eric faye
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« Sur le moment, elle reste perplexe, puis un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Elle connaît par coeur son chasseur d'astéroïdes. Ce point entouré de rouge, de sorte qu'il se détache un peu du fond sombre... Le voilà, le "cinquième diamant." »
Alors qu'un climat de guerre froide influence de nouveau la marche du monde, d'étranges lumières dans le ciel provoquent la mise en sommeil de missiles nucléaires russes. Armes nouvelles de l'adversaire ? Complotisme ? À la CIA comme à la Maison-Blanche, on s'inquiète, car on sait bien que l'armée américaine n'est pour rien dans ce qui a touché la base russe. Dans le même temps, Janet et Mike, un couple d'astrophysiciens américains spécialistes des exoplanètes, repèrent au cours d'une nuit d'observation un objet intersidéral entré dans le Système solaire, dont la nature exacte déclenche une vive polémique entre scientifiques.
À travers une enquête qui nous entraîne des confins de la Russie jusqu'à Washington, en passant par un palace des Alpes suisses, Éric Faye explore les mystères de l'Univers dans un roman qui emprunte aussi bien aux codes de l'espionnage qu'à l'actualité récente des dossiers déclassifiés par le Pentagone.
Éric Faye, ancien journaliste, est un auteur qui excelle dans tous les genres, romans, nouvelles, récits de voyages ou essais. Il a été lauréat du Grand Prix du roman de l'Académie française pour Nagasaki, traduit dans une vingtaine de langues. Le Cinquième Diamant est son treizième roman. -
« Un roman d'horreur remarquable, à mi-chemin entre L' Étrange Cas du Dr Jekyll et de M. Hyde et Frankenstein. »
The Observer
Dans le Prague envoûtant du début du XXe siècle, Athanasius Pernath, jeune tailleur de pierres précieuses, est assailli de visions troublantes. En quête de vérité, il s'aventure dans le ghetto juif, un dédale empreint de mystère, où chaque recoin semble murmurer des secrets millénaires. Peuplée d'étranges personnages, cette ville aux allures cauchemardesques est hantée par une créature légendaire surgie des ombres. Le Golem, monstre d'argile, est revenu à la vie. Et avec lui, un monde où rêve et réalité s'entrelacent, dévoilant la part cachée de l'âme humaine. -
Il suffit de traverser la rue : petite saga des années 2010
Eric Faye
- Points
- Points Littérature
- 2 Février 2024
- 9791041414765
Une radiographie sociologique d'une France malade.
Années 2010, un journaliste vit de l'intérieur les convulsions de l'entreprise de presse pour laquelle il travaille : rachat, brutalité managériale, obsession du profit envers et contre tout... À l'occasion d'un plan de départs volontaires, il prend ses cliques et ses claques en saisissant au vol une opportunité de reconversion professionnelle. Mais, dans les méandres des organismes de formation qui sont un business à part entière, rien ne va se passer comme prévu. -
Sans laisser la moindre trace, elles ont été arrachées au Japon et à leur famille. Naoko a disparu à la sortie de son cours de badminton, Setsuko s'est volatilisée au bord d'une route. Elles sont devenues des fantômes. Pourtant, en Corée du Nord, une nouvelle vie a commencé pour elles. Une vie animée par une mission qu'elles n'ont pas choisie et le secret espoir de rentrer un jour au pays...
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«À travers des livres et des films, il sera question ici des recoins cachés d'une culture et d'une société, de ses tabous, de ses travers et autres défauts, mais aussi des spécificités et des immenses qualités d'une société qu'on ne peut connaître si l'on refuse de regarder ses aspects plus sombres. Chaque chapitre est une fenêtre ouverte sur un aspect de la société nipponne, par laquelle je jette un regard d'écrivain - en aucun cas celui d'un spécialiste. Peut-être émergera-t-il de cet archipel de livres et de films un portrait (très subjectif) du Japon d'hier et d'aujourd'hui.
Espérons qu'une partie du plaisir de découverte aura été transmise au lecteur au fil de cet itinéraire défriché, comme je l'ai dit, en amateur et en curieux. » -
«Je tenais une nouvelle preuve qu'il se passait effectivement quelque chose, la troisième preuve en deux semaines, et j'étais du genre rationnel, pas celui qui croit qu'un ectoplasme vient s'abreuver chez lui et finir les restes...»
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Taipei sous la pluie de prunes
Eric Faye
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 19 Janvier 2024
- 9782809716504
Les voyages en Asie auxquels nous convie Eric Faye sont faits de rencontres avec des figures singulières, écrivains, cinéastes, avec les saisons, la lumière, la gastronomie et les alcools locaux, avec les souvenirs et les cicatrices de l'histoire, l'éblouissement face au lac Koukou-Nor, son étendue turquoise dans un paysage où les dunes de sable rejoignent la neige, ou l'ébahissement devant les 200 statues à l'effigie de Chiang Kaï-chek dans le parc de sa résidence à Cihu.
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Patagonie, dernier refuge
Eric Faye, Christian Garcin
- Points
- Points Aventure
- 15 Avril 2022
- 9782757893906
« Notre tandem de choc a cette indispensable curiosité qui le pousse à remarquer ce que les touristes ne voient pas. » Le Figaro.
La Patagonie est de ces voyages où fantasmes et rêves se mêlent au réel. Sur un trottoir de Buenos Aires, Butch Cassidy et Jorge-Luis Borges ont pu se croiser. Parcourir la pampa ou naviguer sur le détroit de Magellan convoque des destins romanesques : derniers Indiens, rois autoproclamés, aventuriers, rêveurs et fous qui ont trouvé refuge sur cette terre mythique peuplée de fantômes historiques et littéraires. Embarquez pour une exploration sur cette terre d'imaginaire. -
Dans les pas d'Alexandra David-Néel ; du Tibet au Yunnan
Eric Faye, Christian Garcin
- Points
- Points Aventure
- 18 Avril 2019
- 9782757875698
En 1924, Alexandra David-Néel, déguisée en mendiante, franchit en 4 mois les 1 800 kilomètres séparant le Yunnan du Tibet pour parvenir à Lhassa. En 2015, les écrivains-voyageurs Éric Faye et Christian Garcin se lancent en train sur ses traces, dans un Tibet en pleine mutation. À travers la puissance des rites, le bouddhisme omniprésent et la ferveur religieuse de la population, ils retrouvent l'identité tibétaine menacée par la raison économique et les intérêts géopolitiques.
Éric Faye et Christian Garcin sont auteurs de romans, essais, nouvelles et récits de voyage.
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Prague, 1995 : une femme prétend « recevoir » chez elle la visite de Chopin qui lui confie sous la dictée de nouvelles partitions. Au point de séduire une maison de disques. Un journaliste enquête. Commence alors une chasse au fantôme, entre matérialisme obtus et croyances en tout genre, espions reconvertis, tenants d'un ordre ancien métamorphosés en jeunes loups du nouveau régime, où une paisible retraitée révèle à un monde bouleversé la part d'ombre et de folie sur lequel il se réinvente.
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Le crépuscule des dieux de la steppe ; l'hiver de la grande solitude ; le concert
Ismaïl Kadaré
- Bouquins
- 28 Mai 2020
- 9782221116920
Ismail Kadaré est l'un des plus grands écrivains d'aujourd'hui. Son oeuvre, ancrée dans sa propre expérience des drames contemporains, dépasse les frontières de son pays pour atteindre à l'universel à travers une dénonciation corrosive et percutante des systèmes totalitaires.
Ce volume regroupe trois grands romans politiques, consacrés aux rapports difficiles qu'entretint la petite Albanie avec l'Union soviétique et la Chine. Trois livres aux tonalités bien différentes - biographique et intimiste pour Le Crépuscule des dieux de la steppe, épique et shakespearienne pour L'Hiver de la grande solitude, plus grotesque, voire cocasse, fantastique, pour Le Concert - mais qui forment une manière de fresque historique qui nous éclaire, de l'intérieur, sur les convulsions traversées par le monde communiste de la fin des années 1950 aux années 1970. Kadaré y évoque les combats idéologiques que se livrèrent les dirigeants des hautes sphères rouges, mais aussi la vie du petit peuple albanais, avec ses espoirs et ses déboires - aux antipodes des canons du réalisme socialiste. La petite histoire côtoie ici la grande, les drames personnels, les émois intimes se jouent à la lumière des schismes et des anathèmes, de part et d'autre d'un fossé qui se creuse et s'élargit entre révisionnistes et staliniens.
Ces trois romans ont valu à leur auteur, contraint à l'exil, d'être attaqué avec virulence par le régime d'Enver Hodja en raison notamment de sa peinture pleine de dérision du bloc communiste et de ses méthodes tyranniques. Une peinture d'autant plus redoutable qu'elle est l'oeuvre d'un admirable conteur.
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Le bureau des jours perdus et autres récits étranges
Eric Faye
- Points
- Signatures
- 11 Février 2021
- 9782757886984
« Des bruits couraient au sujet de ce bâtiment, où certaines personnes se seraient égarées et n'en seraient jamais ressorties...» Un homme se rend aux objets trouvés pour y récupérer son portefeuille, mais n'ignore pas ce qui se raconte à leur sujet. Un vieil écrivain aperçoit entre les mains d'un passager de l'autobus le livre qu'il aurait dû et n'a cependant jamais écrit. Un politicien, après avoir discouru, écoute la cassette de son intervention et découvre avoir été enregistré toute sa vie. Dans les vingt nouvelles qui composent ce recueil, le fantastique se faufile imperceptiblement à travers les interstices de la banalité.
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Un roman inspiré du grand poète anglais Keith Douglas, tué par un éclat de mortier trois jours après le débarquement en Normandie, dans la lignée de Derrière la colline.
9 juin 1944 : le capitaine Keith Douglas, jeune poète au talent encore méconnu, meurt en Normandie à côté de son char Sherman. 23 août 1944 : le sergent Frédéric Dutrieux disparaît au sud de Deauville, que sa brigade belge est en train de libérer. Quarante ans plus tard, frais émoulu de l'université et auteur d'un mémoire remarqué sur l'oeuvre de Douglas, un autre Frédéric Dutrieux s'apprête à passer quelques mois sous les drapeaux. Mais est-il vraiment un autre ? Une aventure insolite, entamée dans une caserne de la banlieue d'Anvers, va le faire sérieusement douter.
Xavier Hanotte revient à son obsession - les grands poètes fauchés par l'histoire tragique du xxe siècle. Réalisme magique, échappées poétiques et souci du détail composent un roman stupéfiant dans la lignée de Derrière la colline.
De l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. -
Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie ; autour des séminaires inédits de 1933 - 1935
Eric Faye
- LE LIVRE DE POCHE
- Biblio Essais
- 31 Janvier 2007
- 9782253083825
Des documents inédits ou non traduits jusqu'à aujourd'hui nous révèlent à quel point Heidegger s'est consacré à introduire les fondements du nazisme dans la philosophie et son enseignement. Dans son séminaire de l'hiver 1933-1934, il identifie ainsi le peuple à la communauté de race et entend former une noblesse politique pour le IIIe Reich, tout en exaltant l'éros du peuple pour le Führer. Or, contrairement à ce qu'on a pu écrire, loin de s'atténuer après 1935, le nazisme de Heidegger se radicalise. Sans jamais dissocier réflexion philosophique et recherche historique, Emmanuel Faye montre que les rapports de Heidegger au national-socialisme ne peuvent se résumer au fourvoiement temporaire d'un homme dont l'oeuvre continuerait à mériter admiration et respect. En se posant en «guide spirituel» du nazisme, Heidegger, loin d'enrichir la philosophie, s'est employé à détruire à travers elle toute pensée, toute humanité. Déjouer cette entreprise, telle est donc la tâche urgente du philosophe.
Cette nouvelle édition est augmentée
d'une préface inédite, et de la bibliographie de la discussion internationale à laquelle cet ouvrage a déjà donné lieu.
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Le Krähenberg : ici, l'air est lourd et la nuit froide. Un halo de légende nimbe la forêt ? géants et esprits guerriers sont au rendez-vous. Au son des sifflements du vent, parmi les pins et la glace, une femme d'une fascinante beauté apparaît et ne laisse derrière elle qu'un mot énigmatique : « Paälika ». Quelle est cette langue et d'où vient cette étrange créature ?
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Voici une quinzaine de nouvelles, absurdes ou fantastiques, à prendre de préférence le matin, avant de poser pied dans le monde et de recommencer à vivre. Leur auteur rôde sur la fron- tière entre le réel et l'irréel, où bien des questions lui viennent :
Comment continuer à vivre si, d'un jour à l'autre, vous vous met- tez à entendre les pensées d'autrui ? Un mort peut-il tenter de vous téléphoner ? Quelle est cette femme que, toute votre vie durant, vous ne voyez que dans des miroirs, et qui jamais ne prend une ride ? Que feriez-vous si vous appreniez votre propre décès par la radio, et Narcisse, pauvre Narcisse, comment réagi- rait-il en contemplant son image sur les réseaux sociaux ?
Sur cette frontière mystérieuse passe en contrebande tout ce qui échappe à notre entendement. Tout, à commencer par nos peurs, et puis, masqués, la plupart de nos désirs cachés.
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Qui est le mystérieux écrivain B.
Osborn ? Tandis qu'une ancienne maîtresse, un journaliste, et même un Hitchcock hanté par Kim Novak, cherchent à percer son identité se recompose peu à peu le puzzle d'un homme obsédé par l'histoire du XXe siècle et qui n'a cessé de se dissimuler derrière son oeuvre. De l'Amérique centrale à la Baltique, cette quête biographique pose brillamment la question de l'effacement de l'artiste, "être immatériel", "pensée qui se déroule".
L'homme sans empreintes a reçu en 2008 le prix François-Billetdoux.
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La Vie avec Marianne est le portrait en pièces détachées d'une femme qui mène la danse. Marianne, dont on suit la vie à travers une série de saynètes, entraîne le narrateur comme le lecteur dans un balet surréaliste qui fait écho au nôtre.
Marianne est insatiable et adore jouer : les tours de magie, le cache-cache dans une foule compacte, les duels de citations, la chasse en forêt dont vous êtes la proie... Elle aime collectionner des livres pour les brûler ensuite, trouve réconfortant d'être suivi par des drones-espions. Déconcertante, elle piège le narrateur et le lecteur.
Ne soyez pas effrayés si au premier chapitre les snipers tirent au coin de la rue et les balles atterrissent dans les assiettes : cela n'empêche pas Marianne et le narrateur de déguster le meilleur repas de leur vie.
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Le roman s'ouvre sur le transfert du corps d'Antoine Blin, du Panthéon au cimetière de sa banlieue natale. Ce modeste employé des Postes, un floué de la vie, un gibier pour les arnaqueurs de tout poil, est passé soudain de l'ombre à la lumière. À quarante-quatre ans, Antoine est élu Monsieur tout-le-monde et célébré comme l'une des personnalités les plus populaires du pays. C'est par une journée de canicule que tout a basculé, dans la ville moite et étouffante. Depuis quelque temps, Antoine est persuadé qu'il « sent », une odeur tenace et obsédante. En sortant de chez son médecin, il fait la première rencontre qui va changer son destin, jusqu'à sa fin tragique. Le syndicat des pauvres types est une fable subversive et cruelle. Antoine, antihéros solitaire, à l'écart de la marche du monde, a à peine le temps de goûter aux feux de la gloire qu'il meurt assassiné. Éric Faye mêle avec délectation l'absurde et le quotidien, l'angoisse et l'humour.
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Has been avant d'avoir été et grand ciseleur d'inaperçu, le directeur d'un sous-département des Renseignements généraux est confronté, à quelques jours de sa mise à la retraite, à la plus étrange affaire qu'il ait jamais traitée.
De subtils informateurs lui signalent ce que nul, dans la rue, c'est-à-dire partout, ne semble avoir remarqué. N'est-ce pas l'essentiel, pourtant ? Ayant à coeur d'échouer jusqu'au bout, car il aime le travail bien fait, le voici défendant sa dernière cause perdue avec l'ardeur de qui n'a rien à perdre. Probablement est-il lui aussi un rebelle, à l'image de l'homme qui, des pages plus loin, crève l'oeil d'un Cyclope très particulier, ou de cet enquêteur qui, dans une cité labyrinthique, recense les portes dérobées jusqu'à ce que l'une d'elles...
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Attention, stakhanovistes, jeunes loups aux dents de requin, ce livre n'est pas pour vous : le personnage type qui peuple ces nouvelles est en lutte contre le travail, aux prises chaque jour avec le travail, il est écrasé par un labeur érigé en religion. Rien à voir cependant, chez lui, avec de l'oblomovisme ; notre homme serait malheureux comme une pierre dans les romans d'Albert Cossery. C'est qu'on l'a dressé tout petit au travail, on lui a dit que la vie, c'était ça. Or, voilà que notre homme n'en peut plus de son paradis terrestre aux coulisses jonchées de cadavres. Notre homme a-t-il enfin percé le secret de l'énorme machine à profit qui a fait de lui un mammifère rentable, efficient et docile ? Toujours est-il que ce mammifère n'a plus qu'un rêve, s'échapper du
cirque.
"Regarde-la en face, ta vie : déjà tu consultes ta montre, tu sues de stress, crains que ton retard ne se remarque, alors que tu n'es pas en retard. Ton supérieur te fout la chiasse. Tu te hâtes vers un bureau cerclé d'autres bureaux et dans ces alvéoles bourdonnent des employés et beaucoup
d'autres employés devant lesquels tu fais semblant, tu usurpes jusqu'à la tombée de la nuit, espérant qu'on ne te démasquera pas".
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De Wakkanai, la pointe nord enneigée, jusqu'à l'extrémité australe à Iriomote, non loin de Taiwan, pendant quatre mois j'ai tenté de comprendre cette virgule gigantesque entre l'Eurasie et le Pacifique : Nihon. Le Japon. J'ai tenté d'épuiser l'énergie qui me pousse à apprendre et à apprendre dans l'espoir de trouver je ne sais quel repos, et je n'y suis pas parvenu. Le Japon sans cesse place l'esprit en éveil, l'aiguillonne dès qu'il baisse la garde. Le Japon n'étanche jamais la soif de savoir, tant le savoir, là-bas, est enfermé dans des poupées gigognes à l'infini, à moins que ce ne soit dans un labyrinthe de miroirs renvoyant quelque éclat jusqu'au plus profond des ombres.
Ceci est le journal de quatre mois ayant eu comme camp de base, à l'été et à l'automne 2012, la villa Kujoyama, à Kyoto. Prions tous les kamis de toutes les montagnes pour que, sur les hauts de Kujo, cette villa continue d'exister longtemps, pour le bonheur de ceux qui m'y succèderont.
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J'étais fasciné par Sandrine et son histoire digne d'un scénario de cinéma. Elle avait bien essayé de mener une vie normale. Sans succès. Était-ce son attrait pour l'oisiveté, les robes et les grands restaurants ? Sandrine arnaquait les hommes pour vivre dans une bulle luxueuse à l'abri du monde. Seulement, le prix de l'argent facile est double : il faut payer pour le gagner et surtout pour s'en affranchir...