Autobiographie de celle qui fut surnommée la petite fiancée de l'Atlantique. Fille d'éditeur, elle effectue sa première course transatlantique à 17 ans, ouvrant la voie à une génération de skippeuses. Elle remporte la route du Rhum en 1990, la Transatlantique en 1997 et continue à participer à de nombreuses épreuves.
« J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule [...]. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau. » Le samedi 29 octobre 2011, alors qu'elle naviguait seule à bord de son voilier, Florence Arthaud tombe à l'eau, au large du cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet de sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles : une lampe frontale, un téléphone portable étanche, du réseau et sa mère qui veillait en pleine nuit.
Dans ce livre confession, Florence Arthaud revient sur cet épisode tragique. Elle livre les sentiments, les pensées et les souvenirs qui l'ont accompagnée alors qu'elle se noyait en pleine mer.
Une enquête sur les accidents et nombreux décès de sherpas lors de treks sur l'Everest. Illustre les divergences d'intérêts entre ces montagnards locaux risquant leur vie pour bien la gagner, selon les standards népalais, et les étrangers souvent piètres alpinistes mais consommateurs de sensations fortes.
Patrice Franceschi mène plusieurs vies de front. Corse né à Toulon en 1954, il commence ses premiers voyages à l'âge de trois mois dans les bagages de son père, un jeune officier parachutiste qui part pour l'Afrique. C'est le début d'une longue série d'aventures.
Son père lui avait dit : « Aventurier ? Ce n'est pas un métier ! » À vingt ans, il fugue en Guyane. Il ne revient que pour monter une expédition au Congo, où il manque mourir.
Il descend le Nil à pied, s'attaque aux pentes de l'Everest, s'aventure en Amazonie. Et trois décennies durant, tout en écrivant et en réalisant des documentaires, il effectue des dizaines d'expéditions, et autant de missions humanitaires. Il participe au sauvetage des boat people sur L'Île de Lumière en mer de Chine. Et dans les années 1980, il s'engage auprès des guérilleros afghans.
Il réalise le premier tour du monde en ULM (1984-87). À partir de 1999, il mène à bord de sa jonque La Boudeuse de longues campagnes d'exploration dans l'esprit des voyages du siècle des Lumières. Après avoir perdu son navire dans un naufrage, il rachète un trois-mâts suédois et repart avec son équipage autour du monde, à la découverte des peuples de l'eau. En 2009, avec une lettre de mission officielle, La Boudeuse et son capitaine se lancent dans de nouvelles expéditions vers l'Amérique du Sud et les îles du Pacifique.
Entretemps il a entamé de longues études de philosophie, parce qu'être aventurier, « ce n'est pas un travail musculaire mais cérébral ». Il est l'auteur de plus de vingt livres - récits, romans, recueils de poésies, nouvelles, essais - et signe là son autobiographie.
Aujourd'hui pratiquée sans contrainte par des millions d'hommes et de femmes, de jeunes et de moins jeunes, de champions et d'anonymes, la course à pied a vécu une véritable révolution ces trente dernières années.
Au carrefour des années 1960 et 1970, la société montrait d'un doigt moqueur et désapprobateur les quelques coureurs qui osaient s'aventurer hors des stades pour s'ébrouer dans la nature, les considérant alors comme des excentriques. Les femmes n'étaient pas autorisées à s'aligner en compétition sur des distances supérieures à 800 mètres, la science médicale assurant que leur fragile corps se mettait gravement en danger en pratiquant l'endurance.
Les personnages dont ce livre retrace le destin « héroïque » étaient tous de « petits coureurs », n'ont jamais gagné la moindre médaille olympique. Pourtant, Bill Bowerman, Kathrine Switzer, Fred Lebow, Steve Prefontaine et Noël Tamini ont révolutionné la course à pied. Ils en ont fait un mouvement populaire et planétaire. Par leur exemple, par leur passion, par leur conviction, ils ont offert à tous ce nouveau champ des possibles. Ils ont créé les conditions pour que chacun, quelles que soient ses aptitudes, sa forme, sa santé même, ait la conviction qu'il peut le faire. Ce livre est leur histoire. Ce livre est l'histoire de tous ceux qui un jour ont osé ou oseront se mettre à courir, et aller jusqu'au bout de leurs rêves et de leurs convictions.
29 juillet 1969, coup de tonnerre dans le monde maritime. Alors que s'achève la mythique Golden Globe Race, première course autour du monde sans escale en solitaire, le Britannique Donald Crowhurst est en tête lorsque la BBC annonce que le futur héros des mers a triché. Durant deux cent quarante-trois jours, Crowhurst a inventé de toutes pièces son parcours, délivrant par radio de fausses positions tandis qu'il se contente de faire des ronds dans l'eau en Atlantique, attendant de rejoindre le peloton de tête - Robin Knox-Johnston et Bernard Moitessier - au retour du cap Horn. Journal de bord frauduleux, lettres mensongères à sa famille... le crime était presque parfait, mais l'immense réalité de l'océan ne tarde pas à rattraper Crowhurst, qui finit par être pris à son propre piège et par sombrer dans la folie. À partir des carnets, de documents filmés retrouvés sur son navire et de lettres de Crowhurst, Nicholas Tomalin et Ron Hall, journalistes au Sunday Times, nous font revivre la tragédie de cet homme ordinaire décidé à se sauver coûte que coûte de la faillite, pris au piège de la mer et de ses mensonges. En dressant le portrait de ce héros shakespearien victime du « drame maritime du siècle » comme on a coutume de l'appeler, les deux enquêteurs livrent le récit d'une dérive inéluctable conduisant Crowhurst du mensonge à la démence jusqu'au suicide.
Voici à peine un siècle, on trouvait encore indécent de voir une femme en tenue de ski.
En 1974, une expédition féminine atteint pour la première fois un sommet de plus de 8000 mètres. Trente-cinq ans plus tard, parmi les vingt-deux alpinistes parvenus au sommet des quatorze plus de 8000, se trouvent deux femmes. Comme dans de nombreux domaines, le XXe siècle a donc été déterminant pour ouvrir au deuxième sexe les portes de l'alpinisme. Quelles ont été les pionnières en la matière ? Et à quel prix ? Reinhold Messner brosse le portrait de ces femmes d'exception: Hettie Dyhrenfurth, qui conserva longtemps le record d'altitude pour une femme, Junko Tabei, surnommée "Madame Everest", ou, plus récemment, l'Espagnole Edurne Pasaban, l'Italienne Nives Meroi, l'Allemande Gerlinde Kaltenbrunner, sans oublier bien sûr la Française Catherine Destivelle...
Géraldine Danon, Philippe Poupon et leurs enfants : une famille de marins rassemblés à bord de Fleur Australe, sur les traces des grands explorateurs.
Après avoir réussi à rejoindre le Pacifique par le passage du Nord-Ouest, la famille reprend la mer pour onze mois de navigation et d'aventures, de l'Alaska à la Polynésie.
Depuis sa rencontre avec le célèbre marin, Géraldine a fait de la mer son foyer. Aujourd'hui, elle met toute son énergie au service de la réussite de leurs expéditions, consciente d'offrir à leurs enfants des expériences d'une rare intensité. Si la vie à bord de Fleur Australe a ses inconvénients ? confinement, mal de mer, isolement ?, elle se révèle aussi source infinie de découvertes et d'apprentissages. Les enfants goûtent aux rencontres, au grand large et à la liberté. Aux Tuamotu, les aînés réalisent leur baptême de plongée, tandis que les plus jeunes barbotent sans plus s'inquiéter des requins... Au fil des jours, Géraldine tient son carnet de bord avec humour et nous invite dans l'intimité d'une famille peu ordinaire. Le résultat : un récit passionné et généreux.
Couverture : © tim-mckenna.com. Photo : © Piter
Qu'est-ce que l'esprit d'aventure?
Quelle est son importance pour l'individu?
Quel rôle joue-t-il au sein des sociétés?
Dans ce dialogue à trois, les auteurs tentent de répondre à ces questions en proposant une conception renouvelée et originale de cet esprit. Souvent associée, aujourd'hui, à l'exploit sportif ou à l'exploration, la notion d'esprit d'aventure est nettement distincte de celle d'aventure. Les auteurs partent en quête de la nature exacte de cet esprit, revisitant l'histoire des sociétés et interrogeant leurs propres parcours. Cela les conduit à redéfinir les liens qui peuvent exister entre action et réflexion et à porter un regard neuf sur les hommes qui ont élargi le champ de la connaissance, tels Galilée, Kant, ou des explorateurs modernes, sans oublier les personnages mythiques qui ont influé sur notre vision du monde: Ulysse, Don Quichotte... L'importance de l'esprit d'aventure dans les entreprises humaines apparaît ainsi sous un jour nouveau.
Dès lors, ce livre ne nous invite plus seulement à une réappropriation individuelle et collective de l'esprit d'aventure. Il avance une question qui nous concerne tous: la place de l'esprit d'aventure dans nos sociétés en quête de sécurité ne dépasserait-elle pas le cadre d'une interrogation de pure forme pour se poser comme une véritable question de société?
Une présentation des chamans uul, bouriates et darhad en Mongolie qui aborde tour à tour leurs croyances, leur vie dans les steppes, le nomadisme, l'élevage, etc.
Enquête sur la première ascension du Cerro Torre, revendiquée en 1959 par Cesaro Maestri, Cesarino Fava et Toni Egger qui a trouvé la mort au cours de cette expédition. L'absence de crochets entre le sommet et le dernier campement, les contradictions entre les témoignages de Maestri et Fava, et l'ascension par Fava du Cerro Torre par une autre voie en 1970, ont semé le doute sur cet exploit.
L'auteur a décidé de s'immerger dans les communautés utopiques de la planète. en quête du paradis perdu auquel l'Homme aspire, du squat libertaire danois de Christiania au village planétaire d'Auroville en Inde, en passant par le quartier des artistes de l'autre rive en Lituanie. Mais son plus grand périple, c'est son voyage de 8.000 kilomètres aux Etats-Unis, de communauté en communauté.
40 cartes recensant par région, département ou quartier, les sources de pollution de l'environnement en France : déchets de guerre, PCB, amiante, glyphosates, algues vertes, etc. Avec une présentation des risques sanitaires associés à chaque type de polluant.
Le 3 juin 1950, Maurice Herzog et Louis Lachenal étaient les premiers Français à atteindre l'un des plus hauts sommets du monde, l'Annapurna. M. Herzog publia le récit de leur expédition l'année suivante, mena une carrière d'industriel, fut secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, maire de Chamonix et député. Il est toujours membre honoraire du Conseil intenational olympique.
Alpiniste de légende et homme de tous les exploits, Reinhold Messner revient sur sa carrière exceptionnelle. De ses premiers pas en escalade à son mandat de député européen, en passant par ses plus belles ascensions, Ma voie retrace la vie d'un des plus grands aventuriers du xxe siècle. Dans cet ouvrage, Reinhold Messner a rassemblé un choix de ses interviews, témoignages et autres récits qui éclairent au plus juste son parcours d'exception. Réussites professionnelles ou échecs personnels, Reinhold Messner n'omet rien dans ce livre intime et nous livre des sources uniques en forme de bilan d'une vie aux limites sans cesse repoussées.
Rudolf Noureev, le plus célèbre danseur de tous les temps, se livre entièrement dans ce témoignage inédit en France. Ce texte paraît en 1962, date à laquelle le fougueux danseur devient une star internationale. Etoile du ballet soviétique du Kirov, il choisit le 16 juin 1961, lors de sa première tournée en France, de passer à l'Ouest avec fracas, en faussant compagnie aux gardes du KGB à l'aéroport du Bourget.
Star du jour au lendemain pour cet acte considéré à tort comme politique, Noureev, génie de la danse, allait conquérir les plus grandes scènes et révolutionner l'art du ballet. Dans ce texte, Noureev n'a pas seulement de flamboyants débuts à raconter, mais un destin à faire découvrir. Le destin d'un petit garçon soviétique né dans une grande pauvreté, et en passe de devenir une superstar occidentale façonnée par la toute-puissance médiatique des années 1960 et le contexte oppressant de la guerre froide.
Toute la personnalité de Noureev y figure déjà, dans cette enfance nomade, dans ce caractère entier et volontaire, source de mélancolie mais atout essentiel pour oser transgresser l'autorité familiale, politique et artistique de son temps.
Ces Chroniques au long cours, rédigées pour la revue Bateaux, nous entrainent dans le sillage poétique de cette femme d'exception. Ces textes aux saveurs de grand large et d'horizons lointains sont les cadeaux d'une passeuse de mots, revenue sur terre avec « un peu de ces embruns, de ces douceurs ou colères océaniques, de ces territoires que l'on n'aborde que par la mer » Création Studio Flammarion Couverture : Portrait d'Isabelle Autissier © Benoît Stichelbaut / DPPI
« Je vis pour ces grands moments.
Donnez-moi un challenge, un objectif, un combat et quelque chose se passe - je me révèle. Mes foulées s'allongent, mon corps se déplace plus vite. Lancez-moi un défi et je le relève. Je gagne des courses et pulvérise les
Rebattre, entre 14 et 18 ans, les cartes de leurs vies un peu biseautées par des enfances brisées, c'est le contrat que Seuil, association atypique en France, propose à des adolescents égarés, embourbés dans des conflits familiaux, des bandes ou des séries de délits qui les ont conduits dans une impasse ou en prison.
Le contrat proposé est simple et brutal : marcher un peu moins de 2 000 kilomètres, sac au dos, pendant trois mois, par tous les temps et en toutes saisons, dans un pays étranger. Et avec une contrainte terrible pour eux : ni musique, ni téléphone, ni internet pendant 110 jours !
À ce pari fou, une seule règle : c'est le jeune qui est maître de dire « j'arrête » ou « je continue ». Dans tous les cas, c'est son juge qui arbitrera.
Ce qu'ils gagnent ? Une place dans la société qu'ils avaient rejetée.
Douze ans après le premier départ, que sont devenus ces gamins perdus, ces possibles gibiers de potence ? Attention aux jugements hâtifs. Ceux qui « ratent » une marche ne ratent pas obligatoirement leur réinsertion et ceux qui font une rechute ne ratent pas nécessairement leur vie. Pour savoir, il fallait les revoir, ceux qui ont « réussi » et ceux qui ont « échoué ».
Relier les cinq continents à la nage! Un pari fou, relevé par deux amis, Philippe Croizon et Arnaud Chassery. Leur projet, «nager au-delà des frontières», les a entraînés autour du monde. Cette expédition fraternelle est d'autant plus extraordinaire que Philippe Croizon vit depuis vingt ans avec une particularité:il est amputé des quatre membres, à la suite d'une électrocution. Au fil de cette aventure, Philippe ouvre des fenêtres sur les grands moments de sa vie, raconte son accident, ses tentatives pour en finir, son nouvel amour... Une belle affinité le lie désormais à ceux qui ont connu des destins tragiques:Théo, un jeune garçon lui aussi amputé, ou Paul, rescapé des camps de concentration. Brisé après ses amputations, Philippe a retrouvé la force, l'envie de vivre et de se dépasser grâce au sport. Un parcours de résilience bouleversant qui nous entraîne du rire aux larmes et révèle une soif de vivre hors du commun.
C'est un radeau gonflable qui stagne plus qu'il n'avance, à quelques milles de notre position. Nous n'avons pas besoin de nous consulter, ni de parler. On se regarde, cela suffit. En 2014, tragédie sans précédent, trois mille quatre cent dix-neuf migrants ont péri dans les eaux méditerranennes, au seuil d'une Europe qu'ils voulaient rejoindre à tout prix. En Août de la même année, lors d'une mission d'assistance une plate-forme pétrolière au large de Lampedusa, le capitaine Philippe Martinez, devant la détresse de centaines de réfugiés entassés sur des embarcations de fortune, s'improvise sauveteur en mer. Mille huit cent quarante et une personnes, hommes, femmes et enfants, doivent la vie à ce capitaine au grand coeur et son quipage du Leonard Tide. Marin rebelle et humaniste, Philippe Martinez nous livre à travers son histoire contrastée un témoignage violent et honnête sur le drame des migrations massives, dont on ne sort pas indemne.
Vivre sur une île déserte en restant connecté à son entreprise, pari insensé, folle utopie, ou rêve à la portée de cadres stressés ? Gauthier Toulemonde, aventu¬rier et directeur d'une société de presse, a tenté l'aventure « Web Robinson ». Parti pour tester la capacité du citadin à se réapproprier une vie en pleine nature, il se rend en solitaire sur une île inhabitée de l'archipel indonésien.
Ce naufragé volontaire n'emporte pour tout bagage que quelques maigres provisions et un ordinateur alimenté par des panneaux solaires. Accompagné du chien Gecko, il affronte les multiples dangers qui menacent sa survie. Peu à peu, il va expérimenter un nouveau mode de vie en tentant de concilier nature et nouvelles technologies. Et si aujourd'hui, il était possible de travailler autrement ?
Gauthier Toulemonde revient sur ce séjour de tous les risques et, au-delà du rêve, nous dévoile le quotidien aussi enthousiasmant que périlleux d'un Robinson des temps modernes.
Un destin passé dans l'ombre de deux des explorateurs les plus mythiques de leur temps, Fridtjof Nansen et Roald Amundsen : telle devait être la vie de Hjalmar Johansen, jeune Norvégien au coeur sensible, loyal et d'un courage à toute épreuve. Alors qu'il a 26 ans, Nansen l'engage pour l'expédition du Fram (1893-1896) à la conquête du pôle Nord et en fera son « second » pour l'ultime tentative : trois ans de voyage, de périls, de solitude et de souffrances. Plus tard, c'est Amundsen qui s'appuiera un temps sur lui avant de l'exclure du premier cercle.
Il admirait le premier, malgré son caractère implacable, et haïssait le second. Mais avec les deux, il manqua de mourir. Et de retour chez lui, il se sentit abandonné, jusqu'à son suicide en 1913. Messner se glisse ici dans la peau de ce héros injustement oublié pour lui rendre une voix : grâce à lui, au fil des pages, Johansen dépeint des épopées aujourd'hui d'un autre temps et met en lumière le caractère de ses « chefs », tant admirés et redoutés, qui contribuèrent, malgré tout, à donner un sens à sa vie.
Stéphanie Vergniault se bat au travers de son association SOS Éléphants du Tchad pour sauver les derniers spécimens de l'espèce, victimes du trafic de l'ivoire. Il y a 20 ans, on comptait plus de 20 000 éléphants au Tchad. Aujourd'hui, il en reste dix fois moins. Sur le terrain, Stéphanie et ses hommes mettent leurs vies en danger pour poursuivre les braconniers et appeler les autorités en renfort pour les arrêter.
Ils ne peuvent malheureusement pas compter sur l'aide des villageois, qui ne comprennent pas leur combat : pour eux, les éléphants sont ceux qui piétinent leurs récoltes. Dans ce contexte, protéger les pachydermes est ardu : les embûches sont nombreuses, les intrigues importantes, les moyens faibles, et il arrive que la jeune femme soit très découragée. Mais malgré toutes les épreuves, le combat reprend toujours de plus belle.
Ce livre est son témoignage, celui d'une femme courageuse, qui se bat dans l'ombre, comme des dizaines d'autres individus en Afrique. Va-t-elle y parvenir ?... L'histoire le dira.