Elle s'appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête: faucher le trésor de guerre de son oncle.
Facile... sauf qu'avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c'était pas du pognon qu'il planquait sous son bureau...
Un polar haletant, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouche.
Le premier roman d'un maître du polar noir, paru en 1982 chez Albin Michel, introuvable depuis de nombreuses années.
Corbucci, détective privé à nice, et jim partagent un passé de militants d'extrême gauche et une passion pour les romans de chandler.
Quand corbucci apprend que son ami est mort dans un accident d'avion, il n'y croit pas une seconde. il est persuadé qu'il a simulé sa disparition. parti à sa recherche, il découvre vite qu'il a d'autres poursuivants à ses trousses.
1967, trois adolescents se font un serment : disperser sous le volcan de malcolm lowry, au mexique, les cendres du premier d'entre eux qui viendrait à mourir.
Trente ans plus tard, manu et sam sont encore de ce monde, pas michel. manu débarque donc à new york avec les cendres de michel, et part à la recherche de sam qui a disparu. mais le mythe forgé à l'adolescence a lui aussi vieilli. les souvenirs se brouillent, le sud ressemble à une légende que les touristes piétinent, l'image de sam devient aussi incertaine que ses traces, tandis que le blues accompagne manu dans un périple halluciné, jusqu'à un ultime face à face.
Nice, mai 1968. Frédéric Corniglion revient après dix ans d'Afrique. Chez les ouvriers et les étudiants, la révolte n'épargne pas Nice et ses facs.
Dominique, son ex-femme, lui apprend que Sophie, leur fille, ne donne plus de nouvelles depuis des mois. Elle fréquentait un étudiant, un certain Thomas. Inquiet, Frédéric contacte le commissaire Pancrazi, ancien RG. Le policier lui révèle les activités militantes de Sophie (distribution de tracts.), son appartenance à l'Union de la Jeunesse Marxiste Communiste et Léniniste.
En même temps, le cadavre d'un prof de la fac de lettres, Blanc-Dumont, est découvert sur une plage. Frédéric poursuit ses recherches. Il va voir les membres de l'Union, et rend visite à Corinne Duval, la colocataire de sa fille. Là, la jeune femme lui dit avoir reçu un homme à l'air méchant, et insistant pour avoir des nouvelles de Sophie.
Avec son équipier Casanova, Pancrazi investit la fac. Quelques étudiants en colère, un directeur rétif, et une info : Blanc-Dumont fréquentait des cercles néo-nazis.
«Pourquoi n'ai-je pas fui alors qu'il m'était encore facile de le faire ? Je ne sais pas. Sans doute était-ce ce mélange enivrant de puissance et d'impunité qui me traquait, depuis que j'avais décidé d'être le marionnettiste de ma vie et de celle des autres.»Manipulateur, sans scrupules, Antoine Giordano est devenu un véritable tueur à la solde de la haine. Aujourd'hui, du fond de sa cellule, il veut savoir, il veut comprendre ce qui l'a amené là.
1968. Dans une salle de cours de la faculté de Censier, Jean Pons forme avec sept camarades le noyau dur du Parti marxiste-léniniste qui va faire triompher la Révolution en France.2001. Dans le sud de la Bretagne, Joseph Padelec, dont le nom de guerre a été Jo Randa, rentre de sa veille de gardien de phare et est accueilli à sa descente de bateau par son ancien chef de réseau.Pons travaille pour le cabinet du Président de la République et se meurt d'un cancer. Il charge Randa d'une mission délicate : retrouver les six autres membres du groupe et leur distribuer leur héritage - l'or des services secrets chinois qui devait servir à financer leurs actions terroristes. Il devra aussi identifier le traître qui a dénoncé le groupe et provoqué sa dissolution.De Lorient à Dublin, de Nice à Bamako, Randa remonte le temps. Et, recherchant son armée morte, retrouve le fil de sa vie. Inventaire des trajectoires et dérives personnelles, retour sur les années de plomb, mort des utopies, terminus des illusions, un destin d'homme émerge des ombres du passé.
«J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable.» À travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante «ordinaire». Ou comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.
Manu sort du lycée, il est seul et ils sont cinq. Ses vêtements ne les intéresssent pas, ils prennent son sac à dos. Pas grand-chose en somme... Mais quand il s'aperçoit que son médaillon fétiche est resté dedans, Manu n'hésite pas : il part sur les traces de ses agresseurs. En s'enfonçant en pleine nuit dans leur territoire, la banlieue Nord de Paris, il est loin d'imaginer ce qui l'attend...
Lorsque son évêque l'informe qu'il doit quitter sur le champ sa petite paroisse de Boussouma, au fin fond du Burkina Faso, pour répondre à une convocation du Saint-Siège, le père Swift se doute bien que les ennuis vont commencer. Rattrapé par son passé, l'ancien activiste entré dans les ordres va devoir reprendre du service, au service de sa Sainteté. Dans une principauté plus infernale que paradisiaque - toute ressemblance avec des principautés existant ou ayant existé serait totalement fortuite -, le missionnaire en mission spéciale va retrouver les automatismes d'antan et démontrer que sacerdoce peut rimer avec plaies et bosses. Dans la tradition des grands romans d'espionnage, Patrick Raynal brouille les frontières du bien et du mal dans un écheveau enlevé, cocasse et réjouissant.
Philippe Clerc, septuagénaire niçois, se réveille auprès d'une jeune femme, dans un lit qui n'est pas le sien. La belle, trop belle pour être sa conquête, est morte. Clerc ne se souvient de rien. Emprisonné, il entend ce nom : Masséna, et comprend qu'il a été piégé. Massena... son vieux pote de l'université, son frère d'armes, devenu chef d'une des mafias locales, et six pieds sous terre depuis deux ans. Nous sommes à Nice à l'approche des élections. Mafieux et politiques se confondent dans la guerre sans merci qui oppose les prétendants à la mairie... Mais pourquoi, l'entrainer, lui, Philippe Clerc, dans cette histoire ? Pris dans les rouages d'une machination infernale, au risque de se renier, il enquête pour sauver sa peau.
Dans ce polar social au rythme trépidant, truffé d'un cynisme savoureux, Patrick Raynal décortique avec brio la ville de Nice et ses milieux affairistes. Trente ans après Fenêtre sur femmes auquel L'Âge de la guerre emprunte les personnages, la plume de l'auteur n'a rien perdu de son talent poétique et brutal.
«Louis Seize... Déjà, tu parles d'un nom pour un flic ! Tu perds la tête facilement... Ou, du moins, quand tu perds tes illusions, tu fais systématiquement le contraire de ce qu'on voudrait que tu fasses. Par exemple, une attaque à main armée. Alors tu prends cinq ans. Ferme. Et en prison, tu apprends à être malin, à défaut de reprendre le droit chemin, qui, dehors, est plutôt tortueux, traverse Nice, une ville où tout se récupère, tout se digère, tout change, où les honnêtes d'hier font les pourris de demain, où les donneurs de leçons ne retiennent jamais celles qu'ils ont données. Alors toi, Louis Seize, bille en tête, tu te recognes une montée à l'échafaud.»
«Ma mère était juive, c'est ce qui explique qu'elle a passé toute la
Seconde Guerre mondiale dans la cave d'un mec dont elle était
tombée amoureuse en 1940. Le type était chanteur d'opéra et il avait
quitté Budapest avec ma mère dans ses bagages. En débarquant à la
gare de l'Est, elle en avait déjà plus que marre d'un amant qui jouissait
en bramant l'ouverture de Tannhaüser.»
Au fil de ces nouvelles, le passé peut parfois nous rattraper... Ou bien
on s'y engouffre délibérément pour exerciser les non-dits.
Ainsi, un vieil Américain proche de la mort essaie de retrouver cette
Française avec qui il a, jadis, partagé des projets.
Un homme reçoit une lettre d'une femme qu'il a aimée, et part à sa
recherche comme si elle était encore vivante.
Un autre se rend à Paris pour retrouver le ténor hongrois qui l'a toujours
empêché de rêver...
Autant d'histoires qui portent en elles une même clé : la quête de la
vérité conduit toujours à la sérénité.
Quand on demande à Sam Kowalsky de convoyer vers New York une partie de l'argent disparu dans les égouts de Nice, il ne pense, bien sûr, qu'à le garder.L'ennui, n'en déplaise au bon sens populaire, c'est que l'argent a quelquefois une odeur et que celui-ci sent assez fort pour traîner derrière lui le ban et l'arrière-ban des charognards des deux villes.Des égouts de la Ville Blanche aux artères de la Grosse Pomme, Sam va jouer les leurres dans une course où mensonges et coups bas sont les seules règles. De quoi vous dégoûter de l'argent facile !
C'est l'envers de la ville blanche. Ni palmiers, ni lauriers roses. Mais des usines et des cités qui se mirent dans le lit d'une rivière sèche. Pourtant le terrain y vaut suffisamment cher pour qu'on y tue autant qu'à l'ouest. Finalement Nice est à l'image de la mer qui la borde : bleue ou opaque selon qu'on s'y baigne ou qu'on s'y noie.
SOS RACISME
Un chalutier saute en pleine rade de Lorient sur une mine allemande. Cinquante ans après la fin de la guerre ? Quand le passage a, depuis belle Iurette, été emprunté des milliers de fois par des centaines de navires ?...
C'est louche... Assez pour que le Poulpe décide de déguster sur place les fruits de mer de la presqu'île de Kerletu. Un petit tour chez Pedro pour récupérer de l'artillerie... Et le voilà parti sur sa bécane, une superbe Norton Commando !
Pas pour une promenade digestive ! A Kerletu, on éclate la tête des individus suspects à coups de roulement à billes... Quelqu'un en veut à ce petit village, niché entre granit et océan. Mais qui ? Et surtout, qui arrêtera le carrelage du vieux druide ?