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Charles Madézo, fasciné par cet univers dans lequel nous ne pouvons survivre, a entrepris un voyage initiatique sous les mers. Charles Madézo, fasciné par cet univers dans lequel nous ne pouvons survivre, a entrepris un voyage initiatique sous les mers. Qu'y rencontre-til ? Merlans, Mérous, Anguilles, Baleines, Sardines, autant de créatures énigmatiques auxquelles il prête sa voix. Le lecteur pénètre dans ce monde subaquatique, peuplé d'êtres sans sexe, sans hiérarchie, se dévorant entre eux pour perpétuer le cycle de la vie, véritables « machines à frissons » guidées seulement par la lumière, la lune et les marées. « Nous ne savons rien d'eux. Si peu. Surtout des idées fausses glanées dans les criées, sur les étals, ou quand ils agonisent les ouïes prises aux mailles du filet. Comme si des Martiens prétendaient nous connaître sans nous observer ailleurs que, refroidis, dans nos cimetières et nos morgues. » « malgré les conclusions de nos savants, à peine admettons-nous qu'ils furent nos ancêtres. Passe encore de descendre du singe, mais des lamproies ou des congres ! Et pourtant... »
Charles Madézo est l'auteur de nombreux textes dans lesquels la mer est omniprésente. Il a publié des textes illustrés Dour an enez, ou le territoire de l'île (Calligrammes, 1982) des romans : Glénan (Amer éditions, 2002), La cale ronde (édité chez Calligramme en 1984 puis chez Coop Breizh en 2002), Au bout de la digue (Liv'éditions, 2006). Il a participé à la réalisation de plusieurs beaux livres sur la Bretagne Des îles et des phares (collaboration avec Michel Le Coz, Télégramme, 2004), Douarnenez (Le Télégramme, 2004). Il vit actuellement en Bretagne.
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Débordement sur l'aile et tir dans la lucarne
Pierre Tanguy
- La Part Commune
- 17 Octobre 2013
- 9782844182746
Ce livre n'est pas seulement destiné à ceux que le football passionne. Il entend d'abord montrer que ce sport universel renvoie à l'état d'enfance tout en révélant l'homme à lui-même, et à ses passions.
Véritable concentré de vie, populaire, accessible, le football a ici valeur de fraternité, de transmission, renvoyant le lecteur dans l'engouement naïf de l'enfance.
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Ces « extraits de pièces rares et curieuses en vers et en prose, anecdotes, chansons, proverbes, super-stitions, procès, notes iconographiques et bibliographiques », recueillis dans la compilation Les chats que Jean Gay publia en 1866, montrent à quel point les félins suscitaient des disputes au sein de la société. Serait-ce même la querelle des anciens et des modernes qui se traduit par le biais des chats et des chattes ? D'un côté La Fontaine ou Buffon qui, dans son Histoire naturelle (1758), brosse un portrait négatif de ce « domestique infidèle » dont il faut se méfier. De l'autre côté, Moncrif, contemporain de Voltaire, s'engage dans son Histoire des chats (1727) contre les injustices qui leur sont faites. Son « apologie de la gent féline » a fait couler beaucoup d'encre.
Cette réédition de l'ouvrage de Gay présente des extraits de l'Encyclopédie, de Rousseau ou de Buffon, des poèmes de du Bellay à Baudelaire, des proverbes. Un vaste panorama où l'on sent que le chat, de nos jours avant tout un compagnon jouissant d'une grande faveur, est un animal ambivalent - emblème de ruse ou de liberté ?