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Gallimard
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En 1961, Jean Anouilh a été enregistré par Alexandre Caparis alors qu'il donnait une lecture à voix haute de sa pièce Antigone. C'est cet enregistrement tout à fait exceptionnel que nous vous proposons ici, avec une préface de Suzanne Flon qui, en 2004, nous racontait ses souvenirs de la création d'Antigone soixante ans plus tôt. Et, pour accompagner la voix de Jean Anouilh, cette édition comprend aussi un livret reproduisant le devoir que Jean Anouilh avait rédigé pour sa fille Colombe en 1971, comparant sa propre pièce et celle de Sophocle.
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Promené de famille en famille à la suite d'une amnésie provoquée par la grande guerre, gaston, devenu riche malgré lui grâce à ses arriérés de pension, retrouve par étapes dix-huit ans plus tard chez les renaud des moments de sa vie antérieure.
Seulement, plus les révélations s'accumulent jusqu'à la découverte ultime, plus le divorce s'accuse entre l'être qu'il fut et l'être dont il avait rêvé. sur ce canevas qui n'est pas sans dettes vis-à-vis de pirandello et de giraudoux, jean anouilh compose une pièce forte autour des thèmes de la mémoire, du passé, de la société bourgeoise, de la nostalgie de la pureté et de l'enfance, thèmes qui s'installent pour jamais à l'horizon de l'oeuvre.
1937 se révèle ainsi dans sa carrière une date capitale. le rôle de gaston fut d'ailleurs tenu par les plus grands : georges pitoëff, pierre fresnay, michel vitold, daniel ivernel.
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Jeanne d'Arc. Un mythe. Une jeune fille innocente et pure, diablement forte et courageuse. Une petite bergère, seule, face à la justice des hommes. Jean Anouilh en fait une de ses meilleures pièces, passionnée et éternellement moderne.
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Avec un petit carnet de mise en scène.
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Peu d'oeuvres ont été aussi mal jugées que celle d'Anouilh. Plusieurs raisons à cela : cinquante ans de succès public, ce qui ne se pardonne pas ; un anti-conformisme social, politique et culturel dont on a fait un délit d'opinion ; la célébrité d'Antigone, qui est l'arbre qui dispense d'aller faire un tour en forêt ; le recours, enfin, à des formes (farce, drame, tragédie, toutes les sortes de comédie), à des procédés (agilité technique, structures ingénieuses, répliques brillantes) et souvent à une tradition (duchesses et généraux, sofas et bergères, Toto et Marie-Christine) qui, associés, forment la façade et dissimulent la vraie nature de ce théâtre essentiellement poétique. Les rituels sociaux y cachent des vertiges, les rires soudains y sont la politesse de désespoirs durables. « Sous [s]on petit chapeau d'Arlequin », Anouilh cache une « grande oreille de janséniste ». Quels que soient le cadre (mythologique, historique, contemporain) et la tonalité (rose, noire, grinçante.) de ses pièces, les mêmes questions sont présentes : l'identité, l'impossible relation à autrui, la douleur née des compromissions, la nostalgie de la pureté, l'irrémissibilité du temps. Il est aussi difficile d'être en bons termes avec soi - « Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement, voilà, il n'y avait personne » - que de connaître autrui : « Quel monde incompréhensible, les autres... » Bref, si « les autres » ne sont pas exactement « l'enfer », les pièces d'Anouilh ont souvent la tension d'un huis clos, et l'auteur de Becket est bel et bien, à sa manière, un dramaturge de l'existence. Humulus le muet - L'Hermine - Y' avait un prisonnier - Le Voyageur sans bagage - La Sauvage - Le bal des voleurs - Léocadia - Le rendez-vous de Senlis - Eurydice - Antigone - L'invitation au château - Épisode de la vie d'un auteur - Ardèle ou La marguerite - La Répétition ou L'amour puni - Colombe - La Valse des toréadors - Cécile ou L'école des pères. Appendices : Mystère de la Nativité - Autour du théâtre - Sur le théâtre (1926-1952)
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Peu d'oeuvres ont été aussi mal jugées que celle d'Anouilh. Plusieurs raisons à cela : cinquante ans de succès public, ce qui ne se pardonne pas ; un anti-conformisme social, politique et culturel dont on a fait un délit d'opinion ; la célébrité d'Antigone, qui est l'arbre qui dispense d'aller faire un tour en forêt ; le recours, enfin, à des formes (farce, drame, tragédie, toutes les sortes de comédie), à des procédés (agilité technique, structures ingénieuses, répliques brillantes) et souvent à une tradition (duchesses et généraux, sofas et bergères, Toto et Marie-Christine) qui, associés, forment la façade et dissimulent la vraie nature de ce théâtre essentiellement poétique. Les rituels sociaux y cachent des vertiges, les rires soudains y sont la politesse de désespoirs durables. « Sous [s]on petit chapeau d'Arlequin », Anouilh cache une « grande oreille de janséniste ». Quels que soient le cadre (mythologique, historique, contemporain) et la tonalité (rose, noire, grinçante.) de ses pièces, les mêmes questions sont présentes : l'identité, l'impossible relation à autrui, la douleur née des compromissions, la nostalgie de la pureté, l'irrémissibilité du temps. Il est aussi difficile d'être en bons termes avec soi - « Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement, voilà, il n'y avait personne » - que de connaître autrui : « Quel monde incompréhensible, les autres... » Bref, si « les autres » ne sont pas exactement « l'enfer », les pièces d'Anouilh ont souvent la tension d'un huis clos, et l'auteur de Becket est bel et bien, à sa manière, un dramaturge de l'existence.
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" L'amitié est une belle chose.
" Le Roi, soudain humain: C'est une bête familière, vivante et tendre. Elle semble n'avoir que deux yeux toujours posés sur vous et qui vous réchauffent. On ne voit pas ses dents. Mais c'est une bête qui a une particularité curieuse, c'est quand elle est morte qu'elle mord. Gilbert Folliot, prudent: L'amitié du roi pour Thomas Becket est morte, Altesse ? Le Roi: Soudainement, Evêque. Une sorte d'arrêt du coeur.
Une amitié dévorante face aux exigences du pouvoir et au sens de l'honneur.
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Écrite en 1934, mais montée seulement en 1938 après le succès du Voyageur sans bagage et publiée la même année dans Les oeuvres libres avant de figurer dans le recueil des Pièces noires, La Sauvage, aux yeux de la critique, confirmait le talent du jeune Anouilh. Souillée dès son plus jeune âge, Thérèse, la jeune violoniste d'un minable orchestre de province, ne parvient pas à accepter l'amour, l'argent et la famille du brillant pianiste Florent. Solitude, honte, poids du passé, solidarité de la misère et de la déchéance, impossible pureté, mythe du bonheur, achèvent de mettre en place les éléments récurrents d'un univers dramatique original. En soeurs cadettes de Thérèse, Antigone et Jeanne (L'Alouette) obéiront à la même exigence en refusant toute compromission.
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Thomas More ou l'homme libre
Jean Anouilh
- Gallimard-jeunesse
- Scripto
- 11 Septembre 2008
- 9782070616176
Parce qu'il refuse de signer le serment reconnaissant la Suprématie Spirituelle d'Henri VIII, Thomas More, chancelier d'Angleterre depuis 1529, humaniste, perdra sa tête.
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Anouilh ; coffret théâtre
Jean Anouilh
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 18 Octobre 2007
- 9782070118946
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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En 1961, Jean Anouilh a été enregistré par Alexandre Caparis alors qu'il donnait une lecture à voix haute de sa pièce Antigone.
C'est cet enregistrement tout à fait exceptionnel que nous vous proposons ici, avec une préface de Suzanne Flon qui, en 2004, nous racontait ses souvenirs de la création d'Antigone soixante ans plus tôt.