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ERIC BOURY
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Au XVIIIe siècle, le roi du Danemark Christian VII, écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie et son ennui. Jusqu'au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié le délicat travail de reconstruire une horloge astronomique de la Renaissance. Une amitié insolite se noue entre les deux hommes qui n'avaient pourtant rien en commun. Elle pourrait aussi révéler au souverain la véritable situation de l'Islande, alors colonie danoise...
Arnaldur Indridason, né à Reykjavík en 1961, est sans conteste le maître du polar islandais. Auteur de plusieurs séries à succès traduites dans le monde entier, il excelle aussi dans le roman historique. Tous ses romans sont disponibles chez Points. -
«Même en plein soleil nous abritons en nous des vallées de ténèbres. Est-ce le prix à payer pour être humain ?»Égaré dans les fjords loin de Reykjavik, un homme a perdu la mémoire. Dans le village où il s'est arrêté, tous semblent pourtant le connaître. Petit à petit, les récits qui lui sont faits le plongent dans la grande histoire d'une famille. Du XIX? siècle à aujourd'hui, chaque destin est comme une tentative d'échapper à l'immuabilité de la vie islandaise. Un pasteur bouleversé par les lettres d'une inconnue, un fermier qui veut quitter sa terre pour faire des études, des amoureux qui ne peuvent vivre leur passion au grand jour... À travers ce puzzle romanesque extraordinaire, l'homme poursuit sa quête : qui est-il ? Et qui sommes-nous ? Comment aimer, comment mourir ?
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Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l'apporte à la police. Une vérification démontre qu'il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Konrad, détective à la retraite, s'y intéresse car son père a eu un revolver similaire...
Konrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l'égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l'assassin de son père.
De beaux personnages, de vrais méchants. Un véritable roman noir en pleine tempête hivernale. -
« Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoleret de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires ». Parfois à cause des mots, on meurt de froid. Comme pour Barour, pêcheur à la morue islandais, il y a un siècle. Trop occupé à retenir des vers du Paradis Perdu de Milton, il oublie sa vareuse en partant en mer. De retour sur la terre ferme, son meilleur ami entame un périlleux voyage pour rendre à son propriétaire le livre funeste. Pour savoir aussi s'il veut continuer à vivre. Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation...
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Dans une vieille maison, une paroi de la cave s'effondre et révèle un corps emmuré. Cette découverte macabre se mêle aux recherches inlassables de Konrad pour faire la lumière sur l'assassinat de son père. Pressant la police d'enquêter, ce dernier oublie ses mensonges de l'époque et se retrouve inculpé. Faut-il croire les fantômes du passé ? La vérité est-elle seulement souhaitable ? Entre violence familiale, sacrifices et impunité, les cold cases ressurgissent toujours...
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Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d'accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu'à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d'énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l'amie d'enfance qui s'évade par les mots - ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche...
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l'accomplissement. -
«Le monde déborde de rêves qui jamais n'adviennent, ils s'évaporent et vont se poser telles des gouttes de rosée sur la voûte céleste et la nuit les change en étoiles.»Dans un petit village des fjords de l'Ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun participe à cette ronde de rêves et de désirs qui forment la vie. Mais leur quotidien bien ordonné se dérègle parfois:le retour d'un ancien amant qu'on croyait parti pour toujours, l'attraction des astres ou un chignon de cheveux roux - il suffit de peu pour faire basculer un destin...
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Mon sous-marin jaune
Jón Kalman Stefánsson
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 4 Janvier 2024
- 9782267050288
Un écrivain qui ressemble beaucoup à Jón Kalman Stefánsson aperçoit Paul McCartney dans un parc londonien, en août 2022. L'ancien Beatles est le héros de sa jeunesse, et le narrateur rêve de lui parler. Mais il lui faut d'abord préparer cette conversation, trier ses souvenirs, mettre de l'ordre dans l'écheveau d'émotions et de récits de toute sorte qu'il aimerait partager avec son idole.
C'est donc à ce voyage dans le temps que nous invite Mon sous-marin jaune. À commencer par l'histoire d'un jeune garçon qui apprend au détour d'une phrase que sa mère vient de mourir. Quelques mois plus tard, il passe l'été dans la famille de sa nouvelle belle-mère. La beauté sauvage des fjords de l'Ouest sera un puissant antidote contre la solitude, le chagrin, et le silence pesant de son père. L'enseignement biblique, au contraire, le met en colère et lui fait comprendre qu'il devra chercher des réponses ailleurs. Beaucoup plus tard, ce sera grâce aux livres piochés à la bibliothèque municipale qu'il se mettra à comprendre dans quelle direction il voudrait diriger sa vie...
Dans un récit où les lieux et les temporalités cohabitent, nous croisons un chauffeur de taxi fou, un moniteur d'auto-école au coeur fragile, ou encore Ringo Starr transformé en évêque médiéval, et c'est seulement la folie créatrice du romancier qui permet d'en faire son livre le plus audacieux et sans aucun doute le plus ouvertement autobiographique. Ce nouveau roman de Stefánsson nous offre une occasion de saisir la quintessence de toute son oeuvre. -
Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d'après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant - à une lettre près - amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille. Des années plus tard, Sigvaldi tombe d'une échelle et se remémore toute son existence :
Il n'a pas été un père à la hauteur, et la vie d'Ásta n'a pas tenu cette promesse de bonheur.
Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l'urgence autant que l'impossibilité d'aimer, à travers les destins de Sigvaldi et Helga, puis d'Ásta et Jósef. Un superbe roman, lyrique et charnel, sur des vies qui s'enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.
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Les prodigieuses aventures de Jorundur, roi de la canicule
Einar-màr Gudmundsson
- Zulma
- Litterature
- 3 Octobre 2024
- 9791038702929
Quand en 1783 débute l'éruption du Laki, la plus grande de tous les temps, seule l'intervention miraculeuse de Jón Steingrímsson, le Pasteur de Feu, put arrêter une coulée de lave ravageuse et sauver in extremis le pays de l'effondrement. Un bienheureux miracle mais de fâcheuses conséquences pour le reste du monde : famines, exodes, Révolution française et guerres napoléoniennes... Sur l'île débarque comme un retour de bâton un drôle de roi qui régna du 13 juillet au 23 août 1809, pendant les journées les plus chaudes, alors que brille au firmament Sirius, l'astre des miracles et des désastres. Oyez, oyez, la saga revisitée de Jörundur, le roi de la canicule !
Avec panache et humour, Einar Már Guðmundsson joue avec les sources et retrace en facétieux conteur, les tribulations et aventures de ce Danois qui avant trente ans s'est embarqué sur un baleinier, a accosté au Cap, fait escale à Tahiti et en Tasmanie, accompagné des botanistes dans les îles du Pacifique, s'est fait pirate et emprisonner à Londres, avant de retourner à Copenhague puis de se retrouver en Islande pour en devenir roi à peine le temps d'un été. Une épopée explosive - et on ne vous parle pas que de volcans ! -, une anti-saga islandaise avec son lot de prodiges et calamités, à la gloire d'un roi éphémère, magnifique anti-héros replacé au coeur du monde. -
Alba rentre d'un colloque de linguistes à l'étranger. Passionnée par les langues minoritaires et par la puissance évocatrice des mots, elle est aussi relectrice-correctrice, et le manuscrit d'un jeune poète l'attend, un ancien étudiant avec lequel elle a eu une aventure. En atterrissant à Reykjavík, elle s'interroge sur tous ses voyages dans les coins les plus reculés du monde. Combien d'arbres lui faudrait-il planter chaque année pour compenser son empreinte carbone ? Des langues sont en voie d'extinction, mais en Islande les arbres ont déjà disparu.
Sur un coup de tête, elle achète un terrain de sable noir et de lave, au fin fond de l'Islande aride et désertique, avec une maison délabrée. Rien n'est censé pousser là, mais Alba décide de passer à l'action. Elle change de vie, quitte la ville et les cercles littéraires pour planter des bouleaux, cultiver un potager. Elle se lie aux villageois et accueille Danyel, un jeune réfugié.
Ode à la langue islandaise et au retour à la nature, Éden est un roman plein de fraîcheur, tout en simplicité et en délicatesse. -
Un couple fait appel à Konrad, flic à la retraite, car leur fille a disparu. Et leur inquiétude est légitime à cause des sérieux problèmes de drogue de la jeune femme. Dans le même temps, Eyglo, une médium amie de l'ancien policier, lui parle d'un cold case : une enfant noyée en 1947 dans l'étang devant le Parlement. Grâce à une construction brillante, Indridason crée un suspense où Konrad mène deux enquêtes de front, avec, en filigrane, la face sombre de l'Islande.
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« Plus le temps passe et plus Indridason semble prendre le tempo d'un Simenon venu du froid ».
LE FIGARO MAGAZINE.
Une vieille femme est assassinée chez elle. Sur son bureau, on découvre le numéro de téléphone de Konrad, ancien policier. Elle l'avait récemment contacté en le suppliant de retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Accablé de remords pour lui avoir refusé son aide, Konrad va s'employer à réparer son erreur. Alors qu'il enquête, se dessine peu à peu l'ampleur d'une tragédie insoupçonnée...
Arnaldur Indridason, né à Reykjavík en 1961, est sans conteste le maître du polar islandais. Konrad, solide enquêteur, sensible et têtu, est le héros d'une nouvelle série dont La pierre du remords est le troisième opus. Tous les livres de l'auteur sont disponibles chez Points.
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« Maintenant, il ferait bon dormir jusqu'à ce que les rêves deviennent un ciel, un ciel calme et sans vent où quelques plumes d'ange virevoltent doucement, où il n'y a rien que la félicité de celui qui vit dans l'ignorance de soi.» Lorsque Jens le Postier arrive au village, gelé, il est accueilli par Helga et le gamin qui le détachent de sa monture avec laquelle il ne forme plus qu'un énorme glaçon. Sa prochaine tournée doit le mener vers les dangereux fjords du nord qu'il ne pourra affronter sans l'assistance d'un habitué des sorties en mer. De son côté, le gamin poursuit sa découverte de la poésie et prend peu à peu conscience de son corps, des femmes, et de ses désirs. C'est lui qu'on envoie dans cet enfer blanc, «là où l'Islande prend fin pour laisser place à l'éternel hiver», y accompagner Jens dans son périple. Malgré leur différence d'âge, leurs caractères opposés, ils n'ont d'autre choix que de s'accrocher l'un à l'autre, s'accrocher à leurs amours éloignées, pour ne pas céder à l'impitoyable nature. Avec une délicatesse poétique singulière, l'auteur nous plonge dans un nouveau parcours à travers les tempêtes islandaises. Au milieu de la neige et de la tentation de la mort, il parvient à faire naître une stupéfiante chaleur érotique, marie la douceur et l'extrême pour nous projeter, désarmés et éblouis, dans cette intense lumière qui « nous nourrit autant qu'elle nous torture ». La tristesse des anges fait suite au premier roman de Jón Kalman Stefánsson Entre ciel et terre .
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«Où s'achèvent les rêves, où commence le réel? Les rêves proviennent de l'intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l'est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t'aime aujourd'hui, demain, je te hais - celui qui ne change pas ment au monde.» Jens le postier et le gamin ont failli ne pas sortir vivants de cette tempête de neige, quelque part dans le nord-ouest de l'Islande. Ils ont été recueillis après leur chute par le médecin du village. Nous sommes au mois d'avril, la glace fondue succède à la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces, il leur faudra repartir, retrouver une autre communauté villageoise, celle de la vie d'avant...Après Entre ciel et terre et La tristesse des anges, Jón Kalman Stefansson clôt avec ce volume une trilogie bouleversante qui a pour toile de fond l'Islande de la fin du XIX? siècle.
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D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds
Jón Kalman Stefánsson
- Folio
- Folio
- 2 Février 2017
- 9782072704550
«Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime.» Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n'existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée.
Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.
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L'inspecteur Erlendur, un vieux policier de Reykjavik, mal nourri, toujours de mauvaise humeur, dans la tradition du genre, enquête sur le meurtre d'un vieil homme. Dans l'ordinateur de la victime, on trouve des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans. Erlendur n'accepte pas la thèse du crime de drogué en manque, il retrouve un ami de cet homme en prison et découvre le passé de violeur de la victime. A travers l'autopsie de la petite fille morte quarante ans auparavant, il découvre la Cité des Jarres et le fichier génétique de la population islandaise. L'écriture de Indridason reprend aux vieilles sagas leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et leurs conséquences lointaines. Ce livre, écrit avec une grande économie de moyens, va bien plus profond que la plupart des romans policiers : il transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver. Il représente un remarquable apport à la tradition. Et chez Indridason l'humanité triomphe toujours.
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Dans un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé mâchouille un objet étrange... Un os humain ! Enterré sur cette colline depuis un demi-siècle, le squelette mystérieux livre peu d'indices au commissaire Erlendur. L'enquête remonte jusqu'à la famille qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant au jour les traces effacées par la neige, les cris étouffés sous la glace d'une Islande sombre et fantomatique...
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Le monde peut devenir si petit qu'il se résume à un seul être humain. À un homme minuscule dans un fjord abandonné d'Islande, qui se souvient : comment toute communication avec le monde extérieur fut soudain coupée, quelle fut la réaction du gouvernement, des médias, de la population. Quelle fut la sienne, journaliste politique flirtant avec les sphères du pouvoir, en couple avec María, musicienne d'origine étrangère. Le pays, obsédé par son passé, croit pouvoir vivre en autarcie, rejette ce qui n'est pas islandais et réactive les peurs ancestrales. Et c'est un piège qui se referme...
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Sur le glacier de Langjökull en constant recul, des touristes en excursion découvrent le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans. Son associé de l'époque, un temps soupçonné, est de nouveau arrêté. Konrad, policier à la retraite et veuf, reprend ses recherches, obsédé par le souvenir de cette enquête bâclée par un de ses collègues. Le témoignage d'une femme pourrait relancer toute l'affaire.
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Edda, une jeune Islandaise, disparaît un beau matin, abandonnant son mari et leur bébé. Quand la police découvre qu'elle s'est rendue à New York, son frère Einar part à sa recherche. Peu à peu il comprend que la disparition de sa soeur est liée à sa vieille obsession pour les textes et que la clé pourrait se trouver dans un livre. Mais lequel ? Naviguant entre l'Islande des années 1990 et le New York contemporain, cette enquête aux allures de thriller décrit le lien spécial qui unit certains êtres et aborde la question de l'influence de l'écrit sur le développement humain, nos interactions avec les autres, et celle de sa possible disparition dans le monde connecté.
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Le corps d'une jeune toxicomane est découvert sur la tombe du héros national de l'indépendance islandaise qui était originaire des fjords de l'Ouest. C'est dans cette région que partent enquêter le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli. Sur place, la situation sociale y est alarmante : la vente des droits de pêche a généré chômage et émigration intérieure massive. C'est alors que disparaît le parrain de la drogue local. Une nouvelle piste s'ouvre... Écrit juste avant La Cité des jarres, ce livre a consacré la renommée d'Erlendur, flic coriace et taciturne.
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Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère, Palmi. Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 1960, meurt dans l'incendie de sa maison. Palmi, rongé par la culpabilité, cherche à découvrir la vérité tandis qu'une équipe de policiers mène l'enquête officielle. Aux côtés du premier de la classe Sigurdur Oli et d'Elinborg, un certain Erlendur apparaît...
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À la mesure de l'univers est la suite du roman D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds, même si ce deuxième tome peut se lire indépendamment du premier. Après plusieurs années d'exil au Danemark, Ari rentre en Islande au chevet de son père mourant. Il est devenu éditeur et a récemment quitté sa femme. À Keflavík, l'endroit le plus noir de l'île, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari retrouve des connaissances qu'il n'a pas vues depuis des années. Ces rencontres révèlent des secrets de familles bouleversants qui le conduisent à s'interroger sur son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons.