La révolution de 1848 fut vécue sous le signe de la fraternité. L'élan intellectuel et sentimental des années 30 et 40 fut adressé surtout aux ouvriers. L'auteur étudie la notion de fraternité et ses applications diverses et pose la question des rapports entre la fraternité et les notions voisines de justice ou de charité.
La souverainet du peuple est communment reconnue comme le fondement par excellence de la rpublique dmocratique. Le propos de l'auteur consiste diffrencier les composantes sociologique, juridique et idologique du peuple, tout en s'attachant la dualit qui structure la souverainet.
On prétend fréquemment de nos jours que, durant l'Ancien Régime français, l'absolutisme monarchique était borné par des lois, alors que le peuple, devenu souverain dans le cadre de la République démocratique, n'est plus soumis à aucune limite. L'auteur s'efforce de résoudre, en deux parties, les problèmes qui en résultent, l'une à dominante de droit constitutionnel, l'autre à dominante d'histoire du droit public.