De quoi parle Partout les autres ?
D'amours inaccomplies.
De folie destructrice.
De lieux chéris.
De violences qui laissent de marbre.
De cleptomanie, d'un rat philosophe et de noyaux de cerises.
Ici, l'humanité accepte sa complexité et son imperfection.
Elle se montre comme on se regarde dans la glace, comme on s'écoute dans le noir. Sans manières ni faux-semblants.
David Thomas est l'auteur de plusieurs romans et recueils d'instantanés,parmi lesquels La Patience des buffles sous la pluie, Un silence de clairière, Le poids du monde est amour. Son dernier recueil, Seul entouré de chiens qui mordent (L'Olivier, 2021), a reçu le prix de la Nouvelle de l'Académie française.
« Ce sont des mots que l'on a entendus derrière une porte et qui nous invitent dans l'intimité des autres. C'est la tête que l'on tourne vers un éclat de rire dans la rue. Le hoquet de tristesse d'une fille apprenant une mauvaise nouvelle au téléphone. C'est la phrase glissée dans une conversation, une phrase qui ne paie pas de mine, prononcée comme on dit ça comme ça et dont, pourtant, on se souviendra toute sa vie. C'est le bruit que font les autres sur le fil des secondes ».
D.T.
« L'homme y est souvent inégal, mesquin, plus petit que lui-même, l'espèce s'y révèle décevante, médiocre, et pourtant, à l'intérieur de ce monde modeste, on se sent bien, réconforté, rassuré, terriblement chez soi. La Patience des buffles sous la pluie fait partie de ces livres à la fois formidablement simples et sobrement raffinés qui nous rendent intelligibles à nous-mêmes, qui nous rattachent les uns aux autres, nous donnent envie de tenir debout et de nous ancrer encore plus profondément dans cette étrange activité suicidaire qu'est la vie. » Jean-Paul Dubois Premier recueil de David Thomas, La Patience des buffles sous la pluie a été lauréat du prix Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco en 2009. On y décèle déjà son art de la brièveté, la précision de son écriture et sa singulière façon de regarder le monde.
«On peut aimer bien plus de fois qu'on ne se l'imagine dans une vie. Chaque amour libère du précédent. Ce que l'on veut, c'est aimer et être aimé. Si on nous donnait à vingt ans la liste de tous ceux qui pourraient nous rendre heureux, nous traverserions la vie avec une légèreté de phalène. Voilà, c'est à ça qu'il faut travailler, s'alléger.»David Thomas.
Intemporels et passionnants, les portraits sont une discipline picturale à laquelle aspirent bien des artistes. David Thomas, portraitiste expérimenté, vous explique comment utiliser :
- l'aquarelle.
- le crayon graphite.
- le fusain.
... pour obtenir des résultats gratifiants dans votre travail du portrait.
Ce livre vous montre comment donner vie et caractère à vos tableaux ; il expose clairement comment réaliser vos esquisses, comment les perfectionner jusqu'à les transformer en une oeuvre d'art plus aboutie puis de là, comment donner naissance à des portraits inspirants à l'aquarelle.
Adrien Lipnitsky n'est pas en grande forme. Il finit par comprendre que derrière ce malaise existentiel se cache l'absence de son frère, voyageur insatiable, dont il est sans nouvelle depuis un an. Il décide alors de partir à sa recherche. Son périple le mènera au coeur de la Suède. C'est là, dans le silence d'une clairière perdue dans une immense forêt, qu'il va être au plus près de son frère. Mais peut-on jamais atteindre ceux qui vous manquent ?
Peter Crookham, brillant architecte, voit son existence basculer lorsque, en rentrant chez lui un soir, il découvre le corps de son frère Andy lacéré de coups de couteau et sa fiancée Mariana, couverte de sang. Convaincu de son innocence, Peter part pour Berlin, là où Mariana a grandi. Bien que le Mur soit tombé et que la Stasi ait été démantelée, il va comprendre qu'il est des secrets qu'il vaut mieux ne pas déterrer. Mais pourquoi Andy enquêtait-il sur Mariana ? Et qui est cet étrange ex-agent rencontré par hasard ?
En une succession de tableaux, «Tais-toi et parle-moi» montre sept personnages aux prises avec leurs sentiments, leurs désirs, leurs difficultés à s'entendre. Trois couples comme trois moments de la vie amoureuse : la rencontre, la crise, l'abnégation. Et une femme seule, écho du désir incontrôlé, encombrant. Dans cette pièce drôle et grinçante de David Thomas, on peine à exprimer ce que l'on ressent vraiment parce que «les mots n'en font qu'à notre tête», nous échappent. Il faut donc les prendre au pied de la lettre, cesser de s'interpréter. Ici, une femme autorise un homme à la rencontrer mais elle précise bien qu'elle ne le rencontre pas, un homme perd sa libido comme on perd ses clés, un autre est un malade sans maladie, une femme traîne littéralement son ennui derrière elle et malgré toute leur bonne volonté pour y parvenir, un couple n'arrive pas à se disputer. Au pied de la lettre vous dit-on.
David Thomas est le maître de l'instantané : ces micro-fictions sont autant de moments où la vie se fige, tragique ou drôle, au fond qu'importe.
Une homme refuse d'embrasser une femme et préfère imaginer qu'on puisse prendre l'initiative. Deux anciens amants se rencontrent sur le trottoir et n'ont plus rien à se dire. Un homme vole un rôti comme un acte de folie.
Absurde ? Tendre ? Décalé ? Dans la lignée d'un Félix Fénéon (amateurs de nouvelles en trois lignes) ou d'Anna Gavalda, ce livre d'un charme fou ne pourra que séduire celles et ceux qui préfèrent le rire aux larmes.
Gabriel Vialle, la cinquantaine, a un double choc au tournant de sa vie : il quitte sa difficile compagne et apprend la mort brutale de sa mère. Enfermé chez lui en réclusion volontaire, alors que sa fiancée obstinée tape à la porte, il voit tous les moments forts de sa vie lui revenir en rafale. La mort de son père sur un chemin de Formentera. Son enfance de petit faune aux Baléares. Sa jeunesse dans les quartiers populaires de Barcelone. Ses rapports difficiles et lointains avec sa mère partie brûler sa vie dans le Swinging London.
Et puis, il abandonne tout et revient dans la maison de son enfance hippie, à Formentera.
« Je ne sais pas pourquoi je raconte tout ça, sans doute parce que j'aimerais moi aussi savoir qui je suis. » Un homme qui ne peut se passer des hurlements de sa femme, un autre qui se fait arrêter par la police juste pour fumer une cigarette au chaud, un petit monsieur sous une maîtresse de 192 kilos, une femme qui rêve de mettre KO son conjoint sur un ring...
Avec ces 75 nouvelles, David Thomas s'invite une nouvelle fois dans les interstices de nos vies. Rien n'est épargné, notre ridicule, nos cruautés, nos faiblesses ou nos inavouables arrangements avec nous-mêmes. Mais qu'ils nous fassent rire ou nous serrent le ventre, tous ces personnages portent aussi en eux ce qui peut faire de l'humain un être attachant à côté de qui on a envie de s'asseoir.
Descente aux enfers d'un nazi Berlin, 1941. Le jeune et ambitieux Georg Heuser entre dans la police en tant qu'inspecteur à la brigade criminelle. Il est rapidement affecté à la traque d'un tueur en série qui terrorise la ville. Sous la tutelle de son supérieur et mentor, il affirme ses dons d'enquêteur, apprend la loyauté envers ses collègues et se jure d'oeuvrer toujours au service des innocents. Jusqu'au jour où, pour le féliciter, on le promeut au sein de la SS.
Envoyé à Minsk, Georg va prendre en charge l'arrivée des convois de déportés juifs et l'organisation du ghetto. Soucieux de plaire à sa hiérarchie, il obéit aux ordres et s'interdit de penser au crime odieux auquel il est en train de participer. Mais peut-on rester dans cet état d'insensibilité lorsqu'on devient soi-même le monstre qu'on s'est toujours promis de poursuivre ?
Dérangeant et poignant. Un thriller, inspiré d'une histoire vraie, qui pose une question extrêmement délicate, celle de la responsabilité.
Enquête, thriller, drame judiciaire, réalité et fiction ; un mélange fascinant. The Times
C'est ce qu'on appelle un réveil brutal... Admis à l'hôpital pour une rage de dents, Bradley Barret comptait commencer sa journée avec une tête de hamster. Et certainement pas avec deux seins en silicone. Quant au reste... Finis les matchs de foot entre potes, les cuites au pub, les dragues sauvages : à lui les journées shopping, les soirées cocooning, les cours de féminité, bref, le b a-ba du XX. Et dans son genre, Bradley est plutôt canon. Contre mauvaise fortune bon corps, la reconversion n'a rien d'une sinécure. Comme dirait l'autre : on ne naît pas femme, on le devient...
Ce livre synthétique et pratique est conçu pour une identification aisée de la flore de France et des pays limitrophes. Il comporte les espèces les plus communes, celles que l'on rencontre dans nos plaines et collines, en montagne ou encore en région méditerranéenne. Plus de 100 familles, 500 genres et 1 000 espèces... sont ainsi représentés. Pour la première fois, iI associe des clés illustrées, une illustration couleur pour chaque espèce et l'écologie de la plante. Cette nouvelle édition offre une mise à jour des données et nomenclatures et apporte de nouvelles informations, des cartes de répartition pour chaque espèce grâce au concours du Conservatoire botanique national et des fiches annexes sur les plantes à huile et les plantes à sucre. Elle bénéficie également d'une maquette et d'une fabrication rafraichies. Un livre de référence pour les néophytes comme les botanistes.
Le Code pénal 2024 intégre notamment :
- le décret du 30 mars 2023 relative à la contravention d'outrage sexiste et sexuel ;
- la loi du 28 février 2023 relative à l'aide universelle d'urgence pour les victimes de violences conjugales ;
- la loi du 24 janvier 2023 d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (LOPMI).
Une sélection pertinente et actuelle de jurisprudence, de textes complémentaires et de références bibliographiques indispensables à la bonne compréhension de la matière.
36è édition du Code pénal : textes à jour au 20 mai 2023.
À la suite des attentats de Paris et Bruxelles, David Van Reybrouck, écrivain, anthropologue et archéologue, rencontre son ami Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, auteur d'ouvrages sur le développement personnel et formateur en communication non violente. Pour eux, le constat est clair : face au déferlement d'actes guerriers et barbares, appeler la paix de ses voeux ne suffit pas, il faut la préparer, la construire à l'intérieur de nous-mêmes et dans nos structures sociales.
Ce carnet permet de :
- Mémoriser et maîtriser facilement et de manière ludique l'oeuvre au programme.
- Exploiter au mieux ses lectures en vue des épreuves : consigner ce qui est important à retenir, extraire une citation, passer facilement de la compréhension à l'interprétation, mener des recherches etc.
- Acquérir l'essentiel avec des pages repères sur l'auteur, l'oeuvre, le contexte, le mouvement ; des frises chronologiques etc.
- Se préparer à l'épreuve et réviser en apprenant à mobiliser ses connaissances sur un texte et les réinvestir dans un travail écrit ou oral.
- S'organiser dans le temps avec des plannings et s'organiser dans sa lecture avec des activités progressives sur le texte.
Ce carnet est enrichi de ressources numériques accessibles par QR-Codes, pour réviser à tout moment et n'importe où, avec :
- 5 vidéos pour tout savoir sur l'auteur, l'oeuvre, le parcours associé et pour cerner les problématiques.
- Des extraits audios pour entendre les passages clé de l'oeuvre et les mémoriser.
- Des citations audios pour retenir en écoutant.
- Des portfolios de 5 à 10 images emblématiques en lien avec le mouvement, l'oeuvre et le parcours associé.
Décrouvez un extrait ici ;
Le Code des professionnels et des étudiants en pénal qui comprend également le CJPM.
Depuis longtemps il existe une Europe du cinéma qui dépasse naturellement les frontières nationales : les échanges technologiques, économiques, mais aussi artistiques ont produit des films, et parfois des courants entiers dont on peut dire qu'ils sont européens plutôt que nationaux. Ainsi les techniciens allemands et russes dans les années 1930 (exil oblige) impriment leur marque sur les productions des studios français jusqu'à fonder une esthétique particulière, le «?réalisme poétique?»?; de la même manière, ce sont les techniciens juifs allemands qui permettent aux premiers films portugais parlants de voir le jour. Après la Deuxième Guerre mondiale, les échanges entre la France et l'Italie se multiplient, donnant naissance à des oeuvres majeures.
Les réalisateurs profitent des diversités culturelles sans les séparer vraiment : Antonioni tourne à Munich, Barcelone, Londres aussi bien qu'à Milan, Wenders tourne à Lisbonne comme à Berlin, Skolimovski plante sa caméra à Bruxelles et à Londres, comme Kieslowski à Genève et Paris...
Au travers de situations précisément documentées, d'analyses de films et d'enquêtes historiques, ce livre collectif veut montrer la réalité de cette Europe du cinéma, si vivante depuis plus d'un siècle.
Ma vie pourrait être un film. C'est par ces mots que Lucien D'Onofrio ponctuait un entretien pour le magazine Wilfried en 2017. Difficile de lui donner tort, tant son histoire est à la fois fascinante et sulfureuse. Fils d'un mineur italien, vendeur de chaussures puis modeste joueur de football, il atteint en quelques années seulement les sommets du foot international. Dirigeant du club de Porto, vainqueur de la Ligue des Champions en 1987, D'Onofrio devient ensuite l'un des agents de joueurs les plus influents de la planète foot dans les années 90. Ses clients ? Les plus grandes stars de l'époque : Thierry Henry, Didier Deschamps, Zinedine Zidane... Ses amis ? Bernard Tapie et Silvio Berlusconi. D'Onofrio a toujours cultivé la discrétion. Il sortira (un peu) de l'ombre en 1998 quand il convainc Robert Louis-Dreyfus (alors patron d'Adidas) de reprendre le Standard de Liège, au bord de la faillite. Il parviendra à hisser le club sur le toit du football belge en remportant deux championnats consécutifs en 2008 et 2009... Mais le football, bien plus que tout autre sport, est à la croisée d'enjeux économiques, politiques et sociétaux. Un cocktail qu'on appelle grossièrement foot-business et dont Lucien D'Onofrio est indiscutablement l'un des porte-étendards. Là où, sportivement, notre petite Belgique peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs les Hazard, De Bruyne ou Lukaku, D'Onofrio fait, lui, partie des figures cultes d'un marché occulte où tout semble permis. Lucien D'Onofrio n'est pas qu'un super-agent , il est aussi un redoutable homme d'affaires. Aujourd'hui encore, il continue de tisser sa toile et d'exercer son influence, dans tous les secteurs possibles. Les auteurs ont pu mettre la main sur des documents précieux et ainsi réaliser une enquête de longue haleine, qui embarque le lecteur aux quatre coins de la galaxie D'Onofrio. Un récit rédigé comme un roman, de la Belgique au Portugal en passant par la France et l'Italie.
L'ouvrage offre l'occasion de porter un nouveau regard sur un fonds d'images atypique au sein de la production visuelle des premières décennies du xxe siècle : les autochromes - premier procédé de photographie en couleur - et les films pris à Paris par les opérateurs des Archives de la Planète. Cette vaste et noble entreprise, imaginée par Albert Kahn (1860-1940), banquier, mécène utopiste et pacifiste, poursuivait l'ambition « d'établir un dossier de l'humanité prise en pleine vie », à un moment charnière de son histoire, à « l'heure critique » de changements aussi profonds qu'inéluctables.
Le fonds « Paris » des Archives de la Planète participe pleinement de cette volonté de documenter le monde par la photographie.
Avec près de 5 000 autochromes et 90 000 mètres de films, il constitue l'un des plus importants fonds d'images photographiques et cinématographiques du début du xxe siècle consacrés à la capitale.
L'ouvrage montre les particularités de cette remarquable collection qui couvre, en images couleurs et films, plus de vingt ans d'histoire de la ville. Il souligne ses liens étroits avec les grandes questions urbaines qui ont accompagné sa mutation au cours de cette période, qui la façonnèrent en ville moderne, la délivrèrent du carcan des fortifications de Thiers, à la genèse du Grand Paris. Un parcours immersif, au coeur de l'image, propre à montrer le glissement d'une capitale intemporelle, en cours de patrimonialisation, estimant son passé, vers une métropole soucieuse de progrès, tournée vers l'avenir.
Dans ce livre, beaucoup d'hommes restent au foyer pour observer les autres depuis leur fenêtre. Un père a honte de son fils ; une femme lit sa vie amoureuse dans les slogans politiques ; un jardinier joue des castagnettes à ses melons ; une fille s'épouse elle-même - et d'autres se méfient des chauves ; un écrivain abandonné par son éditeur se voit livrer cent kilos de pommes de terre pour continuer d'écrire...
A travers ces textes fulgurants d'humour et d'humanité, David Thomas joue de son art de l'instantané et s'amuse de nos petits travers pour nous inviter à voir le monde autrement.