Mille Et Une Nuits
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« Il faut résister aux occupations et, loin de les poursuivre, les repousser toutes. » De la Rome antique à nos sociétés ultra-connectées, Sénèque nous enjoint à ménager un temps pour l'otium, l'oisiveté comme un exercice philosophique qui nous aide à mieux nous comprendre et appréhender le monde qui nous entoure. Cette contemplation méditative serait la forme la plus haute d'action.
Traduction du latin par Joseph Baillard.
Édition établie par Cyril Morana. -
La vie n'est pas trop courte, c'est nous qui la perdons. Voilà le message que nous adresse Sénèque, dont la sagesse résonne profondément dans nos existences.Par l'évaluation de ce qu'est une vie vraiment vécue, le penseur antique débusque toutes sortes de futilités qui nous accaparent sans bénéfice. Il dessine ainsi un chemin pour vivre raisonnablement heureux.Traduit du latin par Xavier Bordes
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Sénèque, philosophe latin né à Cordoue, a vécu entre le Ier siècle avant et le Ier siècle après Jésus-Christ. Il suit des études de réthorique et de philosophie à Rome mais est contraint à l'exil en 41 avant J.-C. À son retour à Rome, il devient le précepteur du jeune Néron et compose une satire excessivement mordante de sa société. Dans ces lettres, il s'adresse à son vieil ami Lucilius. D'origine modeste, Lucilius parvient, à force de mérites, au rang de chevalier, puis de procurateur de Sicile, au moment de sa correspondance avec Sénèque. Quoiqu'amis de longue date, Lucilius est plus jeune que Sénèque, il est donc tout à sa place dans son rôle de disciple. C'est durant les quelques mois précédant son suicide que Sénèque rédige cette correspondance sous la forme d'un recueil d'écrits moraux.
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Conseiller de Néron après avoir été son précepteur, Sénèque est l'un des détenteurs du pouvoir impérial. Lorsqu'il rédige ce court traité, vers 58 après J.-C., il adresse une réponse à tous ses détracteurs, envieux de sa fortune, qui voient en lui un stoïcien de luxe.
Comment douter que son aspiration au souverain bien et à la vertu soit sincère ? Comment ne pas entendre l'avertissement adressé à tous ceux qui se laissent gouverner par la débauche et la recherche du plaisir ? -
« Luttez contre vous-même. Qui ne peut vaincre la colère est à demi vaincu par elle. Si elle fermente au fond de l'âme, étouffez ses premiers symptômes. Il nous en coûtera de pénibles efforts, car cette passion veut faire explosion, jaillir des yeux en traits de flamme, bouleverser toute la face humaine. Repoussons-la jusqu'au fond de notre âme, qu'elle soit maîtrisée, et non maîtresse.» Dans son traité La Colère, rédigé en 41 après J.-C., Sénèque instruit, en bon stoïcien, le procès de cette passion destructrice. Le philosophe met notamment en garde contre ses effets sur le plan politique et dénonce la tyrannie, à laquelle les gouvernants ne devraient pas se laisser aller.
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Au travers de son expérience exceptionnelle, Sénèque cherche comment prolonger la vie humaine en la débarrassant des mille futilités qui l'encombrent sans lui apporter de richesse supplémentaire. Il nous aide ainsi à évaluer ce qu'est une vie vraiment vécue.
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Principal conseiller de Néron dont il a été précepteur, en charge des affaires de l'Empire, Sénèque se tient à l'écart des intrigues de cour et préfère se consacrer à la rédaction de traités philosophiques. Il dédie La Tranquillité de l'âme à Sérénus, jeune homme venu à Rome faire carrière, mais heuré par la rudesse des moeurs du pouvoir : troublé, irrésolu, Sérénus ne parvient pas à recouvrer son équilibre psychologique. Sénèque lui enseigne le stoïcisme et lui prodigue force conseils afin qu'il trouve la paix intérieure grâce à une véritable thérapie de l'âme.
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Les consolations à Helvia ; ma mère
Sénèque
- Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 2 Octobre 2002
- 9782842056988
A peine remis du décès de son fils, Sénèque tombe en disgrâce. Il est contraint à l'exil par l'empereur Claude en 41 après J.-C. ; il doit rejoindre la Corse, sa nouvelle résidence assignée. Cette condamnation plonge Helvia, sa mère, dans la plus violente des peines.
Sénèque rédige cette lettre pour consoler une mère éplorée et rappeler à l'opinion l'injustice dont il est victime. En rassérénant Helvia, il ne cherche pas moins à se consoler lui-même de cette mise à l'écart, à se convaincre, en bon stoïcien, que l'exil n'est rien pour le sage qui n'a d'autre patrie que l'univers.
Rarement le stoïcisme aura été aussi humain. Si l'homme transparaît constamment au fil des pages, la consolation se fait chez Sénèque exercice philosophique.