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françois marie banier
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Dialogues interrompus : Louis Aragon, Lili Brik, Charles de Noailles, Nathalie Sarraute
François-marie Banier
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 14 Février 2024
- 9782080439352
L'amour, l'écriture. Faire sa vie. Comment lutter contre les a priori ? Comment accepter les forces qui m'obligeaient à exprimer je ne sais quoi d'impérieux en dehors des modèles ? Très tôt, je me suis senti bousculé par mille questions. Aragon, Lili Brik, Charles de Noailles, Nathalie Sarraute ont, chacun à leur manière, illuminé ma route et l'éclairent encore. Aragon, je l'ai rencontré avec Elsa, un soir, sous un parapluie. Lili Brik arrivait de Russie à Paris pour accompagner l'exposition des oeuvres de Maïakovski. Charles de Noailles m'apprit le monde d'hier et ce qu'apporte la modernité. Nathalie Sarraute ouvre barrières et chemins où personne avant elle ne s'est aventuré. J'ai eu la chance d'avoir avec eux de longues conversations au fil des ans, interrompues seulement par leur disparition.
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Les résidences secondaires ou la vie distraite
François-marie Banier
- Grasset
- 11 Septembre 1969
- 9782246850168
Quand les yeux de l'enfance ont gardé leur vision implacable, mais si juste, et que s'y ajoute le regard de l'adolescent tantôt scandalisé, tantôt amusé, que s'y ajoute, par surcroît, ce détachement léger, allégeant, de l'humour, que l'on dit sagesse de l'expérience, on écrit : " Les Résidences Secondaires ".Le temps des grandes vacances, qui n'est pas toujours rose, il s'en faut ! Un village près de Paris. Les beaux jours arrivent. Les résidences secondaires s'animent. Certaines sont habitées à longueur d'années. D'autres s'ouvrent pour la circonstance. Bientôt les résidents sont là. Au grand complet. Alors, derrière eux, se lèvent les grands montreurs de marionnettes : la Douleur, l'Amour, le Plaisir, l'Ambition, la Mort, qui vont agiter ces pantins secondaires. Sous la lumière de beaux jours, de leur joie ou de leur maussaderie, de leurs eaux vives, de leur brise, de leurs arbres, de leurs rocailles, fièrement résident les résidents. Ils sont de tous les âges. Ils se fréquentent ou s'ignorent (exprès). S'éprennent, se déprennent, se comprennent, se méprennent. Se découvrent et se " ratent ". Combinent, supputent, calculent, au rythme de ces vacances qui est celui de la vie, qui n'en prend pas, elle, de vacances ! Le village est spectateur. Il commente. C'est le choeur du Théâtre Antique tenu par les servantes de Molière. Puis le temps passe. Déjà l'automne, les premières feuilles vont tomber. Les brumes s'élever. Les montreurs plient bagages. Les pantins s'affaissent. Certains cassés à mort. Le village a repris sa vie propre et tout a disparu.François-Marie Banier, bien que très jeune, comprend ce dont il s'agit. Son premier roman, pour fantaisiste qu'il soit, a la gravité de l'expérience. Il connaît la vie et ses résidents. À peine adolescent, il a tourné le dos au luxe familial. Ainsi le livre s'est formé au courant des jours de sa mémoire. Parfois l'étonnement le saisit : " Non pas vrai ! Ils étaient comme ça ? " et d'éclater en cocasseries. Ces résidents secondaires dans leur résidence, on ne les oubliera pas. Ça, je vous le jure ! mais comme le dit souvent dans la vie réelle, F.M.B., au milieu d'un sursautant silence provoqué par une de ses remarques-éclairs : " Tant pis ! c'est lâché. ".Théo Léger
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Daniel Dongris est un peu las de la vie qu'il mène depuis trois ans avec Jeanne. Il rencontre Théa, mais n'est-ce pas plutôt Charles, l'amant de Théa, qui compte pour Daniel ? Décidé, comme il dit, à être peintre, Daniel n'a jamais peint. Peut-être n'arrivera-t-il jamais à peindre. En réalité, Jeanne, Théa, Charles, la peinture, rien de cela n'est important à ses yeux face au mal de vivre, à la difficulté d'être.
Déjà, dans son premier roman, Les résidences secondaires, François-Marie Banier avait montré, avec la gaieté trompeuse d'un écrivain qui avait tout juste vingt ans, comment, face aux crispations d'une société installée, la singularité et la vérité de certains sentiments peuvent éclater ou gagner comme des personnages propres, indépendants.
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Nous ne connaissons pas la même personne
François-marie Banier
- Grasset
- 7 Décembre 1978
- 9782246007104
Que se veulent-ils ? Pourquoi continuent-ils à se parler ? Frédérik et Louise, qu'une confusion des lignes téléphoniques a mis en contact par hasard, et qui ne se décident pas à couper le fil. Deux solitudes - l'un et l'autre sortent d'une aventure d'amour malheureuse -, deux échecs, mais ce n'est pas pour essayer de se raccrocher l'un à l'autre, de se sauver l'un par l'autre, qu'ils restent mutuellement à l'écoute. Là est la force du travail de François-Marie Banier : rien ne se "nouera" entre Frédérik et Louise, selon les recettes de la vieille rhétorique théâtrale. Ces deux solitudes, jusqu'au bout, resteront deux solitudes ; et leur échange, une vaine tentative de communication. La femme, plus magique, plus habituée à son désert, sachant le peupler de ses rêves ; l'homme, plus désemparé, plus maladroit. Mais l'une et l'autre n'ayant guère plus d'existence que des ondes captées sur le fond bruissant d'une ville en pleine désagrégation, qui pourrait bien être Tanger, avec ses deux faces tournées vers deux mers.
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François-Marie Banier
François-marie Banier
- GALLIMARD
- Albums Beaux Livres
- 17 Avril 2003
- 9782070117659
«La biographie de l'oeuvre est plus profonde que celle de la vie et la véritable biographie de François-Marie Banier est celle de son oeuvre. Qui le reconnaît dans cette icône bariolée de terroriste farceur et cagoulé, aux yeux luisants, rivés vers l'avenir, autoportrait frontal d'avril 1998 ? L'oeuvre de François-Marie Banier est une fiction faite de réalités ; la vie des autres qu'il regarde avec tant d'attention, de fougue et de passion, est devenue son histoire. Après trois décennies de pratique, le moment est venu de faire la synthèse du travail accompli et de voir comme une oeuvre aboutie la création photographique et plastique de François-Marie Banier. Inscrite dans l'histoire de la photographie française, amorcée dans l'ombre avec l'aide à ses débuts du tireur Daniel Risset, admirable de prodigalité, de rigueur et de beauté, elle est celle d'un classique de la modernité, artiste à l'univers singulier, qui soumet le regard à l'épreuve de sa lecture, et use des mots, des images, des formes, et des couleurs, non pour expliquer mais pour aimer et mieux comprendre la vie.» Patrick Roegiers.
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Il a vingt ans, aime Paris, la place des Ternes, le Rond-Point des Champs-Élysées, l'île Saint-Louis et... Marie. Il la suit à travers la ville, la poursuit alors qu'elle lui échappe, invente mille surprises pour la conquérir. Il aime la photographie, son métier ; Solange, sa belle-mère ; Marthe Amelin-Grüber, rédactrice d'un quotidien pour lequel il travaille. Il déteste les mensonges, faux-semblants, promesses non tenues, et ne pas vivre avec Marie. Il s'appelle Guillaume Delastre.Juan Mendoza est peintre. Célèbre. Gi Mendoza, sa femme, protège Maestro des agressions de la cité et l'entoure d'une barrière que ne peuvent franchir que quelques amis, choisis, élus. La légèreté de Guillaume, sa liberté, sa désinvolture les séduisent, autant que le brio, le talent, la drôlerie de Juan fascinent le garçon.Nous sommes entraînés, sur un air de fête, dans le sillage de celui qui croit à l'angélisme de l'art, à l'amitié et à l'amour.
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Baltazar Al Moudallal ; riwaya
François-marie Banier, Abd Al-Rahim Hazal
- Marsam
- 29 Mars 2011
- 9789954211526
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"People are like letters of a secret alphabet. There is a secret within them, a treasure they always carry with them. A person's character, this tiny little thing that lets them stand out profoundly, cannot be better embraced than with a photographic portrait." François-Marie Banier The distinctive iconography of François-Marie Banier's latest body of work, Never stop dancing, stems from his unconditional interest in every single subject. Predominantly shot in Paris, New York, Brazil and Africa within the last two years, this book celebrates the good old days of analogue photography as much as human beings in all their diversity. Banier's dictum that "everybody is a piece of art" has materialized in this volume in neatly printed black and white.
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François-Marie Banier : Martin d'Orgeval ; voyage à Mabou
François-marie Banier
- Steidl
- 1 Décembre 2021
- 9783958296800
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Sans la moindre idée préconçue, François-Marie Banier sort tous les jours de chez lui, le plus souvent sur deux roues, appareil de photographie au poing, pour voir à quoi aujourd'hui ressemblent la vie, les gens, ses frères et soeurs de rire, de chagrin, de gouaille, de solitude, de désirs. Happé par la vie, la richesse et la complexité singulière de chaque être, il se lance vers ces figures, sources de tant de réflexion, de rêve et de mystère. Travailleurs de rue aux allures de guerriers mythologiques, promeneurs, passants, couples, solitaires, ils ont vécu des histoires et des épreuves que nous ne pouvons que deviner, qui laissent sur leur visage, dans leur démarche, leur apparence, les traces d'un chemin toujours visible qui nous touche. À travers la photographie, François-Marie Banier est l'humble et définitif dépositaire de ces dessins, de ces destins.