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andré chastel
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Renaissance méridionale et Le Grand Atelier d'Italie, publiés pour la première fois en 1965, dans la prestigieuse collection «L'Univers des Formes». Couvrant la même période, la fin du Quattrocento (XV? siècle), période d'élection d'André Chastel, ils ont été conçus par lui comme un tout dont la publication a marqué une révolution dans la connaissance que l'on avait jusque-là en France de la Renaissance italienne et continuent aujourd'hui à jouer leur rôle d'ouvrages de référence. André Chastel y fait découvrir une Italie qui s'impose à toute l'Europe comme le lieu où l'exigence artistique, poussée à son sommet, apparaît comme une authentique volonté de culture. En effet, l'Italie de la fin du Quattrocento est le grand atelier de l'Occident - ou plutôt une multitude d'ateliers (les botteghe), dispersés dans les grands foyers artistiques que sont alors Urbino, Florence, Rome... dominés par des personnalités aussi exceptionnelles que Laurent le Magnifique, Federico da Montefeltro, Ludovic le More ou le pape Sixte IV. De ces ateliers naissent, le plus souvent pour exécuter la commande du mécène, les chefs-d'oeuvre de Piero della Francesca, Botticelli, Bellini, Ghirlandaio, Verrocchio, Léonard de Vinci, le Pérugin... Tableau, fresque, palais, église, sculpture, marqueterie, éléments décoratifs : les plus grands talents mis en compétition ne délaissent aucun genre. André Chastel donne un panorama érudit et passionnant de ce foisonnement. Il y applique avec rigueur ses méthodes d'analyse qui devaient profondément marquer l'histoire de l'art : approche du détail, circonstances de la commande, textes qui ont nourri l'inspiration de l'artiste - les oeuvres les plus énigmatiques dévoilent leur sens dans leur extrême complexité. Les quelque 300 documents iconographiques de l'édition originale qui ont été retenus font ici l'objet, pour la publication en «Quarto», d'un commentaire inédit par une équipe d'historiens de l'art.
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Introduction à l'histoire de l'art francais
André Chastel
- Flammarion
- Champs Arts
- 24 Février 2021
- 9782080234681
«La France filtre. Elle reçoit et elle tamise. De tous les côtés, elle est pénétrable. Ses ouvriers, sûrs d'eux-mêmes, se servent à droite et à gauche, comme si tout leur appartenait de droit. En art, il n'y a jamais lieu d'établir des factures et de s'inquiéter de ses dus. On va de l'avant, outil en main. Cette démarche est constante dans le pays composite et riche de contraires qu'est la France. Si on la néglige, si on cherche une définition de l'art français en dehors de ces mouvements d'acquisitions et de filtrage, on n'arrive qu'à une notion pauvre et plutôt décevante, qui s'épuise vite dans la célébration de la finesse et de la clarté.»Si le temps a manqué à André Chastel pour achever son introduction à l'Art français, son manuscrit, qui nous est parvenu sous la forme de fragments et de notes, constitue une contribution irremplaçable à notre connaissance de l'art français et, en dépit de son inachèvement, un des ouvrages les plus accomplis et peut être les plus novateurs du grand historien.
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Le Tableau dans le tableau réunit deux des plus importants textes d'André Chastel publiés dans le célèbre Fables, Formes, Figures. André Chastel nous invite à une véritable enquête à travers l'histoire de l'art, qui s'ouvre au XVe siècle et se termine au XXe siècle. Il s'interroge sur la présence du cadre qui délimite aussi bien l'existence d'une oeuvre, que la présence d'un être, et qui devient «motif» chez Rembrandt, Vermeer, Velazquez ou Magritte. À travers une analyse passionnante, Le Tableau dans le tableau et La Figure dans l'encadrement de la porte chez Velazquez nous suggèrent une nouvelle manière de regarder la peinture.
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Une synthèse de toutes les formes d'art de ce pays, y compris le cinéma et la photographie. Un ouvrage de référence avec de nombreux renseignements pratiques pour le visiteur.
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La notion de patrimoine
Jean-Pierre Babelon, André Chastel
- Liana Levi
- Opinion
- 6 Octobre 2022
- 9791034907007
Ce texte est devenu un écrit de référence pour la définition de la notion de patrimoine, tant dans le monde universitaire que dans le monde professionnel. Les auteurs se sont attachés à étudier comment cette notion est récemment apparue en France, au terme d'une longue histoire du domaine, des biens et de la sensibilité, dont l'enchaînement est ici examiné à travers le fait religieux, monarchique, familial, national, administratif et scientifique.
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Le Sac de Rome, 1527 : Du premier maniérisme à la contre-Réforme
André Chastel
- GALLIMARD
- 21 Septembre 1984
- 9782070232482
Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales ; ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collège de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement et ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une «presse à sensation» intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandus en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527. Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersion des peintres, graveurs, architectes frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres d'art ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino dei Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor. La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, Le Jugement dernier de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité.
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Histoire du retable italien des origines à 1500
André Chastel
- Liana Levi
- Opinion
- 4 Novembre 2005
- 9782867464034
Dans les années 80, André Chastel s'attelle à l'étude du retable italien à travers une centaine de chefs-d'oeuvres, dispersés dans les musées du monde entier, souvent en plusieurs morceaux. À partir de cette étude, il dégage le rôle et l'influence du tableau d'autel durant les trois siècles les
plus éclatants de la peinture italienne. Parmi les grands maîtres évoqués : Masaccio, Mantegna, Bellini, Carpaccio, Titien... Un apport fondamental pour l'histoire de l'art italien.
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Il nest pas une place, pas une église, pas un coin de rue qui en Italie ne cache une uvre dart, dun grand maître ou dun obscur disciple. Qui aime à parcourir les ruelles de la péninsule a souvent limpression de flâner dans un musée à ciel ouvert André Chastel en fait ici une analyse fine et érudite, éclairée par lhommage quil rend au père des historiens de lart de la Renaissance italienne, Giorgio Vasari, digne précurseur quil semploya à faire découvrir en France.
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Architecture et patrimoine ; choix de chroniques parues dans Le Monde
André Chastel
- Editions Du Patrimoine
- 14 Juin 2012
- 9782757702352
De 1945 à sa disparition, l'historien d'art André Chastel a été l'un des chroniqueurs du journal Le Monde les plus influents dans les domaines artistiques. Chacun de ses articles savait créer l'événement. Au fil des années, on y lit l'engagement d'un homme pour le patrimoine - n'est-il pas à l'origine de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France en 1964 - mais aussi un homme qui vit avec son temps et s'engage en 1959 pour la sauvegarde de la villa Savoye, dès 1963 pour l'avenir des Halles, ou en 1985 pour l'installation du musée Picasso à l'hôtel Salé. À l'heure du centenaire de sa naissance, chacun de ses articles est un repère, toujours d'actualité. "L'amour [du patrimoine] se manifeste de façon instinctive dans la conscience des terroirs et de façon éclairée dans la démarche du savoir" écrivait-il...
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Le génie de Léonard de Vinci, celui de Michel-Ange ressortent mieux sur le fond révélateur de l'Académie de Careggi, où Marsile Ficin règne en maître, évoquant sinon invoquant Platon. La culture platonicienne entretenue par Ficin - mais Cristoforo Landino ou Ange Politien sont tour à tour convoqués - délimite le contour d'un nouvel ordre artistique dont André Chastel, dans un travail de jeunesse qui engage déjà ses subtiles analyses d'histoire de l'art et des idées, rend raison avec passion. En quelques pages lumineuses, Jean Wirth donne à ce maître livre sa juste place dans une tradition historiographique qu'il a contribué à renouveler.
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C'était le souhait d'André Chastel de réunir en un volume tous les textes qu'il avait écrits pendant trente ans sur Andrea Palladio (Padoue, 1508-Vicence, 1580), l'un des plus grands architectes de la Renaissance. Aujourd'hui, l'on connaît les principes théoriques de ce grand maître de la synthèse des classicismes grec et romain par son traité publié en 1570, I Quattro Libri, et ses nombreuses réalisations, palais, villas qui surgissent dans le paysage comme des «fabriques conçues par un peintre humaniste», églises, toujours visibles à Vicence, à Venise et dans les alentours de ces villes. Dans sa préface, le professeur Renato Cevese, membre du comité scientifique du Centre Palladio de Vicence, rappelle à quel point André Chastel avait à la fois compris et magistralement expliqué, dans ses différents écrits, le génie inventif de Palladio, en particulier dans son fameux «Nu» de Palladio, où il traite de «l'effet de lumineuse blancheur» auquel, pour des raisons explicites, Palladio tenait tant». Ces dix textes forment à la fois un ensemble rendant compte des idées de Chastel sur Palladio et l'architecture de la Renaissance, et une excellente introduction à l'oeuvre d'un des plus célèbres architectes de tous les temps.
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Giorgione? l'un des plus singuliers et des plus passionnants mystères de l'histoire de la peinture.
Avec un corpus presque impossible à reconstituer et une carrière étonnamment brève, il demeure la figure mythique de l'histoire des arts à venise. pour aborder l'art de giorgione, chastel nous invite à concevoir la dolce vita vénitienne au début du xvie, siècle. peintre de prédilection et animateur d'une "jeunesse dorée un peu folle", c'est souvent à lui que sont destinées les commandes de tableaux privés auxquels il sait insuffler cette dimension poétique et cette facture inédite qui feront sa renommée.
Il suscitera l'admiration de ses contemporains, dürer le premier, et ses fresques inspireront des pages enflammées à vasari. mais sa fortune critique ira bien au-delà, jusqu'aux écrits célèbres de john ruskin et de marcel proust.
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Leonardo da vinci gemalde und schriften /allemand
André Chastel
- Schirmer Mosel
- 1 Février 2002
- 9783888142864
Une étude sur les peintures et les écrits de Léonard de Vinci. Texte en Allemand.
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Louis d'Aragon : Un voyageur princier de la Renaissance
André Chastel
- Fayard
- 27 Août 1986
- 9782213018188
Charmant, généreux, fastueux, tel nous est décrit ce prince de la Renaissance, membre de la famille royale de Naples, cardinal à vingt ans, proche collaborateur de deux grands papes: Jules II et Léon X.Louis d'Aragon se passionnait pour la chasse et la musique. Il avait aussi de grands desseins, dont celui d'obtenir de Charles de Habsbourg le retour des Aragon sur le trône de Naples d'où les avait chassés Ferdinand le Catholique. C'est sans doute l'un des objectifs de son voyage de dix mois en Europe pendant l'année 1517-1518, voyage dont il nous reste le journal rédigé par son secrétaire, le chapelain Antonio de Beatis. C'est à partir de ce document exceptionnel qu'André Chastel nous invite à suivre ce voyageur princier d'Italie en Allemagne, des Pays-Bas en France. On y visite les banquiers Fugger à Augsbourg, le futur Charles Quint à Middlebourg, François Ier à Rouen, Léonard de Vinci à Amboise. Les motivations du voyage sont les contacts avec les puissants, les plaisirs mondains, les pèlerinages et la visite des reliques, mais aussi l'observation précise des moeurs et des coutumes des peuples des pays traversés.André Chastel a, dans ce livre, magnifiquement réussi le portrait d'un Italien de la Renaissance, en même temps qu'il nous donne, en historien de l'art érudit, un état du développement de l'art européen au début du XVIe siècle, années qui vont marquer un changement complet du cours de la culture en Occident.André Chastel, membre de l'Institut, a été élu professeur au Collège de France en 1970 à la chaire d'Histoire d'art et de civilisation de la Renaissance en Italie. Parmi ses nombreux ouvrages: La Crise de la Renaissance, Le Mythe de la Renaissance, Le Sac de Rome.
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L'esprit toujours en alerte, il invente des jeux et des machines de guerre, étudie l'anatomie ou l'astronomie, écrit des poèmes et des traités scientifiques. Mais jamais, nous dit Chastel, ses multiples activités ne l'ont détourné de ce qui pour lui était l'essentiel : la peinture, seul art " doté d'une présence immédiate, totale, définitive ". Un portrait de l'artiste à travers un recueil de trois textes.