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Elle a tout inventé : les tailleurs gansés, les accessoires qui deviennent bijoux, les tenues liberté pour des femmes irrévérencieuses, des parfums très parisiens qui ont conquis le monde, et surtout une mode, un style : le sien. Mais, un soir de 1971, l'une des indomptables du siècle tire sa révérence. Coco Chanel s'éteint seule dans sa chambre du Ritz. Ce monstre sacré, tellement inscrit dans son époque qu'on a parlé des années Chanel, a connu une existence tourmentée. Issue d'une famille de forains sans le sou, orpheline à douze ans, élevée sévèrement par des religieuses dans un couvent de Corrèze, rien ne prédisposait la jeune Gabrielle Chanel à devenir l'égérie des années folles. Rien n'annonçait que la couturière aux doigts d'or allait enflammer Deauville, Biarritz et Paris, révolutionner la silhouette des femmes, séduire l'intelligentsia de son temps, envoûter Cocteau, Colette, Picasso, Diaghilev, Stravinsky, ni même vivre des passions tumultueuses avec un cousin du Roi d'Angleterre, un neveu du tsar ou un poète surréaliste. Royale et généreuse, impétueuse et colérique, la petite auvergnate devenue étoile de la mode, ne manqua pas non plus d'accrocs dans la trame de sa vie : des drames sentimentaux à répétition, la surprenante fermeture de sa maison de couture à l'aube de la guerre puis son tout aussi inattendu retour à la mode à l'âge de soixante et onze ans, un caractère que ses admirateurs disaient affirmé mais les mauvaises langues infernal... c'est tout cela Coco Chanel. Un personnage hors du commun dont les revers passionnent autant que les succès, dont le nom est devenu tout un symbole. Riche de la consultation de sources inédites et d'entretiens avec d'importants témoins ayant connu Coco Chanel, Henry Gidel écrit, dans cette Grande Biographie, le roman vrai d'une femme qui a parcouru avec éclat les trois quarts du XXe siècle.
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Quelle star, quelle icône, comme on dirait aujourd'hui, peut se vanter d'avoir attiré dans le monde entier autant d'admirateurs fascinés, d'avoir déchaîné autant de passions ?
Sarah Bernhardt : son seul nom est une légende...
Célèbre pour son jeu et sa voix d'or, elle était capable de tout.
Comme l'écrivait l'un de ses amants : «elle pourrait s'enfermer chez les carmélites, découvrir le pôle nord, s'inoculer le microbe de la rage, tuer un empereur, ou épouser un roi nègre que je n'en serais pas autrement étonné...» «Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité», affirmait le Sphinx de Jean Cocteau. Telle est Sarah... Tâche délicate mais passionnante que celle du biographe qui doit démêler le vrai de l'imaginaire, dégager l'authentique de l'affabulation, chez la géniale actrice dont l'illusion était la seule raison d'être.
Il n'empêche. Celle qui a inspiré les plus grands écrivains et artistes de son temps, d'Oscar Wilde à Marcel Proust, de Montesquieu à Rostand, de Gustave Doré à Alphonse Mucha, celle qui fut la première admiratrice de Cocteau et le dernier amour d'Hugo, ne peut que susciter d'infinies interrogations.
Et que dire de la richesse et de la variété de sa vie sentimentale ?
C'est cette femme hors du commun que cette passionnante biographie fait revivre, tout en retraçant le portrait d'une époque dont elle fut incontestablement l'une des plus grandes héroïnes.
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Encore une biographie de Picasso, dira-t-on... En fait, si l'on met de côté les quelques témoignages, souvent partiaux, publiés encore récemment sur certaines périodes de son existence, voilà une bonne quinzaine d'années qu'un livre n'a évoqué, du berceau à la tombe, la vie entière de ce monstre sacré disparu en 1973.
Beaucoup l'ont dit égoïste, avare, sadique, dissimulé, ont fait de lui un imposteur et un assassin de la peinture. Ils réagissaient contre d'autres qui, perdant tout sens critique, se prosternaient devant la statue qu'ils lui avaient dressée.
Tous avaient parfaitement raison et parfaitement tort. Car il y avait plusieurs Picasso, trop, sans doute, beaucoup trop.
En lui, le bon et le généreux côtoyaient le féroce et l'avare, l'audacieux dissimulait un timide, le révolutionnaire abritait un conservateur et l'homme sûr de lui un hésitant pathologique. Plus étonnant encore, cet authentique satyre pouvait se transformer en amoureux délicat.
Regardons donc Picasso vivre au fil de ces pages, notamment pendant ses jeunes années trop souvent négligées au profit des périodes de gloire. Découvrons mieux les femmes de sa vie, en accordant enfin une place à Geneviève Laporte, qui offre de lui une image très différente de celle que nous connaissons par ses autres compagnes.
Trente ans après la disparition de Picasso, il est nécessaire de le regarder autrement.