Le troisième représentant de la gent masculine est le Français Jean de Joinville (1224-1317), qu'on suit de près au côté de Saint Louis dans la croisade qui le mena à Jérusalem.
4) Ultime retour en Italie avec Catherine de Sienne (1347-1380), grande figure de la mystique du Moyen Âge italien, et, en arrière-fond, la fameuse querelle papale entre Rome et Avignon.
5) Christine de Pisan (1364-1430), seule femme laïque de l'ouvrage, nous ramène en France et nous montre le destin d'une mère et d'une épouse qui fut aussi la première « féministe » de l'histoire et la première auteure de « best-seller ».
6) Barbero termine son tour d'horizon avec la figure mythique de Jeanne d'Arc (1412- 1431) et revient sur les aberrations de son procès, avec une attention toute particulière aux détails, aux hésitations, aux vanités humaines de l'époque.
Six figures universelles qui offrent une porte d'entrée remarquablement efficace sur le Moyen Âge.
Dante Alighieri''s Divine Comedy has defined how people imagine and depict heaven and hell for over 700 years. However, outside of Italy, his other works are not well-known, and less still is generally known about the context he wrote them in. In Dante, Barbero brings the legendary author''s Italy to life, describing the political intrigue, battles, city and society that shaped his life and work.