Cet ouvrage traite tour à tour du pourquoi et du comment intégrer le développement durable dans la gestion des entreprises : la gouvernance d'entreprise et ses implications en terme de développement durable , la finance responsable et la montée en puissance des fonds éthiques et des agences de notations , le développement durable comme outil de cohérence organisationnelle , la place du développement durable au sein de la stratégie des entreprises , la responsabilité sociale des entreprises et ses enjeux sociaux , le marketing éthique des entreprises. Ce livre offre aux étudiants (écoles de commerce, d'ingénieurs, d'IUT, de BTS, d'université, etc.) et aux professionnels une information pratique et accessible pour appréhender la gestion des entreprises et comprendre l'essentiel du développement durable.
"Dès sa naissance, le roman a été perçu comme un genre « roturier ». Et si ce jugement était plus profond qu'il n'y paraît ? Le Roman de la démocratie repose sur l'hypothèse qu'il existe une démocratie interne au roman et que celle-ci fournit un équivalent des expériences fondatrices de la démocratie : en témoignent les fictions de socialisation, la recherche d'un contrat égalitaire avec le lecteur, la promotion littéraire de la langue commune - ces modes constitutifs du genre romanesque.
Des oeuvres aussi diverses que celles de Diderot, Balzac, Dickens, Flaubert, Gide, Barrès, James ou Virginia Woolf permettent de suivre la construction, la mise en cause et la suspension de cette démocratie imaginaire. Selon l'hypothèse ultime de l'auteur, l'interruption des procédures contractuelles caractériserait, au XXe siècle, des récits affectés par le phénomène totalitaire, qu'ils soient sous influence idéologique (Céline, Aragon) ou simplement récits de terreur (Camus, Perec) : que devient le roman de la démocratie lorsque la démocratie disparaît ?"
Personne n'est sorti de la dernière bataille indemne. Flint est en colère contre le monde entier, Jaxon est en train de changer et je ne le reconnais plus et Hudson a érigé un mur que je ne suis pas sûr de pouvoir abattre un jour.
La guerre approche, à présent, et nous ne sommes pas prêts. Il va nous falloir une armée pour espérer gagner. Mais tout d'abord, j'ai besoin d'éclaircissements sur mes ancêtres. Des éclaircissements qui pourraient bien révéler qui est le vrai monstre parmi nous. Et ce n'est pas peu dire dans un monde rempli de vampires assoiffés de sang, de gargouilles immortelles et d'une antique bataille entre deux dieux.
Aucun d'entre nous n'a la garantie d'être encore debout une fois la poussière retombée, mais si nous voulons sauver ce monde, je n'ai pas le choix. Je vais devoir embrasser toutes les parts de moi... même les parts qui m'effrayent le plus.
Qu'est-ce que l'amour ?
Ce n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion.
C'est un peu tout cela et son contraire.
L'amour est instable, changeant, précaire. Imparfait.
C'est pourquoi il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires grandioses et de nos vies ordinaires.
Pour la plupart des gens, obtenir son bac est un accomplissement. Pour Hudson et moi, cela signifie que nous ne sommes plus sous la protection du lycée Katmere... et que Cyrus, le mauvais roi vampire, est libre de nous arrêter pour des crimes que nous n'avons pas commis. Nous voilà à l'Aethereum, la prison pour créatures surnaturelles. Nos camarades de cellule sont terrifiants... et les gardiens encore plus. Pourtant, nous devons nous évader coûte que coûte car nos amis comptent sur nous... et sans mon aide, Jaxon dépérira. Allons-nous réussir à nous libérer du sort inviolable qui nous retient ici ? Sachant qu'une fois dehors, il faudra vaincre Cyrus ?
Mon monde a basculé le jour où j'ai atterri au lycée Katmere. Me voilà, simple mortelle, au milieu de vampires, de loups-garous, et autres êtres surnaturels. Une seule chose semble unir ces créatures de la nuit : elles me détestent. Au point d'espérer ma mort ?
Que faire, alors, de Jaxon, l'énigmatique vampire dont je ne peux me détacher ? Avec ses souffrances ancestrales, ce séduisant immortel m'attire plus que de raison. Pourtant, me rapprocher de lui pourrait bien mettre tout le monde en danger...
Et si quelqu'un voulait m'utiliser comme appât ?
Ça y est, je craque. J'ai atteint mon point de rupture : non seulement je m'apprête à passer mon bac dans un lycée pour créatures surnaturelles, mais en plus ma situation amoureuse est plus embrouillée que jamais. Pour couronner le tout, la Sangsue vient de nous annoncer une nouvelle aussi dévastatrice qu'une bombe nucléaire. Jaxon est devenu plus froid que le blizzard ; Hudson est recherché par la police et le Cercle se déchire au sujet de mon accession au trône.
Après tout, à quoi je m'attendais ? La vie à Katmere a toujours été intense, non ?
Grace est totalement désorientée. Depuis qu'elle est de retour à l'Académie, des souvenirs lui reviennent, tels des flashs, d'une vie qu'elle n'a pas vécu ; ou du moins dont elle n'a pas le souvenir. Acceptant peu à peu cette part d'incertitudes, tout est remis en cause lorsque Hudson revient en force. Mais des événements bien pires l'attendent... Une guerre de pouvoir éclate entre le Cercle et la Cour des Vampires. Et puisqu'il ne manquait plus que ça, un mal indicible rôde, mettant à mal la vie de chacun. Pour sauver ses proches, Grace devra faire des sacrifices, dont certains pourraient s'avérer mortels...
À l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a toujours une idée philosophique de l'homme. L'« animal rationnel » de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles. À l'âge classique, la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique. Au siècle passé, les sciences humaines prenaient pour objet le « sujet assujetti » du structuralisme. Enfin, le vivant défini par ses « capacités cognitives » marque la victoire actuelle des neurosciences.
Chaque définition de l'homme charrie son lot de croyances morales et d'idéologies politiques. Au fondement de l'esclavage ou du patriarcat, derrière le châtiment promis aux homosexuels ou à la condamnation de l'homophobie, à la racine des droits humains ou de l'antispécisme, il y a forcément une conception de l'être humain.
Aujourd'hui, on fait de l'homme un « vivant comme les autres ». L'« animal rationnel » n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on croit dépassé.
Professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure, Francis Wolff est notamment l'auteur dans la collection « Pluriel » de Penser avec les Anciens (2016), Pourquoi la musique ? (2019), Dire le monde (2020) et Plaidoyer pour l'universel (2021).
Un texte précieux et puissant de Francis Wolff qui, contre le relativisme de notre temps, grâce à la limpidité des idées et la force des arguments, fonde un humanisme reposant sur l'universalité.
Alors que l'unité de l'humanité s'impose dans les consciences, elle recule dans les représentations : nationalismes, xénophobies, radicalités religieuses. L'universel est accusé de toutes parts : il serait oublieux des différences, en somme il serait trop universel. Ou il ne serait que le masque du plus fort : du patriarcat, de l'Occident ou de l'anthropocentrisme.
Contre ces replis, il faut que les idées universalistes retrouvent leur puissance mobilisatrice et critique.
Contre la dictature des émotions et des opinions, défendre la raison scientifique. Contre l'empire des identités, refonder une éthique de l'égalité et de la réciprocité.
L'humanité, seule source de valeurs, n'est pas seulement l'ensemble des êtres humains. C'est aussi la qualité présente en chacun de nous et qui nous lie aux autres : non pas la capacité de communiquer qui est aussi propre à d'autres espèces, ni l'aptitude à raisonner que possèdent certaines machines, mais la faculté de raisonner en communiquant, autrement dit de dialoguer.
« La musique est l'art des sons. » De cette définition banale, retenue d'une leçon d'enfance, ce livre tire toutes les conséquences. Chemin faisant, il répond aux questions les plus simples et les plus profondes sur la musique et sur les arts. Pourquoi, partout où il y a de l'humanité, y a-t-il de la musique ? Pourquoi la musique nous fait-elle danser ? Pourquoi nous émeut-elle ? Et qu'est-ce que la beauté ?
« Une réflexion limpide et allègre sur l'essence et les sens d'un art majeur. Un livre à proprement parler extraordinaire. » Roger-Pol Droit, Le Monde des livres « Un des ouvrages les plus clairs, pertinents et enthousiasmants jamais écrits sur le sujet. » Robert Maggiori, Libération
Camp militaire de Fort Bragg, en Caroline du Nord, 1967. Trois jeunes paras s'apprêtent à finir leur formation avant de partir pour le Vietnam. Trois hommes armés de fusils qui, le jour de la fête nationale, sont chargés de monter la garde autour d'un dépôt de munitions.
Lorsque des civils s'approchent, les voici mis en joue. Ils n'étaient pourtant venus que pour alerter les soldats qu'un incendie était en train de s'étendre. Le dépôt de munitions ne tardera pas à être menacé. En réponse, pourtant, un acte absurde, le premier d'une série, ébranlera à tout jamais le destin de ces hommes.
Une approche inédite pour comprendre comment se sont construites et installées, au fil du temps, nos principales libertés, socle de notre démocratie : du droit à la justice et à la dignité humaine, aux récents droits à l'environnement sain ou à l'intimité, en passant par le droit à l'éducation, la liberté d'expression ou encore la liberté religieuse.
Cet ouvrage illustré et patrimonial révèle les grands textes qui président à ces droits fondamentaux et donne corps aux hommes et aux femmes - intellectuels, artistes, scientifiques ou politiques -, qui ont écrit cette prodigieuse histoire.
Alors que de nouveaux droits s'écrivent chaque jour, ces pages retracent la force et la fragilité de nos acquis et interrogent le subtil équilibre à trouver pour faire, encore, société.
Ce beau-livre est co-signé par :
- Laura El Makki, écrivaine, professeur à Sciences Po ;
- Nathalie Wolff, maître de conférences à l'Université UVSQ Paris-Saclay, auteure ;
- Elsa Oriol, peintre, illustratrice ;
- Pancho, dessinateur de presse, peintre.
Le jeune psychologue - ou l'étudiant en psychologie - se pose mille questions sur son avenir professionnel. Questions pratiques et pragmatiques d'une part : Comment choisir un stage ou rechercher un emploi ? Questions méthodologiques d'autre part : Comment mener un premier entretien ? Que faire lorsque le cadre n'est pas respecté ? Que faire lorsqu'un patient se tait ?
Cet ouvrage apporte des réponses à toutes ces questions. Les auteurs proposent un cheminement au coeur des préoccupations quotidiennes de l'étudiant ou du jeune psychologue : les débouchés professionnels, mais aussi le premier contact avec le patient, l'écoute, l'établissement du cadre de travail, la relation au patient, le travail en équipe ou encore les erreurs typiques du clinicien débutant à éviter...
Conçu par des professionnels confirmés, ce livre est émaillé de nombreux témoignages de « jeunes psy » qui partagent leur expérience avec le lecteur, au plus près de ses préoccupations concrètes. Cet ouvrage dresse un large panorama de situations cliniques, d'une série d'imprévus qui jalonnent ce parcours et des nombreuses interrogations du futur ou jeune psychologue. La 3e édition de ce guide devenu un ouvrage de référence.
« Que faut-il pour faire un monde ? Des noms, des verbes et des pronoms personnels. Ou plus précisément : des noms liés par des verbes pour pouvoir décrire le monde, des pronoms personnels (je, tu) liés à des verbes pour pouvoir y agir. C'est à la défense de ces thèses que ce livre est principalement consacré. » La philosophie savante s'est détournée des grands problèmes métaphysiques : qu'est-ce qui existe réellement ? pourquoi tout ce qui arrive, arrive ? peut-on tout savoir ? peut-on agir librement ? Ces questions doivent pourtant être sans cesse reprises. Elles sont ici reconstruites sur la base d'un des fils conducteurs de la pensée contemporaine : c'est le langage qui fait du réel un monde. Publié pour la première fois en 1997, Dire le monde est devenu un classique, souvent repris et discuté. Cette édition est ainsi augmentée des commentaires de six philosophes de différents pays et spécialités, Étienne Bimbenet, Jim Gabaret, Luiz Henrique Lopes dos Santos, Élise Marrou, Carlos Ulises Moulines et Bernard Sève, ainsi que des réponses de Francis Wolff.
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure, Francis Wolff est notamment l'auteur de Pourquoi la musique ? (Pluriel, 2019) et de Plaidoyer pour l'universel (Fayard, 2019).
Demeurer fidèle à la singularité et à la richesse de l'expérience humaine en y introduisant le plus de raison possible, telle est la tâche première de la philosophie. De livre en livre, depuis près de trente ans, Francis Wolff s'attelle sereinement à élaborer une philosophie au sens classique du terme, ni une simple exégèse des Classiques ni la déconstruction des systèmes. Une philosophie qui englobe une métaphysique, une théorie de la connaissance, une définition de l'être humain et toutes leurs conséquences morales, politiques et esthétiques.
Dans ce dialogue passionnant, amical et sans concession avec André Comte-Sponville, Francis Wolff invite à une traversée de son oeuvre dans un style accessible et allègre. Il montre les liens qui unissent sa vision du monde à son esthétique (l'universalité de la musique, des images et des récits), en passant par l'anthropologie (l'homme, « animal dialogique »), l'éthique (l'existence de la liberté et l'objectivité du bien) et la politique (de la démocratie au cosmopolitisme).
Donnant corps à une philosophie généreuse et résolument contemporaine, le livre dévoile un autoportrait attachant ainsi qu'un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier.