Icône de la révolution, Rosa Luxemburg a toujours défendu - derrière les barreaux et sur les barricades - la cause des plus faibles. Dans ses lettres à ses compagnons et amies, elle revendique une farouche et heureuse liberté et s'adonne à l'art d'une joie éblouie.
Une femme qui fit le choix de la vérité et lutta avec passion pour qu'elle soit synonyme de beauté.
Ce recueil accessible à toutes et tous, propose une sélection de lettres où Rosa Luxemburg aborde des sujets très variés, toujours attentive au monde qui l'entoure, aux souffrances, aux événements qu'elle observe, et surtout gardant toujours l'espoir d'une révolution qui amènerait un monde meilleur. Elle voulait « vivre pleinement », et elle souhaitait changer la société afin que chacun·e puisse y vivre harmonieusement.
Pour ses positions radicalement pacifistes, Rosa Luxemburg fut arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises entre 1915 et 1919, pour être bientôt assassinée, à coups de crosse de fusils et d'une balle dans la tête, avant que son corps soit jeté dans un canal. Le même jour, Karl Liebknecht, avec lequel elle a fondé la Ligue spartakiste, connaîtra le même sort. C'est à la femme de ce dernier, Sonia, que sont adressées ces Lettres de prison. À son plus grand étonnement, certainement, le lecteur y découvrira un véritable hymne, sans nul autre pareil, à la vie comme à la nature. D'un stoïcisme incomparable, en effet, Rosa Luxemburg s'attache, au fil des jours, aux mouvements du ciel et de ses couleurs, aux animaux, aux plantes qui peuvent l'entourer et qu'elle observe avec tendresse et félicité. Rien ne lui est indifférent, un moindre bourdonnement, la forme d'une pierre, les signes infimes du passage des saisons... Ce sont là des pages violemment émouvantes, d'une douceur sans équivalence. On pourrait presque dire : d'un grand bonheur. En ce sens, Marcel Conche a-t-il sans doute pleinement raison de noter que la sympathie de Rosa pour toutes les formes de la vie est si forte qu'elle trouve un réconfort dans la pensée que, quoi qu'il en soit de l'avenir de l'homme, des échecs humains, y compris de l'échec possible de la révolution, il y aura toujours la vie.
Cet essai est un classique du marxisme. Rosa Luxemburg (1871-1919), théoricienne et révolutionnaire allemande, prend vivement parti contre ce qu'on appelait alors le « révisionnisme », comme elle marquera plus tard son désaccord avec Lénine sur la question de l'organisation du parti. Eduard Bernstein incarne à ses yeux le courant opportuniste, qui cherche à donner une assise théorique au réformisme, qui défend l'idée que l'on peut améliorer la société par des modifications légales progressives, en restant dans le cadre institutionnel, plutôt que par la révolution.
Rosa Luxemburg soutient au contraire qu'il n'y a pas d'autre voie d'accès au socialisme que par la révolution, c'est-à-dire par la transformation radicale et violente de la société. Derrière des querelles datées, des argumentations désuètes, des visions certes dépassées, demeurent une question non résolue, qui agite encore les esprits : le capitalisme est-il améliorable graduellement ? Et donc faut-il se résoudre, par réalisme, au triomphe de la social-démocratie ?
en toute chose, rosa luxemburg répugnait à la tiédeur.
s'emparant d'un fait divers (l'empoisonnement mortel d'une centaine de miséreux par de la nourriture avariée, dans un asile de nuit berlinois), rosa luxemburg dénonce, avec verve et passion, la logique d'un système qui assure dans le même temps la prospérité indécente d'une poignée de privilégiés et jette dans la misère noire une frange croissante du peuple. c'est un certain ordre social qui assassine.
c'est l'indifférence générale qui en couvre les forfaits. un texte d'une actualité brûlante. " brusquement le spectre horrible de la misère arrache à notre société son masque de correction et révèle que cette pseudo-honorabilité n'est que le fard d'une putain. brusquement sous les apparences frivoles et enivrantes de notre civilisation, on découvre l'abîme béant de la barbarie et de la bestialité.
" (1912) les "lettres de ma prison" sont adressées à sonia liebknecht, la compagne de karl liebknecht.
Le capitalisme tend à se répandre sur le globe et à détruire toutes les autres formes économiques, n'en supportant aucune à côté de lui. Et pourtant il est en même temps la première forme économique incapable de subsister seule, à l'aide de son seul milieu. Ayant tendance à devenir une forme mondiale, il se brise à sa propre incapacité d'être cette forme mondiale. Il offre l'exemple d'une contradiction historique qui, à un certain degré de développement, ne peut être résolue que par l'application des principes du socialisme, c'est-à-dire par une forme économique qui est par définition une forme mondiale harmonieuse, fondée sur la satisfaction des besoins de l'humanité travailleuse.
Ouvrage majeur de Rosa Luxemburg, écrit en 1913, L'Accumulation du capital est le premier texte de l'économie politique marxiste à formuler une théorie d'ensemble de l'impérialisme. En montrant la nécessité inscrite au coeur du mode de production capitaliste de s'étendre à l'échelle du monde en asservissant des territoires non capitalistes et leurs populations, il éclaire les mécanismes qui allaient bientôt déclencher la grande guerre pour le repartage du monde.
Rosa Luxemburg (1871-1919), née en Pologne russe en 1871, est l'une des principales militantes et théoriciennes du mouvement ouvrier international avant et pendant la Première Guerre mondiale. Elle enseigne l'économie politique de 1907 à 1913 à l'école du parti social-démocrate allemand de Berlin. Elle maintient lors du premier conflit mondial un internationalisme intransigeant qui lui vaut d'être emprisonnée de façon quasi continue jusqu'à sa libération par la révolution de novembre 1918. Avec le groupe Spartakus, elle se lance dans une intense activité révolutionnaire jusqu'à son assassinat le 15 janvier 1919 par les corps francs.
Table des matières - De France - Le socialisme à la Guadeloupe - Sur le mouvement des cheminots français - Le 16e congrès national du parti ouvrier français 6 - Salaires de misère des capitalistes et bienfaits capitalistes en France - La Conférence des municipalités et conseils municipaux socialistes de France - Activité des socialistes français au sein des conseils généraux - Aperçu de l'activité subversive des socialistes français au sein des conseils municipaux - Sur l'Affaire Dreyfus - Une conférence des conseils municipaux socialistes de France - Le IXe congrès annuel de la Fédération nationale des syndicats et corporations de France - La crise en France - Misère des fonctionnaires en France - La statistique démographique en France - La science professorale française sur le marxisme - Une question tactique - Sur le congrès d'unification français - L'unification française - Consultation internationale - La crise socialiste en France - Au sujet du congrès d'unification français - Après le congrès - L'unification socialiste en France - La conclusion de la crise socialiste en France - Les résultats des élections en France - Enquête sur l'anticléricalisme et le socialisme. Réponse - Discours sur la tactique socialiste - Le ministre bouté hors du parti - Chacun pour soi - Dans la tempête - L'unification des socialistes français - Le vieux problème - Lettre ouverte à Jaurès - Le 1er mai et la lutte de classe - La nouvelle armée - La victoire socialiste jugée par Rosa Luxemburg
« La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d'un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n'est pas la liberté. La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. » Rosa Luxemburg, 1917.
Emprisonnée, la théoricienne marxiste Rosa Luxemburg étudie le déroulement de la Révolution russe et en tire les leçons. Son enthousiasme et son soutien total au bolchévisme ne sont néanmoins pas exempts de critiques, notamment en ce qui concerne l'autoritarisme du régime mis en place par Lénine. Ce travail d'analyse ne sera pas achevé, et ses notes ne seront publiées qu'après sa mort. À chacun, donc, d'interpréter ce qui relève d'une pensée en mouvement de ce qui est jugement définitif.« La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d'un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n'est pas la liberté. La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. » Rosa Luxemburg, 1917.
Emprisonnée, la théoricienne marxiste Rosa Luxemburg étudie le déroulement de la Révolution russe et en tire les leçons. Son enthousiasme et son soutien total au bolchévisme ne sont néanmoins pas exempts de critiques, notamment en ce qui concerne l'autoritarisme du régime mis en place par Lénine. Ce travail d'analyse ne sera pas achevé, et ses notes ne seront publiées qu'après sa mort. À chacun, donc, d'interpréter ce qui relève d'une pensée en mouvement de ce qui est jugement définitif.
De 1907 à 1913, Rosa Luxemburg, militante et théoricienne de la gauche révolutionnaire, donne des cours d'économie politique à l'école centrale du parti social-démocrate d'Allemagne. Alors que ce dernier se montre de plus en plus complaisant à l'égard d'un système qui conduit tout droit à la Première Guerre mondiale, Rosa Luxemburg fait ressortir les contradictions insurmontables du capitalisme, son inhumanité croissante, mais aussi son caractère transitoire. Son regard acéré, qui ne perd jamais de vue les avancées scientifiques et critiques des penseurs de son temps, embrasse les formes d'organisations sociales les plus variées, depuis le « communisme primitif » jusqu'au dernier-né des modes d'exploitation, le capital « assoiffé de surtravail ». Dans ces leçons, qui s'inscrivent dans le droit-fil de la critique de l'économie politique de Marx comme du « Manifeste communiste », elle nous met face à l'alternative qui s'impose aujourd'hui avec plus d'insistance que jamais : socialisme ou chute dans la barbarie ! Dans la postface, Louis Janover (collaborateur de Maximilien Rubel à l'édition des « oeuvres » de Karl Marx dans la « Bibliothèque de la Pléiade »), restitue toute sa portée critique à la pensée de Rosa Luxemburg. Une nouvelle introduction des éditeurs, une synthèse sur « L'intégralité d'une oeuvre » et, en appendice, chronologie, notices et dessinent le cadre historique et politique de la vie de cette internationaliste irréductible.
Rédigée en 1915 en prison, La Crise de la social-démocratie, plus connue sous l'appellation de « Brochure de Junius », est complétée dans ce volume par les articles et discours du groupe Die Internationale (traduits pour la première fois) ainsi que les interventions de Rosa Luxemburg dans le cadre de l'Internationale socialiste. L'ensemble constitue un réquisitoire implacable contre la guerre et l'abandon du terrain de classe par la IIe Internationale. C'est aussi une exhortation lucide adressée au prolétariat à prendre toute la mesure de cette bifurcation historique que représente août 1914. Notre présent reste prisonnier de l'alternative posée depuis lors : révolution socialiste ou enfoncement dans la barbarie.
Ce choix de textes articule trois moments de la pensée de rosa luxemburg : l'analyse de la révolution russe, l'enrichissement de sa théorie de la révolution et l'élaboration d'une stratégie pour la révolution allemande et mondiale.
Dès 1911, les dissensions entre rosa luxemburg et lénine avaient suscité de vigoureuses altercations. avec la guerre, ces divergences se révèlent fondamentales puisqu'elles opposent deux conceptions différentes de la révolution. " source de lumière morale à l'est " et démonstration de la possibilité d'une révolution prolétarienne, la révolution russe n'apparaît cependant pas à rosa luxemburg comme un modèle à imiter.
Confrontation d'une théorie avec une expérience pratique, cette critique s'interroge au fond sur les perspectives d'une révolution mondiale. rosa luxemburg perçoit, dès 1918, les faiblesses du modèle de la russie révolutionnaire, menacée par son isolement et son sous-développement, et ne conçoit le triomphe de la révolution qu'avec le réveil de la conscience du prolétariat allemand et, plus largement, européen.
Ce n'est que dans les années 1920 et 1930 que des militants de différents courants socialistes ont voulu publier en français certains textes de Rosa Luxemburg jugés importants dans le contexte des conflits qui traversaient les mouvements socialiste et communiste. Depuis 1946, les Cahiers Spartacus ont tenu à les conserver disponibles.
Si ces textes conservent un intérêt, ce n'est pas seulement par la lumière qu'ils jettent sur ces conflits qui ont façonné en bonne partie le XXe siècle, ou à cause de la personnalité et du destin exceptionnels de leur auteur. C'est aussi par la réflexion qu'ils continuent à fournir sur la possibilité et les conditions du progrès social dans nos sociétés : pour Rosa Luxemburg, ce but final qu'elle visait, n'était rien d'autre « la transformation sociale de l'ordre existant ».
Trois étapes de la réflexion et des combats de Rosa Luxemburg sont illustrées dans ce recueil.
Ce choix de lettres et de textes est extrait de la correspondance écrite par Rosa Luxemburg en prison de 1915 à 1919. Ces extraits reflètent la vigueur de la pensée tout autant que la sensibilité de l'écrivain qu'était Rosa Luxemburg. "En réalité, je traverse actuellement une passe assez dure. C'est exactement comme l'an dernier, Barminstrasse : pendant sept mois je tiens bon, et le huitième mes nerfs flanchent tout à coup.
Chaque jour à passer devient un petit sommet qu'il faut gravir ; la moindre bagatelle m'irrite douloureusement. En effet, dans cinq jours il y aura huit mois pleins de ma deuxième année de solitude. Ensuite, sûrement comme l'an dernier, la vie reprendra ses droits, d'autant qu'on s'approche du printemps. Du reste, tout serait bien plus facile à supporter, si je n'oubliais pas la loi fondamentale que je me suis fixée comme règle de vie : être bon, voilà le principal ! Etre bon tout simplement.
Voilà qui englobe tout et qui vaut mieux que toute l'intelligence et la prétention d'avoir raison..."
De 1907 à 1913, Rosa Luxemburg donne des cours d'économie politique à l'école du parti socialdémocrate allemand. Alors que ce dernier se montre de plus en plus complaisant à l'égard d'un système qui conduit tout droit à la Première Guerre mondiale, Rosa Luxemburg fait ressortir les contradictions insurmontables du capitalisme, son inhumanité croissante, mais aussi son caractère transitoire. Appuyé sur les avancés scientifiques et critiques de son temps, son regard embrasse les formes d'organisations sociales les plus variées, depuis le "communisme primitif" jusqu'au dernier-né des modes d'exploitation, le capital "assoiffé de surtravail". Dans ces leçons, qui s'inscrivent dans le droit-fil de la Critique de l'économie politique de Marx comme du Manifeste communiste, elle pose la question qui resurgit aujourd'hui avec plus d'insistance que jamais : socialisme ou chute dans la barbarie !
La guerre mondiale ne sert ni la défense nationale ni les intérêts économiques ou politiques des masses populaires quelles qu'elles soient, c'est uniquement un produit de rivalités impérialistes entre les classes capitalistes de différents pays pour la suprématie mondiale. (...) Les intérêts nationaux ne sont qu'une mystification. (...) La paix mondiale ne peut être préservée par des plans utopiques ou foncièrement réactionnaires, tels que des tribunaux internationaux de diplomates capitalistes, des « alliances politiques européennes » (...). On ne pourra pas éliminer ou même enrayer l'impérialisme, le militarisme et la guerre aussi longtemps que les classes capitalistes exerceront leur domination de classe de manière incontestée. Le seul moyen de leur résister avec succès et de préserver la paix mondiale, c'est la capacité d'action politique du prolétariat international et sa volonté révolutionnaire de jeter son poids dans la balance.
Rosa Luxemburg fut une des figures lumineuses du mouvement socialiste au début du siècle, une des seules à s'être opposée à la guerre de 14-18.
Pour cela, elle passa presque toute la guerre dans les prisons d'Allemagne. Pendant ces années, elle écrivit quantités de lettres à ses amis; il y est peu question de politique, ce sont surtout des incitations à vivre, à rester bon " malgré tout et le reste ", à rester humain. C'était une amie comme on rêverait d'avoir, tendre, solaire, vaillante, ouverte, et si gaie malgré le cachot; à se demander qui, d'elle ou des autres, était le plus emprisonné.
Moi, je n'ai jamais rien lu qui rende aussi heureux
Fast alle bisherigen Schriften und Äußerungen des internationalen Sozialismus über die Frage des Massenstreiks datieren aus der Zeit vor der russischen Revolution, dem ersten geschichtlichen Experiment mit diesem Kampfmittel auf großter Skala. Daher erklärt sich auch, daß sie meistenteils antiquiert sind. In ihrer Auffassung stehen sie wesentlich auf demselben Standpunkt wie Friedrich Engels, der 1873 in seiner Kritik der Bakunistischen Revolutionsmacherei in Spanien schrieb:
»Der allgemeine Streik ist im Bakunistischen Programm der Hebel, der zur Einleitung der sozialen Revolution angesetzt wird. Eines schonen Morgens legen alle Arbeiter aller Gewerke eines Landes oder gar der ganzen Welt die Arbeit nieder und zwingen dadurch in längstens vier Wochen die besitzenden Klassen, entweder zu Kreuze zu kriechen oder auf die Arbeiter loszuschlagen, so dß diese dann das Recht haben, sich zu verteidigen und bei dieser Gelegenheit die ganze alte Gesellschaft über den Haufen zu werfen. Der Vorschlag ist weit entfernt davon, neu zu sein; franzosische und nach ihnen belgische Sozialisten haben seit 1848 dies Paradepferd stark geritten, das aber ursprünglich englischer Rasse ist. Während der auf die Krise von 1837 folgenden raschen und heftigen Entwicklung des Chartismus unter den englischen Arbeitern war schon 1839 der »heilige Monat« gepredigt worden, die Arbeitseinstellung auf nationalem Mßstab (siehe Engels: »Lage der arbeitenden Klasse«, zweite Auflage, Seite 234), und hatte solchen Anklang gefunden, dass die Fabrikarbeiter von Nordengland im Juli 1842 die Sache auszuführen versuchten. - Auch auf dem Genfer Allianzistenkongreß vom 1. September 1873 spielte der allgemeine Streik eine große Rolle, nur wurde allseitig zugegeben, dass dazu eine vollständige Organisation der Arbeiterklasse und eine gefüllte Kasse notig sei. Und darin liegt eben der Haken. Einerseits werden die Regierungen, besonders wenn man sie durch politische Enthaltung ermutigt, weder die Organisation noch die Kasse der Arbeiter je soweit kommen lassen, und anderseits werden die politischen Ereignisse und die Übergriffe der herrschenden Klassen die Befreiung der Arbeiter zu Wege bringen, lange bevor das Proletariat dazu kommt, sich diese ideale Organisation und diesen kolossalen Reservefonds anzuschaffen. Hätte es sie aber, so brauchte es nicht den Umweg des allgemeinen Streiks, um zum Ziele zu gelangen.«