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Gallimard
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Chants de mihyar le damascene singuliers
Adonis
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 6 Mars 2002
- 9782070421336
Rassemblés en un seul volume, les deux livres majeurs du plus grand poète arabe contemporain donnent la mesure d'une oeuvre qui ne cesse d'imposer son originalité et son intrépide liberté. Les Chants de Mihyar le Damascène s'élèvent à la faveur d'une double généalogie : celle des grands inspirés de la modernité occidentale (Holderlin, Rilke, Michaux) et celle que distille l'héritage arabe, en ses voix libertaires (Hallâj, Niffari). Imprégné des dits soufis, énigmatiques paroles d'extase ou de frayeur qui grandissent dans le coeur des possédés, Adonis n'a recours à aucun intermédiaire divin pour réaliser sa quête. Le poème est le témoin privilégié de son feu intérieur. Distinguant la religiosité de la croyance, son discours oraculaire déroute le dogme. Orphelin de l'être, son mysticisme n'est plus en Dieu. Telle s'entend, lucide entre toutes, la voix mythique de Mihyar sur les chemins de l'exil. Avec Singuliers, Adonis entend rejouer, réinventer à sa manière passablement iconoclaste, le jeu de la Création. Il compose un poème singulier, arbre touffu, delta ramifié, où c'est la dispersion même qui façonne l'unique. Un poème-corps, qui embrasse autant de destins que nécessaire pour fomenter sa genèse, son histoire et l'espace alchimique de son verbe.
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Les poetes et la ville (une anthologie)
Collectif
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 2 Mars 2006
- 9782070337309
À l'occasion du Printemps des Poètes 2006, dont le thème est «le chant des villes», Poésie/Gallimard, qui fête au même moment ses 40 ans, propose une anthologie des Poètes et la ville, qui ont été précisément publiés dans cette collection. De Juvénal à Larbaud, Apollinaire, Cendrars, Frénaud, Tardieu, Bonnefoy ou Roubaud, ce sont les cités que l'on célèbre ou dénigre ici. Car les splendides villes entrevues par Rimbaud sont parfois bâties, si l'on en croit Henri Michaux, «avec des loques», et il arrive que les murailles les plus imprenables engendrent de sombres ruines. Mais c'est toute l'histoire des hommes en mal d'urbanité qui défile ainsi de place en place, de rue en rue. Car chaque poème peut offrir, volontairement ou comme à l'improviste, le point de départ d'un itinéraire inédit dans une ville inconnue ou rêvée, une ville encore à construire ou déjà retournée aux sables du désert.