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jean guitton
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Dieu et la science
Jean Guitton, Igor Bogdanov, Grichka Bogdanov
- Le Livre de Poche
- Biblio Essais
- 23 Juin 2004
- 9782253130918
A-t-on le droit, de penser ensemble Dieu et la science ? De dépasser le conßit entre le croyant - pour qui Dieu n'est ni démontrable, ni calculable -et le savant - pour qui Dieu n'est même pas une hypothèse de travail ?
Tel est l'enjeu de ce livre qui s'autorise d'une évidence : la science pose des questions qui, jusqu'à une date récente, n'appartenaient qu'à la théologie ou à la métaphysique.
D'où vient l'univers ? Quels sont les rapports entre la conscience et la matière ? Tout se passe comme si l'immatérialité même d'une transcendance devenait l'un des objets possibles de la physique. Comme si les mystères de la nature relevaient, également, d'un acte de foi.
Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov ont ainsi voulu transformer l'ancien conßit : celui de la place de l'homme dans l'univers. -
Mon petit catéchisme : Dialogue avec un enfant
Jean Guitton
- Cerf
- Foi Vivante
- 1 Juin 1992
- 9782204046053
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Oeuvres completes, tome 2 - critique religieuse
Jean Guitton
- Desclée de Brouwer
- 7 Octobre 1992
- 9782220027388
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Le temps et l'éternité chez Plotin et Saint Augustin
Jean Guitton
- Vrin
- 2 Novembre 2004
- 9782711680986
Le présent ouvrage propose une relecture fidèle mais exigeante de la thèse de doctorat que Jean Guitton soutenût en 1933, déployant un questionnement proprement philosophique sur la question des rapports entre temps et éternité, au travers d'un examen approfondi des oeuvres de Plotin et saint Augustin. L'enjeu est à la fois ontologique et éthique en ce que l'auteur aborde la question même de l'être : l'être de l'homme et l'être de Dieu, le corps et l'âme, l'accident et l'essence, le vouloir et la pensée, le bien et le mal, en d'autres termes la vie morale à laquelle chacun est susceptible ou non de « se convertir ».
Chacun des deux auteurs éclaire, selon sa perspective, l'aspect de l'être qu'est la temporalité, nous livrant deux conceptions de la métaphysique, et tout le mérite de ce volume tient dans sa façon de faire « se réfléchir » saint Augustin et Plotin, l'un avec l'autre. Il s'agit en effet pour Jean Guitton de mettre en évidence un « parallèle croisé » entre les auteurs, de sorte à comprendre la formation et l'aboutissement de leur pensée, et faire émerger une réflexion « intemporelle » sur les rapports entre le temps et l'éternité. -
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Ultima verba ; entretiens avec Gérard Prévost
Jean Guitton
- Gallimard
- Blanche
- 16 Octobre 1998
- 9782070753086
«La parole et le regard furent au centre des questions que ces dialogues suscitent : Jean Guitton pense le monde les yeux ouverts. Chez lui, le regard porte la pensée : il l'accompagne, l'éclaire, la concentre, puis l'offre à ses interlocuteurs. Sa pensée est de lumière, la nuit y est absente ; le rire, plus que la tristesse, accompagne souvent la voix. Certes, parfois, l'inquiétude trouble le geste et la vigueur du ton : alors l'émotion, fluette, discrète, mais ô combien pénétrante, fait accéder à ce mystère, où le discours se change en prière, alors que les yeux, devenus fixes, semblent implorer une réponse qui comblerait le coeur plus que l'esprit.» Gérard Prévost.
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Ce livre que je présente à nouveau aujourd'hui, dans une édition qui évoque publiquement ses origines, n'a pas une histoire comme les autres. Jamais il n'aurait vu le jour sans une étonnante rencontre avec François Mitterrand, dans la Creuse, au début des années quatre-vingt, qui fut suivie d'autres entretiens. Une rencontre sur le ton de la confession, inhabituelle et directe, une conversation surprenante. Une sorte de dialogue contemporain entre celui qui penche vers l'absurde et celui qui croit au mystère. Ensemble, nous reprenions l'éternel débat sur le sens de la vie et la destinée de l'homme. Mais, tous deux, nous mettions Dieu au centre de nos réflexions. J'ai pris conscience du mystère Mitterrand, des secrets de cet homme obsédé par la mort, l'au-delà, les fins dernières, la vie éternelle. Ce texte n'a pas vieilli, garde sa saveur de testament spirituel et dévoile une part de la personnalité de mon visiteur. Fruit du dialogue entre un philosophe et un politique, cet ouvrage reparaît donc plus d'un an après la mort de ce président qui continue d'habiter la mémoire des Français. À un moment où les Français eux-mêmes se posent des questions sur l'avenir et la religion. Puissent-ils trouver des réponses dans ce que j'ai dit au premier d'entre eux : François Mitterrand.
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Quarante ans ont passé depuis le temps où j'écrivais ces notes dans une baraque de l'Oflag IV D, et que mes parents et mes amis publièrent en France sous l'Occupation. Ces feuilles se sont détachées de moi; je ne les ai jamais relues. Maintenant je les examine, comme s'il s'agissait de l'écrit d'un mort. Et je voudrais tenter de porter sur ce livre passé un jugement équitable. A la fin de sa vie saint Augustin recensait les livres qu 'il avait écrits : il appelait cet examen : Rétractation. Ce qui ne veut pas dire "condamnation", mais autocritique, jugement de soi par soi.
Ce qui m'attache à ce "Journal de captivité", c'est la souffrance qu'il m'a causée : la cicatrice, qui demeure encore. Et qui n'est pas sans rapport avec ce trouble de l'esprit qui subsiste encore dans l'inconscient de la France, depuis la Libération, l'empêchant d'être pleinement unie à elle-même.
Jean Guitton
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Mon testament philosophique
Jean Guitton
- Presses De La Renaissance
- Petite Renaissance
- 18 Janvier 2007
- 9782750903022
Dans un livre ultime où il laisse s'exprimer tout son génie, Jean Guitton met en scène d'une manière magistrale les derniers moments de sa vie.
Dans ce livre ultime, Jean Guitton met en scène les derniers moments de sa vie. Il fait le point avec Pascal sur ses raisons de croire en Dieu, avec Bergson sur celles d'être chrétien, et avec Paul VI sur ses raisons d'être catholique.
Durant ses funérailles, c'est un regard espiègle qu'il jette sur la foule. Il en profite pour rétablir la vérité sur certains aspects de sa vie intellectuelle, affective et spirituelle. Il discute d'art avec le Greco, du mal avec de Gaulle, d'amour et de poésie avec Dante, de philosophie avec Socrate... Lors de son jugement, on est étonné de voir Thérèse de Lisieux et Mitterrand intervenir en sa faveur.
Jean Guitton nous fait ici un cadeau immense : il pose les questions essentielles sur le sens de la vie pour mieux aborder le grand débat philosophique, spirituel et religieux de notre siècle. -
L'art de faire la guerre est une technique qui, malgré le mal de la mort qu'il manie, vise un bien : préserver une nation de cet échec radical que serait la perte de son indépendance.
Ce recueil de conférences, dont la première date de 1940 et dont les autres furent prononcées à l'École supérieure de Guerre à partir de 1952, propose une méthode de pensée synthétique pour comprendre la guerre.
Devenu un classique pour les militaires, cet ouvrage n'a rien perdu de sa pertinence. Même si le propos demande à être actualisé, il n'est pas dépassé, notamment par rapport aux mises en garde de l'auteur contre les conséquences d'un nihilisme dont nous ne voyons que trop les effets aujourd'hui.
Cette nouvelle édition commentée par des enseignants de l'École de guerre, et comprenant en outre des textes peu connus de Jean Guitton, prend un relief tout particulier de nos jours, étant donné la brutale réapparition du phénomène « guerre » en Europe occidentale.
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Regards sur la pensée française (1870-1940) ; leçons de captivité
Jean Guitton
- Beauchesne
- 1 Avril 1997
- 9782701003474
J'ai choisi comme sujet de cours, en cette seconde année de captivité, de dresser un tableau de la pensée française de 1870 à 1940, c'est-à-dire entre deux grands désastres pour la France. Il m'a semblé que cette époque avait été en philosophie une grande époque, non seulement parce qu'elle avait été marquée par de très grands noms et de très hardis efforts, mais encore parce que la philosophie, à l'inverse de ce qui se passait auparavant, avait pénétré dans des domaines qui jusqu'ici ne recevaient qu'un éclairage indirect - je songe à la littérature, l'art, la politique, la religion, la mystique. J'ai pensé qu'après la secousse si douloureuse de 1940, et avant que notre patrie retrouve sa place dans le concert intellectuel des nations, il était nécessaire que nous prenions conscience de notre tradition présente, du mouvement des esprits et des directions vers lesquelles ce mouvement tend. Ces tableaux synthétiques des efforts, ces bilans sont utiles à tous les temps, soit pour faire comprendre aux esprits la valeur respective des diverses pensées, soit pour leur permettre de se mieux saisir en se situant à leur exacte latitude, soit enfin pour faire saisir les lacunes et faire surgir des vocations précises. Le Rapport inimitable de Ravaisson est le modèle du genre, et c'est à lui que nous nous référons, c'est de lui que nous partons. Mais un tableau de ce genre est plus utile encore après les grandes crises. Il n'est pas rare, dans l'histoire, de voir les périodes qui suivent les désastres être fécondes dans le domaine des idées. Le relèvement de l'Allemagne après 1806 s'est fait par l'entremise de Fichte et du réveil simultané de la tradition philosophique et de la tradition nationale. Ce sont les fils de ceux qui avaient souffert en 1870 qui ont fait la France nouvelle ; il est frappant de voir quelle sève montait dans ses hommes qui sont nés autour de 1870, qu'ils s'appellent Poincaré, Pétain, Foch, Clemenceau, ou Barrès, Bergson, Boutroux, Blondel. Là se vérifie encore le mot de Pascal, qu'il faut s'offrir par les humiliations aux inspirations, qui seules font le vrai et salutaire effet.
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"Ce livre, qui traite d'un sujet éternel, voudrait ne ressembler à aucun autre. Je ne l'ai pas écrit pour ajouter un ouvrage d'érudition, de polémique ou de mystique aux ouvrages innombrables qui ont paru sur Jésus.
J'ai voulu seulement exposer par ordre mes pensées sur un sujet auquel, depuis quarante ans, je n'ai cessé de réfléchir. C'est ce qu'on aurait appelé au temps de Descartes une méditation sur l'existence de Jésus, et particulièrement sur les difficultés de croire en lui.
Je me sens conduit, presque contraint, à mesurer mon esprit avec ce problème. Et comme je l'ai décidé, je ne demande aide d'aucun homme. C'est ma méthode et ma fierté d'être seul avec mon intelligence : je ne vois pas d'autre moyen d'atteindre à une conviction vraie."Jean Guitton -
Dialogues avec Paul VI (2e edition)
Jean Guitton, Pape Paul Vi
- Francois-Xavier De Guibert
- 25 Avril 2001
- 9782868397102
Comme l'attestent ces «Dialogues», dont la transparence restitue à merveille l'intimité du lien unissant le pape à son interlocuteur, rarement deux êtres furent mieux prédestinés à se comprendre et à s'aimer. Si l'on n'en devait retenir qu'une seule idée, si chère à la philosophie de leur auteur, c'est que le pape, dominant les contraires qui divisent les consciences et les peuples, les intègre tous dans sa pensée pour les faire servir à la connaissance de Dieu et à la soumission de nos volontés à ses desseins.
Après plus de trente années, les «Dialogues avec Paul VI» n'ont pas vieilli car, comme l'affirme le cardinal Poupard dans sa préface pour cette nouvelle édition, ils sont intemporels. Jean Guitton a, d'ailleurs, pris la précaution de confier qu'ils ne sont pas la reproduction littérale des propos échangés au cours d'une amitié de dix-huit ans : ils n'en sont pas moins plus vrais que des dialogues véritables.
Ils révèlent, en tout cas, la sensibilité étonnamment moderne de ce pape à l'écoute des aspirations et des angoisses de ses contemporains, à l'égard desquels il assume avec détermination la paternité spirituelle du Pasteur, comptable devant Dieu de l'humanité tout entière.
Au moment où s'est ouvert à Rome, à l'initiative de Jean-Paul II, le procès de béatification de Paul VI, ils revêtent une actualité renouvelée, car ils tracent de ce pape dont la place et le rôle dans l'histoire récente de l'Eglise ne cessent de grandir, la figure toute d'élévation et de magnanimité. -
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L'Évangile a été mêlé à toutes mes variétés et mes épreuves, à tous les approfondissements de mon moi et de ma vie. Ma pensée y a trouvé une source secrète. Dans ce livre, unique entre tous les livres, et qui a suscité, depuis vingt siècles, des commentaires innombrables, j'ai choisi quelques thèmes, quelques paroles. Et, tenant compte de ce qu'ont apporté des récents exégètes, j'ai essayé de dire ce qui n'avait encore jamais été dit. Ainsi, sur Nazareth et les années d'apprentissage, sur l'amour de Joseph et de Marie, sur l'Eucharistie...
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Lueur première
Jeanne Tsatsos, Jean Guitton, Néoclès Coutouzis
- Fata Morgana
- 1 Janvier 1984
- 9782851943576
«Tout ce qui a sens est lumière» pour Jeanne Tsatsos. Ce recueil est un pas en avant vers le dépouillement d'une poésie intense, cristalline, hymne orthodoxe au Divin.
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Le Christ de ma vie ; dialogue avec Joseph Doré
Jean Guitton, Joseph Doré
- Mame
- 24 Juillet 2013
- 9782728917099
Les « confessions » de Jean Guitton par le biais d'un dialogue accessible et d'une grande profondeur entre Jean Guitton, écrivain et philosophe, et Joseph Doré, archevêque émérite de Strasbourg.
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Jean Guitton nous dit en quoi consiste le génie de Paul Valéry et à quelle prouesse tient celui de Jean-Jacques Rousseau. Il nous montre comment Hegel, Freud ou Sartre rencontrent saint Augustin. Ce sont les lumières d'un Occident menacé. N'est-il pas temps pour l'Europe de se trouver une âme commune ? Jean Guitton amorce lui-même un dialogue entre les esprits. Il tente un tri entre ce qu'il faut perdre et ce qui doit survivre. Ses inquiétudes sont les nôtres : il en imagine courageusement les remèdes.
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La maturation temporelle se poursuit jusqu'au moment où l'esprit se dégage du corps vivant et du corps social, double matière à travers laquelle il a pris conscience de soi dans le cosmos.
Alors, il laisse pour ainsi dire procéder hors de lui le corps vivant et le personnage, ces deux enveloppes sur lesquelles il avait pu marquer son caractère, mais qu'il n'était pas : c'est ce que nous nommons la mort. Ce passage à quelque autre mode d'existence, qui n'est pas concevable pour nous, doit correspondre dans la conscience à un sentiment de présence absolue à soi-même. Lorsque dans le même moment l'être biologique et l'être social échappent à la personne spirituelle, celle-ci s'éternise.
A l'inverse de ce qui se passait dans la contamination, le courant d'éternité qui était impuissant dans la vie temporelle doit absorber la succession. Enfin, la dissociation s'opère. C'est alors que le temps disparaît ou plutôt qu'il s'accomplit.
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Oeuvres completes, tome 5 - journal de ma vie
Jean Guitton
- Desclée de Brouwer
- 7 Octobre 1992
- 9782220020389
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Celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas
Jean Guitton
- Desclée de Brouwer
- 9 Novembre 1994
- 9782220035840
L'un croit au ciel, l'autre n'y croit pas. Deux esprits que tout sépare s'affrontent. Deux célébrités qui ont marqué leur temps. L'un est chrétien, l'autre juif. L'un est un clerc et un savant, l'autre un autodidacte. L'un est philosophe, l'autre romancier, parolier et journaliste. L'un s'interroge sur l'existence, l'autre la dévore. L'un converse avec le Pape, l'autre avec les tribus perdues de l'Amazonie... Pourtant l'un et l'autre prient et témoignent, chacun à sa façon. Si Jean Guitton et Jacques Lanzmann entrent aujourd'hui en dialogue en dépit de leurs différences, s'ils reprennent ensemble des questions brûlantes - la foi et l'athéisme, le paradis et le néant, les racines et l'histoire, l'Eglise et Israël, notre siècle, ses horreurs, ses mutations, ses signes - c'est qu'ils se rejoignent sur l'essentiel : l'humanité de l'homme. Un dialogue fort, sans concession, brutal parfois, déconcertant souvent, où les âmes et les coeurs se mettent à nus. Et, par-delà, une leçon de vie.
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