Rejoignant l'indignation des jeunes générations, le journaliste et essayiste analyse la faillite des boomers sans concession et propose des solutions disruptives pour que le désastre possible soit un chemin du renouveau.
Entre 1970 et 2020, la France n'a connu ni guerre ni crise majeure : une parenthèse unique dans son histoire.
Pourtant, pendant cette période, les boomers aux commandes du pays l'ont fait passer de la prospérité au déclin. Cette génération égoïste n'a pensé qu'à ses propres intérêts, sans considération pour l'avenir. Et au moment où la démographie se rappelle à nous, le tragique de l'Histoire fait son grand retour. La parenthèse enchantée est désormais fermée, nous voilà au bord du précipice.
François de Closets n'a cessé de condamner dans ses livres à succès la démagogie et la procrastination. À 88 ans, rejoignant l'indignation des jeunes générations, il retrace sans concession la faillite des boomers, qui laissent à la charge de leurs enfants une société du vieillissement submergée par la dette et la dépendance.
Une irresponsabilité reposant sur le dévoiement de l'idée de liberté, passée de celle du « tous ensemble » au service du bien commun à celle du « moi d'abord » au service des égoïsmes individuels. Pour réconcilier les générations, il nous faut de toute urgence refonder une liberté collective.
Face aux immenses enjeux, des solutions existent qui ne ruineront pas le pays, n'accableront pas les plus jeunes, ne conduiront pas à l'abandon des plus âgés. Par des propositions comme le Conseil de prévision, ce livre en apporte, très concrètement, la preuve. Pour que le désastre en cours se transforme en chemin du renouveau.
Il s'est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits. Certains ont laissé leur nom dans l'histoire : Socrate, François d'Assise, Érasme, Montaigne, Luther ; d'autres ont disparu de notre mémoire.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté, tout aussi tragique qu'exaltante. Elle s'ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui ont préféré mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600.
Très éloignés de notre individualisme moderne, de tels actes d'héroïsme prouvent que certains aspiraient davantage à la sécurité culturelle qu'à la liberté individuelle. Autant d'enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
Objet de vénération, instrument de ségrégation, pourquoi notre orthographe suscite-t-elle tant de passions ? Au terme d'une enquête menée auprès des meilleurs connaisseurs de notre langue, François de Closets retrace l'extraordinaire roman de la langue française et montre comment l'orthographe est devenue une véritable religion d'État. Mais aussi comment, en ce début du XXIe siècle, la révolution est en cours.
Au nom de l'égalité, les 54 millions de français se proclament tous défavorisés et réclament plus d'argent mais aussi plus de droits, d'avantages, de loisirs et de garanties. "toujours plus !" au terme d'une enquête sans précédent, françois de closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l'emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses. ainsi est mise en évidence l'existence d'une france à l'abri de la crise, une véritable "privilégiature" qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d'e.d.f. ou des grandes entreprises. a l'opposé de ces puissantes corporations se trouve la france faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. ahurissant contraste ! un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d'épargne ou au {journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l'habillement. preuves à l'appui, chiffres en main, c'est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, {toujours plus !} pose les nouvelles règles du jeu entre les français, celles qu'aucun gouvernement n'a encore eu le courage d'énoncer. en conclusion l'auteur propose une "société à la carte" qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
La France, en déclin depuis vingt ans, se trouve maintenant en phase de décrochage. Menacée d'être un pays en voie de sous-développement, elle va connaître l'austérité. Une épreuve imposée ni par la politique gouvernementale, ni par l'Europe, ni par l'Allemagne, mais par la réalité. Quand on emprunte 200 milliards par an, on subit la loi des créanciers. L'indignation et la révolte n'y peuvent rien changer. Pourtant, la France n'aurait qu'à réduire ses dépenses publiques que de 1% par an pour revenir à l'équilibre. Au bord du gouffre, il lui faudra changer les règles du jeu pour s'en sortir. Maintenant, ou jamais.
" La note de dictée, c'est le QI à la française ! " François de Closets ne risque pas de l'oublier.
A l'âge de quatorze ans, il était jugé inapte à poursuivre des études supérieures en raison de sa mauvaise orthographe. Aujourd'hui, il s'interroge. Pourquoi notre orthographe est-elle si difficile ? Objet de vénération et instrument de ségrégation, pourquoi suscite-t-elle tant de passions ? Au terme d'une enquête menée auprès des meilleurs connaisseurs de notre langue, François de Closets retrace l'extraordinaire roman du français, nous en raconte les épisodes les plus surprenants et montre comment l'orthographe est devenue une véritable religion d'Etat.
Il révèle surtout la révolution en cours. Le XXIe siècle sera celui de l'écrit. Internet, SMS, blogs, courriels : notre environnement technique repose sur une nouvelle écriture, électronique, fluide. Mais les jeunes accros du clavier connaissent de moins en moins bien l'orthographe. Cette évolution est-elle irrémédiable ? Annonce-t-elle une anarchie graphique généralisée ? Certainement pas. L'imprimerie avait fixé l'orthographe, l'informatique va la libérer.
Pour peu que nous apprenions à bien utiliser les correcteurs électroniques, nous pourrons mieux connaître notre langue et faire moins de fautes. Il faut aimer le français avec passion et l'orthographe avec raison.
Pourquoi avons-nous construit trop de bombes atomiques et pas assez de logements, trop de centrales nucléaires et pas assez d'universités ? Pourquoi nous sommes-nous laissé prendre au piège du second choc pétrolier ? Pourquoi ces 100 000 morts sur les routes que l'on aurait pu éviter, ces 1 100 milliards de dettes injustifiables légués à nos enfants ? Pourquoi les Français ne peuvent-ils pas choisir leur fin de vie ? Pourquoi cette impossibilité de moderniser notre société oe Si nous en sommes arrivés là, c'est parce que la démocratie française est paralysée par l'incompréhension, la méfiance régnant entre le peuple et les élites. Ce divorce entretient les querelles stériles, favorise les fausses solutions, s'oppose aux réformes nécessaires. Il trouve ses racines dans les erreurs d'analyse, le manque de transparence et de concertation, l'abus de l'idéologie de nos élites. Mais aussi dans l'absence d'engagement et la protestation systématique qui sont devenues l'apanage des Français. Pour comprendre le divorce français, François de Closets a mis au jour des dossiers sensibles, refait les enquêtes, parcouru à nouveau le chemin suivi par la France depuis cinquante ans. Et les histoires qu'il a reconstituées sont ahurissantes, passionnantes et inattendues. Un livre choc et salutaire : le divorce entre le peuple et les élites n'a que trop duré. Quand il est impossible de se séparer, il faut savoir se réconcilier.
Le compte à rebous est en marche.
Si rien ne vient l'interrompre, le Front national arrivera au pouvoir. L'antilepénisme ne suffira pas à l'arrêter. Car nous sommes déjà entrés dans l'après-Le Pen, et le Front national sera beaucoup plus dangereux sans son leader actuel. Alors, regardons les choses en face : la poussée de l'extrême droite n'est que l'expression politique d'une crise générale, pour la contenir il faut s'attaquer aux vrais problèmes de notre société.
A la crise sociale d'abord, dont témoigne cruellement ce nouveau prolétariat de chômeurs et d'exclus toujours plus sensibles à la démagogie de l'extrémisme, à la crise financière aussi, entretenue par un déficit budgétaire qui oscille entre 15 et 20 % d'une année sur l'autre, à la crise de l'immigration enfin, empoisonnée par les jeux pervers de la politique. Autant de rouages qui font tourner la machine infernale.
La France est-elle victime du nouveau capitalisme mondial ? Je ne le crois pas. Elle est mieux armée qu'aucun autre pays pour y résister, il ne tient qu'à elle de s'en protéger et d'en profiter tout à la fois. Notre malheur, c'est ce " modèle français " qui cache sous de beaux principes l'égoïsme, le conservatisme, l'impuissance et la plus brutale injustice. Le compte à rebours n'est pas une fatalité.
A tout moment les Français peuvent se ressaisir et l'arrêter. Pour éviter l'intolérable, j'ai choisi de dire les vérités qui déplaisent. Voici comment nous pourrions parer au pire, et même gagner le meilleur.
"J'ai vécu sous le regard d'un petit garçon aux grands yeux tristes qui ne comprend pas ce qui lui est arrivé. Comment passe-t-on, sans l'avoir jamais imaginé, d'une enfance grise et sans avenir à une vie passionnante ? Cette histoire à n'y pas croire, c'est la mienne. Je n'ai pas écrit ce livre pour la raconter, mais pour la comprendre.
J'ai vécu mes dix-sept premières années dans une famille nombreuse et ruinée que je voulais quitter. Mon bac en poche, je me retrouve seul sur le pavé de Paris, sans un sou. Heureux. Je mène une vie de bohème sans projet, étudiant par intermittence, mais surtout apprenti comédien, clown, romancier...
Puis des événements, toujours inattendus, me conduisent, pas à pas, là où je devais arriver. Je suis happé par le journalisme, par la science, par la télévision, par les livres. Tout ce pour quoi j'étais fait et que je n'avais pas imaginé.
Au terme d'une véritable enquête sur mon passé, j'ai redécouvert les détails oubliés, les épisodes négligés, et les pièces du puzzle se sont remises en place. Cette enfance ratée, cette adolescence insouciante ont, à mon insu, façonné mon existence. Je ne savais pas où j'allais, mais il me suffisait de saisir les opportunités pour y parvenir.
La France des années 1950-1960 permettait ces parcours atypiques. Pourquoi celle d'aujourd'hui ne donne-t-elle plus à la jeunesse le droit à l'errance ?"
Pourquoi avons-nous construit trop de bombes atomiques et pas assez de logements, trop de centrales nucléaires et pas assez d'universités ? pourquoi ces 100 000 morts sur les routes, ces 1 100 milliards de dettes injustifiables légués à nos enfants ? pourquoi les français ne peuvent-ils pas choisir leur fin de vie ? si nous en sommes arrivés là, c'est parce que la démocratie française est paralysée par l'incompréhension, la méfiance régnant entre le peuple et les élites.
Ce divorce trouve ses racines dans les erreurs d'analyse, le manque de transparence et de concertation, l'abus de l'idéologie de nos élites mais aussi dans l'absence d'engagement et la protestation systématique des français. pour comprendre le divorce français, françois de closets a mis au jour des dossiers sensibles, refait des enquêtes, parcouru à nouveau le chemin suivi par la france depuis cinquante ans.
Et les histoires qu'il a reconstituées sont ahurissantes, passionnantes et inattendues. un livre choc et salutaire : le divorce entre le peuple et les élites n'a que trop duré. quand il est impossible de se séparer, il faut savoir se réconcilier.
Quel usage fait-on de notre argent ? Dans la France de 1992, la question vaut 3 000 milliards de francs. Chaque habitant de ce pays verse, en moyenne, 55 000 francs par an sous forme d'impôts et de cotisations, il est en droit de vérifier que de telles sommes sont dépensées à bon escient. François de Closets a mené l'enquête. De l'avion de combat Rafale à l'avion spatial Hermès, de l'Opéra-Bastille à la Sécurité sociale, des palais de Région aux administrations improductives, de la guerre des images aux associations budgétivores, il nous fait pénétrer dans ce monde de l'argent facile qui est aussi celui de la dépense irresponsable. L'auteur de Toujours plus ! qui, il y a dix ans, avait fait découvrir la France des privilèges, nous révèle aujourd'hui celle du gâchis, de la gabegie, du clientélisme. Lorsque la dépense tient lieu de politique, lorsque les augmentations des budgets sont brandies comme des bulletins de victoire, ce n'est plus de gaspillage qu'il faut parler, mais de pillage. Nous en sommes là. François de Closets nous rappelle que la démocratie, ce n'est pas seulement le respect des libertés individuelles, mais aussi celui de l'argent public. De notre argent.
Nouvelle édition en 1976
"E.P.M.", c'est ainsi que, par dérision, on baptisait à la télévision certaines émissions de "haut niveau culturel" que le public ne regardait pas. "E.P.M." - disons-le en toutes lettres : "Et Puis Merde..." -, ce n'est pas seulement une plaisanterie, c'est tout un système fondé sur l'ignorance ou le mépris du peuple et qui régit aussi bien la vie politique que culturelle.
La télévision n'est ici que le miroir d'une société malade et c'est pourquoi le présent essai déborde largement le cadre du petit écran. Ce livre marque l'aboutissement de la démarche entreprise par François de Closets avec Le Bonheur en plus et La France et ses mensonges. Parlant d'expérience, il fait voler en éclats les idées reçues sur "les pouvoirs des médias" et dénonce l'aristo-culture, l'agitation politicienne, les idéologies vaines et la sous-culture commerciale. L'avènement de nouvelles techniques : satellites, câbles, vidéodisques, etc., risque d'accentuer la coupure entre "la France de Guy Lux" et l'élite cultivée, car la société française est incapable de maîtriser ce déferlement d'images. Il reste tout juste dix ans pour tirer le meilleur ou le pire de cette nouvelle télévision. C'est pourquoi le livre de François de Closets se veut un cri d'alarme et d'espoir tout à la fois.
Avec la collaboration de Jean-Claude Pâris
Avec la collaboration de Jean-Claude Pâris