Robert de Hauteville veut vaincre Byzance et devenir empereur d'Orient. Quant à son frère Roger, il a promis la Sicile et Palerme à Judith, son premier amour. Ils ont en face d'eux le basileus Aleixis Comnène et le pape Grégoire VII, et à leur côté Judith et Aubérée, mais aussi Sykelgaïte, compagne de bataille, et la comtesse Adélaïde, régente de Jérusalem.
Ils partent de rien, ou presque, d'un misérable donjon de bois perdu au fin fond des forêts normandes.
En moins de cinquante ans, les fils de Tancrède, le tueur de sangliers, conquièrent l'Italie du Sud et la Sicile. En moins d'un siècle, ils en font le royaume le plus riche et le plus puissant du second millénaire naissant. Un royaume exemplaire où, pour un temps, cohabitent en harmonie islam, judaïsme et chrétienté d'Orient et d'Occident. En témoigne encore aujourd'hui, à travers cathédrales et palais, la splendeur du style arabo-normand.
Pour en arriver là, que de prodiges ! Certes, ils sont beaux, braves et forts, intelligents et rusés, parfois cyniques, souvent sentimentaux, aussi impitoyables que généreux. Mais est-ce suffisant pour vaincre les cavaliers sarrasins, battre l'empire germanique, ébranler Byzance, faire prisonnier des papes et en introniser d'autres ? Quelles vertus d'exception coulaient donc dans le sang des Hauteville ? Voici, racontés pour la première fois, au long d'une chronique romanesque, les aventures picaresques, les amours, les souffrances et les triomphes de ces jeunes guerriers Francs, de ces descendants de Vikings, lancés vers le soleil et la mer violette à la poursuite d'un rêve qui avait le parfum de la sueur et du jasmin, du sang et de l'oranger.
Voilà plus d'un siècle que Roger de Hauteville a conquis la Sicile pour l'amour de Judith, plus de trente ans que son fils, Roger II, en a fait le Royaume Admirable.
Mais au temps des bâtisseurs a succédé celui des fils prodigues. Guillaume le Mauvais a préféré son harem et les délices de la Conque d'Or aux affaires de l'Etat. Ambitions, intolérance et mafia rongent le royaume qu'il transmet à Marguerite de Navarre. Pour en venir à bout, la régente fait appel à un tout jeune chevalier idéaliste venu de France dont elle tombe amoureuse, suscitant haine et jalousie...
Guillaume le Bon a enfin atteint l'âge de régner. Le peuple adule ce souverain juste et généreux mais qui a hérité de la fatale ambition de ses aïeux: s'emparer de Byzance. L'aventure ruine pour un temps le prestige et les finances du royaume. L'empereur germanique rêve de s'emparer de cette proie devenue facile. Face à ce péril, les Siciliens se choisissent pour roi Tancrède le Bâtard. Tandis que Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion, partis pour la Croisade, font escale à Messine qu'ils ravagent en réglant leurs querelles, Tancrède s'emploie courageusement à restaurer le royaume, non pour lui-même mais pour son fils en qui se devinent le charme et toutes les vertus de ses ancêtres.
Celui-là fera un beau et grand roi. A condition de ne pas oublier de sacrifier aux dieux jaloux ...
Avec l'avènement de Roger II s'achève le temps des pionniers et s'ouvre celui des bâtisseurs. Nouveaux périls, nouveaux affrontements. Empires d'Orient et d'Occident se liguent contre ce jeune " tyran " qui s'est invité à leur table. Les barons de Pouille refusent son autorité. Bernard de Clairvaux, avocat de la Chrétienté, fulmine contre ce favori d'un antipape juif. Il faudra l'intelligence, la ruse et tout le sang-froid du plus grand des Hauteville pour venir à bout de pareille coalition. Mais peut-on triompher aussi aisément de ses propres fantômes : ceux de l'enfance, du frère assassiné, des amours trop vite perdues, des héritiers que la mort fauche en pleine jeunesse, et de l'éternel défi que lance l'énigmatique Rainolf d'Alife, le plus qu'ami, le plus que frère ? C'est un Etat puissant et riche, maître de la Méditerranée, où toutes les religions vivent en harmonie, que Roger II lègue à Gros Guillaume, le dernier de ses fils. Mais si cet intrépide guerrier montre une ardeur digne de celle de ses ancêtres, il se révèle aussi prince oriental, plus enclin à jouir de son harem et des délices de ses jardins qu'à s'occuper des affaires de l'État, à l'heure où se lèvent les vents mauvais de l'intégrisme. Voici la suite d'une épopée hors du commun où s'unissent vaillance et intrigues, sagesse et déraison, passions et crimes pour fonder un royaume que les historiens qualifieront d'admirable.
Ils sont quatre : Horacio l'apprenti chevalier, Josaphat le compagnon tailleur de pierre, Anton le fils humilié et la belle, l'entreprenante Yamina, leur égérie, leur amour. Yamina, l'héritière du plus raffiné bordel de Palerme, qui raconte leur histoire. Quatre adolescents que tout sépare : l'origine, le milieu, la croyance. Quatre adolescents qui s'admirent, se jalousent, se défient, et qu'unit pourtant jusqu'à la mort la passion qu'ils vouent à un enfant à peine plus jeune qu'eux. Mais quel enfant ! Le petit voyou loqueteux qui traîne, affamé, dans les rues de Palerme, n'est autre que l'héritier du Saint-Empire romain germanique et du royaume normand de Sicile : ce Frédéric de Hohenstaufen que ses contemporains appelleront Stupor Mundi, Stupeur du monde. Au fil des années, il va échapper aux loups qui le guettent, reconquérir son empire, partir en croisade bien qu'excommunié par le pape, reprendre Jérusalem sans verser de sang, s'adonner sans mesure à sa passion pour les sciences et les femmes, s'interroger sur les dieux et le destin des hommes. Dans ce roman haletant, exhalant les parfums enivrants et chantant les couleurs éclatantes de la Sicile, Michel Subiela nous raconte la vie d'un esprit libre, premier des souverains modernes, dernier des césars.
Création Studio Flammarion Illustration originale d'après : © Christie's Images / The Bridgeman Art Library ; © Electa / Leemage
Les fils de Tancrède de Hauteville ne sont plus que deux pour achever la conquête de l'Italie du Sud entreprise par Guillaume Bras de Fer.
L'aîné, Robert le Guiscard, se laisse emporter par sa folle ambition : vaincre Byzance et devenir empereur d'Orient. Le cadet, le grand comte Roger, se bat pour tenir la promesse qu'il a faite à Judith, son premier amour : lui offrir la Sicile et l'envoûtante Palerme, blottie au milieu des luxuriants jardins de la Conque d'or. Face à eux se dressent des géants à leur image, jaloux d'un pouvoir sans partage.
Douces, terribles ou ambitieuses, les femmes feront aussi bouillonner le sang des Hauteville. Dans cette suite d'une épopée hors du commun, s'unissent vaillance et intrigues, sagesse et déraison, passions et crimes pour fonder un royaume sans égal.
Avec l'avènement de Roger II de Sicile s'achève le temps des pionniers et s'ouvre celui des bâtisseurs. Nouveaux périls, nouveaux affrontements : les empires d'Orient et d'Occident se liguent contre ce jeune souverain, qui devra rivaliser d'intelligence et de ruse pour venir à bout de pareille coalition. Lorsque Roger II lègue son royaume à Gros Guillaume, le dernier de ses fils, l'Etat est puissant, l'économie prospère, et les religions vivent en harmonie. Mais le prince est plus enclin à jouir des délices de son harem et de ses jardins qu'à s'occuper des affaires d'Etat, à l'heure où se lèvent les vents mauvais de l'intégrisme... Après Les chevaliers de proie et Le royaume sur la mer, Les jardins de Palerme est la suite de l'épopée des rois normands.
A la Noël 1667, au bourg de la Haye-du-Puits, en Normandie, un adolescent rencontre le Diable dont il devient possédé. Dans la paille d'une grange misérable, deux enfants s'aiment et veulent la mort d'un prêtre. Sur la lande sauvage du Mont d'Etenclin, un berger envoûteur mène la ronde folle du Sabbat. Dans la nuit, les corps s'épuisent de plaisir et les imaginations se gorgent d'espérance.
Il n'en faut pas plus pour que s'enclenche l'un des plus grands procès de sorcellerie de notre histoire. Procès exemplaire où les délires des suspects font écho à l'hystérie des juges et à la cruauté des bourreaux.
Mais aussi ultime procès, puisque le Pouvoir (c'est-à-dire Louis XIV et Colbert) a décidé d'en finir avec le Diable et ses désordres. Au terme de l'affaire de La Haye-du-Puits, qui est à l'origine de la célèbre Ordonnance générale de 1682, on ne brûlera plus pour fait de sorcellerie. Racontée pour la première fois, voici l'histoire monstrueuse et tragique de ses derniers martyrs.
En moins de cinquante ans, les fils de Tancrède, le tueur de sangliers, conquièrent l'Italie du Sud et la Sicile. En moins d'un siècle, ils en font le royaume le plus riche et le plus puissant du second millénaire naissant. Un royaume exemplaire où, pour un temps, cohabitent en harmonie islam, judaïsme et chrétienté d'Orient et d'Occident. Quelles vertus d'exception coulaient donc dans le sang des Hauteville pour vaincre les cavaliers sarrasins, battre l'empire germanique, ébranler Byzance, emprisonner des papes et en introniser d'autres ? Voici les aventures picaresques, les amours, les souffrances et les triomphes de ces jeunes guerriers Francs, de ces descendants de Vikings, lancés vers le soleil et la mer violette à la poursuite d'un rêve qui avait le parfum de la sueur et du jasmin, du sang et de l'oranger.