La trilogie des "livres du Nord" réunit en un seul volume les trois premiers romans de la Compagnie noire avec dix illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage.
Nous sommes la dernière des compagnies franches du Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. Mercenaires nous sommes et nous resterons. Depuis l'embauche de la Compagnie noire dans le port de Béryl par le mystérieux Volesprit, l'un des "Dix qui sont Asservis", jusqu'à l'affrontement final de la Rose Blanche, de la Dame et du Dominateur sur le site des Tumulus, tels que rapportés par Toubib, son médecin, dans ses annales, les pérégrinations, malheurs et affrontements de la Compagnie durant une génération.
Un joyau de la fantasy noire.
« Mercenaires nous sommes et nous resterons. Que nous importe si la cause de notre employeur est légitime ? On nous paye pour la servir.
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. » « C'est la Compagnie noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.
Pourtant, le jour où notre capitaine a signé pour nous enroler au service de la Dame et de ses Dix Asservis, n'était-ce pas signer avec le Mal lui-même ? N'était-ce pas renoncer à notre âme en allant combattre les rebelles et l'espoir qu'ils placent en la Rose Blanche, la libératrice mythique de ce monde qui ploie sous la sorcellerie ? »
Faisant suite aux "livres du Nord" parus en 2005, et aux "livres du Sud", parus en 2006, le premier tome des Livres de la Pierre scintillante réunit en un volume les deux romans suivants de la Compagnie noire (Saisons funestes et Elle est les ténèbres), avec huit illustrations originales en bichromie de Didier Graffet, présentées en encarts dépliants à l'intérieur de l'ouvrage. Je suis, pour le cas hautement improbable où mes griffonnages subsisteraient, Murgen, porte-étendard de la Compagnie noire. La guerre contre les Maîtres d'ombres fait rage. Elle doit mener de Taglios à Belvédère, puis au-delà, par la plaine de pierre scintillante, vers le mythique Khatovar. En voici le récit, sous la plume d'un vétéran du Nord, annaliste pour la circonstance.
Aujourd'hui forte de ses dix livres et complète dans sa traduction française, la saga de la Compagnie noire s'est établie comme un sommet de la fantasy. Son édition spéciale, en quatre volumes, s'achèvera l'an prochain avec le deuxième tome des Livres de la Pierre scintillante.
« Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Ils tètent le sein de la mort. Son souffle appaise toutes les âmes.
Nous avons connu autrefois une ville dédiée à son culte, si vieille qu'elle avait perdu le souvenir de cette consécration. Or il lui fallut affronter une menace plus immédiate : un spectre de jadis qui cherchait à revenir chez les vivants depuis une éminence surplombant la ville. C'est pourquoi la Compagnie noire a fait route loin vers le Nord, au-delà des frontières de l'Empire de la Dame.
Mais l'histoire ne débute pas ainsi. Nous étions loin, alors. Seuls deux anciens amis et une poignée d'hommes que nous allions rencontrer par la suite faisaient face au péril. »
Dix ans après sa victoire à Génépi contre le Dominateur, la Dame règne sans partage...
Ne restent de la Compagnie noire, son unité d'élite transfuge, que les quelques rescapés ralliés à la Rose Blanche. À leur tête : Chérie, la jeune fille muette qui neutralise la magie, ultime espoir de briser le joug de l'Empire.
Or l'échéance de la Grande Comète approche. Elle marquera, dit-on, l'avènement définitif au pouvoir d'une des forces en présence.
C'est alors que Toubib se met à recevoir de curieuses missives. La clé de la victoire ou d'autres menaces en perspective ? Car le Dominateur n'a pas dit son dernier mot.
« Le vent gémit, exhalant son baleine amère. La foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur. Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s'est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du coeur d'un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge. » De Taglios à Belvédère, la citadelle du dernier des Maîtres d'Ombres, puis vers la Porte d'Ombre et au-delà, la dure et longue route de la Compagnie noire se poursuit vers le Khatovar, sa mythique destinée. En voici le récit sous la plume de son porte-étendard, Murgen, tel que dans ses annales.
La guerre éclair de Havre a échoué. Le Royaume de Manticore dispose d'un répit. Alors les dissensions internes remontent au grand jour, qui saisissent pour enjeu le procès en cour martiale de Lord Pavel Young, accusé de désertion en présence de l'ennemi.
Le capitaine de vaisseau Honor Harrington se retrouve bien malgré elle au coeur d'une crise politique. Et, seule devant une machination diabolique fomentée pour la détruire, elle devra marcher sur le champ de bataille d'une guerre privée qui n'a que deux issues possibles : la mort ou le déshonneur.
Marine de l'espace, combats dans les étoiles... la saga d'Honor Harrington adapte la grande tradition des romans d'aventures maritimes à la science-fiction. David Weber y renouvelle le space opera classique avec une rare virtuosité.
Sir George Wincaster ne se doute pas, en embarquant pour la Normandie avec une petite armada afin de conquérir la France pour le compte du roi Edouard III, au tout début de la guerre de Cent Ans, que sa flottille va devoir affronter la plus terrible des tempêtes. Sir George, son épouse, son fils et les quelques mille chevaliers, marins, hommes d'armes et serviteurs rescapés ne doivent leur salut qu'à l'intervention providentielle d'un astronef extraterrestre qui les arrache à la fureur des éléments déchaînés. Mais ils se rendent compte très vite que ce sauvetage est intéressé. La Confédération qui règne sur la Galaxie les a réduits à l'état de mercenaires « primitifs » et ils reçoivent des soins et des traitements qui prolongent leur vie... indéfiniment. Pourront-ils se libérer de ce joug humiliant ?
L'Option Excalibur est un roman complet isolé dans l'oeuvre de David Weber, mais qui combine deux passions de l'auteur. Il y marie son goût pour l'histoire, militaire notamment, et son engagement dans la science-fiction.
David Weber a plusieurs talents : l'art de camper des personnages féminins hors du commun ; celui de construire un scénario de combat spatial vraisemblable et qui ménage un suspens à couper au couteau.
Ainsi le capitaine Alicia DeVries, du Cadre impérial, survit contre toute raison à la destruction de son monde natal et au massacre de sa famille au cours du raid de mystérieux pirates. Et elle ne vivra plus que pour la vengeance.
Mais qui l'a sauvée ? Pour quelle rétribution ? Dans la longue quête qui doit la mener aux têtes pensantes d'un gigantesque complot contre l'Empire, mise au ban de la Flotte, confrontée à des trafiquants de tout poil, Alicia découvrira ce qu'il en coûte d'emprunter la voie des Furies.
Longtemps avant « La Flotte perdue » . Nous sommes au moment où, un moyen efficace de voyage interstellaire venant d'être inventé, la Terre a décidé de ne plus se soucier de ses colonies et de désarmer massivement.
D'un coup d'un seul, colons et colonies basculent dans un Far West stellaire sans en mesurer les conséquences. Car en l'absence de tout gendarme, la tentation est forte pour certains pouvoirs locaux de s'approprier les ressources précieuses qui passent à leur portée. Les vaisseaux sans aucune défense et gorgés de matériels de colonisation sont donc taxés, attaqués puis les comptes en banque des colons rescapés vidés !
Jack Campbell étend avec brio son exploration des conflits, en mettant ici en évidence leurs origines bien modestes.
Glenlyon, la planète sauvée trois ans plus tôt par Rob Geary et ses comparses, n'a pas reconduit son sauveur à la tête de la spatiale du système. Par peur d'une prise de contrôle du pouvoir civil par leurs forces militaires. Les deux vaisseaux terriens engagés pour subvenir aux besoins militaires de la planète sont pourvus d'équipages habitués au statu quo et dont la tâche première est d'éviter le combat.
Le désastre est écrit d'avance.
D'autant que les trois « démocratures » que sont Scatha, Turan et Apulu, déjà à l'offensive dans le premier volume, ont continué à resserrer leur étau.
Et elles ont rapidement appris ou réappris qu'une guerre ne se gagne pas qu'au champ de bataille.
Elles n'imposent pas de blocus, juste des droits de passage qui ne cessent de gonfler.
Elles ne commettent pas d'interventions armées, s'inquiètent seulement des droits des citoyens qui se révoltent légitimement contre un pouvoir abusif.
Elles ne se lancent pas dans des guerres d'annexion, juste dans des opérations humanitaires destinées à rétablir le libre arbitre des peuples.
Du côté de Glenlyon, Rob est désormais marié et père de bientôt deux enfants. Et, si besoin était, cette fois la décision de faire son devoir serait bien plus douloureuse à prendre...
Les rencontres faites dans le premier volume restent au centre de l'action et permettent de commencer à tisser des liens entre les systèmes agressés. En miroir des descriptions peu flatteuses des politiciens et de la hiérarchie militaire, l'auteur met en lumière les « facilitateurs » de confiance que sont les diplomates, envoyés ici à la rescousse au prix d'énormes risques personnels.
D'une façon générale, n'est-ce pas toujours la prise de risque raisonnée contre la servitude à des règles, des habitudes ou des chefs que Jack Campbell met en scène ?
À noter qu'il est le premier auteur à faire peser dans les conflits du futur la complexité et la portée de l'opinion publique.
La Bourse est à la hausse. Le produit - le MDS-316, dernier cri de la technologie en matière d'écran holographique - va se vendre comme des petits pains. Tous les voyants sont au vert et Johnson Mukerjii, PDG de la Mukerjii Data System, se frotte les mains. C'est ignorer, hélas, que la Galaxie et sa population de monstres visqueux aux yeux pédonculés ourdissent une O.P.A. hostile contre la Terre et les Terriens. Les extraterrestres débarquent.
Non pas en envahisseurs belliqueux armés de désintégrateurs, mais en mercantiles capitalistes, avec pour armes la loi inexorable du marché et une avancée technologique ahurissante.
S'ensuit « le plus grand effondrement économique depuis la chute de Rome ». La Terre va tomber au fin fond du tiers-monde de la Galaxie.
Dans l'immédiat, c'est Mukerjii qui se retrouve à la rue, sans le sou, abandonné par une épouse vénale. Avec pour seul bagage son savoir-faire d'industriel et le Grand Rêve américain, il va quitter le bidonville où il était devenu cuistot, « persuader » une ancienne relation devenue auteur de SF à succès à l'échelle interstellaire de fournir les capitaux et relancer une affaire au Mexique : la Mukerjii Interstellar.
Le raisonnement est simple : ne pouvant pas rivaliser avec les extraterrestres dans le domaine de la haute technologie, la Terre doit, comme les pays asiatiques en leur temps vis-à-vis de puissances occidentales, fabriquer des objets de basse qualité à très bas coûts, puis en inonder le marché interstellaire pour récupérer de la devise forte. Après le Made in Japan et le Made in Taïwan, voici venu le temps de la bimbeloterie Made in Earth. Le sommelier de poche permettant de boire son cocktail en apesanteur sans éclabousser son complet veston ou son interlocuteur fera l'affaire !
Il ne reste qu'à réserver un stand au salon des accessoires de voyage du bras de la Carène sur Fomalhaut B...
Débordé par la puissance de feu des Mondes syndiqués, le légendaire capitaine « Black Jack » Geary poursuit son dangereux repli à travers l'espace ennemi. « Ressuscité des morts » au bout d'un siècle d'animation suspendue et rendu à la flotte de l'Alliance, il tente désespérément de la ramener au bercail avec son précieux trophée, la clef de l'hypernet du Syndic, qui est aussi celle de la victoire...
La flotte ne comptait pas s'attarder dans le système en déshérence de Sutrah, mais c'était avant d'apprendre qu'il hébergeait des milliers de prisonniers de guerre.
Dont le flamboyant capitaine Francesco Falco, autrefois adoré des médias et des foules, adulé par ses troupes, privé de combats et de gloire par vingt ans de captivité.
Héros contre héros, « Black Jack » contre Falco le « battant », un duel d'influence se prépare au sein de la flotte. Le plus grand danger désormais ne vient-il pas de l'intérieur ?
Cette toute nouvelle série est une préquelle de « La Flotte perdue », mais l'auteur n'en a presque rien gardé... et pour cause, l'histoire se situe deux bons siècles auparavant, à une époque où il n'est pas encore question de vaisseaux tueurs de planète.
Jack Campbell étend avec brio son exploration des conflits, en mettant ici en évidence leurs origines bien modestes.
Nous sommes au moment où un moyen efficace de voyage interstellaire venant d'être inventé, la Terre a décidé de ne plus se soucier de ses colonies et de désarmer massivement.
Fatigue d'Empire. D'un coup d'un seul, colons et colonies basculent dans un Far West stellaire sans en mesurer les conséquences. Car en l'absence de tout gendarme, la tentation est forte pour certains pouvoirs locaux de s'approprier les ressources précieuses qui passent à leurs portée.
Les vaisseaux sans aucune défense et gorgés de matériels de colonisation sont donc taxés, attaqués puis les comptes en banque des colons rescapés vidés !
La galerie de personnages se compose de gens aspirés par les conflits qui se multiplient sur leur chemin. Et on trouve parmi eux un lointain ascendant de notre Black Jack Geary, officier junior de la flotte terrienne, une ancienne Marine décidée à ne plus s'en laisser conter, un politicien déchu et repentant ainsi qu'une ancienne administratrice aux prises avec la réputation détestable de sa planète d'origine :
Mars.
Ce livre clôt la série « Étoiles perdues », comme Léviathan clôturait «Par-delà la frontière».
Midway est l'un des systèmes stellaires perdus par l'autorité des Mondes syndiqués lors de la guerre contre l'Alliance (cf. La flotte perdue). Toutefois, être affranchie de la tutelle tyrannique du Syndicat ne lui a pas rendu la paix facile : à l'intérieur, il a fallu du temps pour sortir du modèle de la dictature et parvenir à des élections libres ; à l'extérieur, les menaces syndic et extraterrestre n'ont pas cessé.
Cette fois encore ils sont tous contre Midway. Le Syndicat y voit un modèle de libération et d'autonomie qu'il souhaite à tout prix anéantir ; les Énigmas sont à sa porte après avoir détruit toute présence humaine dans le système voisin d'Iwa.
Midway doit donc tomber !
Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que Midway l'emportera de nouveau, portée par l'héritage de Black Jack Geary. Mais, malgré la redite des conflits, Jack Campbell sait à chaque livre intégrer des éléments nouveaux par rapport aux précédents volumes et à la série principale, et réussi à tenir son lecteur en haleine jusqu'au bout.
John Scalzi procède dans ce livre, comme souvent, par « nouvelles épisodes » au sein desquelles il éclaire tant l'histoire racontée que ses sujets de prédilection - l'exercice du pouvoir et la manipulation.
« Le vieil homme et la guerre » s'inscrit dans la lignée de deux grands classiques de la science- fiction : Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers) de Robert Heinlein et La Guerre éternelle de Joe Haldeman, mettant en scène l'aventure spatiale en quête de nouveaux mondes pour l'espèce humaine.
Mais avec des qualités narratives qui lui sont propres - le suspense progresse de rebondissement en rebondissement - John Scalzi développe sa propre thématique, une exploration de ce qui définit in fine l'être humain et une vue pragmatique mais pessimiste des relations à venir inter-espèces.
Partie de la classique confrontation entre l'humanité (triomphante) et les autres races pensantes de la Galaxie, la série a petit à petit dévoilé les dessous dictatoriaux d'une Union coloniale qui a tout du colonial et rien de l'union. Dans le précédent livre, l'humanité s'est même divisée, la Terre ayant compris qu'elle n'était qu'un vivier à soldats et à colons pour l'Union.
L'humanité est dorénavant vulnérable, ce dont de nombreuses espèces humiliées par l'Union aimeraient profiter, en particulier le Conclave, la plus puissante fédération d'extraterrestres de la Galaxie.
Mais un mystérieux groupe, appelé Equilibrium, qui semble chercher tout autant la destruction de l'humanité que la dissolution du Conclave, poussera malgré lui les autres parties en présence à coopérer et à trouver un terrain d'entente.
Traquée par les Syndics, la flotte de l'Alliance poursuit son dangereux repli à travers l'espace ennemi. Le capitaine «Black Jack» Geary tente désespérément de la ramener au bercail avec son précieux trophée, la clef de l'hypernet du Syndic, qui est aussi celle de la victoire...
Dans Vaillant (livre 4), Geary prend une décision risquée, au point que ses officiers s'interrogent sur sa santé mentale :
Retourner dans le système de Lakota, où ses vaisseaux ont failli connaître la destruction.
Tandis qu'il s'efforce de garder une longueur d'avance sur l'ennemi, il lui faut encore affronter une conspiration au sein même de sa flotte, dont les instigateurs restent dans l'ombre...
Alors que le rideau se lève sur la menace effroyable qu'une civilisation extraterrestre inconnue fait peser sur l'humanité.
Que les vivantes étoiles lui viennent en aide !
Traquée par les Syndics, la flotte de l'Alliance poursuit son dangereux repli à travers l'espace ennemi.
Dans le cinquième livre, Acharné, elle verra ses efforts récompensés. Ce ne sera pas sans avoir affronté la dernière embuscade que les Syndics lui ont tendue en réunissant une puissante armada pour lui barrer le chemin. Ni sans avoir dé- joué les complots des traîtres qui gangrènent la communau- té de ses propres officiers. Quant à l'adversaire extraterrestre inconnu qui sème des embûches le long de cette odyssée, comment le combattre sans avoir d'abord regagné le havre de l'Alliance ?
Mission accomplie dans Victorieux le sixième tome. La flotte perdue est rentrée au bercail. « Black Jack » Geary, pro- mu commandant de cette flotte à l'issue d'une hibernation de cent ans, a réussi l'impossible : la ramener dans l'espace de l'Alliance après avoir infligé à l'ennemi une succession de défaites. C'est en héros qu'il est revenu.
Un héros dont le Sénat de l'Alliance se méfie. Son objectif prochain ne sera-t-il pas de s'emparer du pouvoir ? Que faire de lui ? John Geary, pour sa part, prétend que les conditions sont réunies pour mettre un terme à la guerre qui ravage l'hu- manité depuis un siècle et qu'il est urgent d'y parvenir car aux frontières des mondes syndics guette une menace extra- terrestre inconnue.
Victorieux clôt le cycle de « La flotte perdue », désormais un pic du space opera militaire.
2223.
Parce qu'une mission scientifique y a été décimée vingt ans plus tôt, la planète Maleiva III - baptisée Deepsix - est restée à l'abandon.
Aujourd'hui Deepsix suscite un nouvel intérêt chez les planétologues et les astrophysiciens : un monde errant va traverser le système stellaire de Maleiva et percuter la planète.
C'est alors seulement que la découverte a lieu : une civilisation s'est épanouie sur Deepsix, dont les vestiges n'avaient jamais été repérés.
Dans trois semaines, tout disparaîtra lors de la collision.
Y a-t-il moyen d'enregistrer et de sauver ce qui peut encore l'être ? Ne resterait-il pas aussi des êtres intelligents sur la planète ? Une mission au sol est dépêchée pour engager une course contre la montre.
Vingt ans après Les Machines de Dieu, la pilote spatiale Priscilla Hutchins se pose sur Deepsix, à la tête d'une petite équipe de fortune...
Roman d'archéologie extraterrestre, roman de catastrophe, Deepsix est surtout un formidable récit d'aventure et de suspense.
2224. À l'exception de l'espèce belliqueuse qui peuple la planète Nok, à l'aube de son ère industrielle, les hommes n'ont trouvé durant leurs premières explorations stellaires que les ruines de civilisations extraterrestres disparues. Or voici qu'un bref signal radio se manifeste soudain, issu d'une source en orbite autour d'une étoile à neutrons. Indéchiffrable mais d'origine artificielle. Est-ce le dernier souvenir d'une civilisation elle aussi disparue ou le premier message d'une espèce encore vivante ? Un an après l'aventure de Deepsix,
Priscilla Hutchins, Hutch pour les intimes, pilote spatiale de l'Académie, repart en mission d'exploration, cette fois en compagnie d'une délégation de la Société du Contact - véritables précurseurs ou bande d'allumés ? D'étoile en étoile, de monde en monde, toujours en quête de la Rencontre tant espérée, Jack McDevitt nous entraîne au sein d'une petite communauté humaine vers des réponses qui amènent d'autres questions, avec un sens du mystère et du suspense qui n'appartient qu'à lui.
Un siècle après sa défaite et sa disparition dans un combat spatial, le capitaine John Geary se réveille à bord d'un cuirassé dont il ne reconnaît ni l'équipage ni les coutumes. On lui apprend qu'on l'a récupéré dans une capsule d'hibernation. Il prend peu à peu conscience que la guerre à laquelle il participait et qui opposait deux blocs de la Galaxie, le Syndic et sa propre Alliance, perdure au bout de cent ans.
Les belligérants ne sont pas loin d'être à genoux. La dernière manoeuvre de l'Alliance, qui se voulait décisive, a totalement échoué, et sa flotte, déjà décapitée par le Syndic, est menacée de destruction totale. Or John Geary se rend compte que son dernier geste de résistance à l'ennemi, cent ans plus tôt, a fait de lui une figure de légende : l'héroïque "Black Jack" Geary, révéré, adulé par toute l'Alliance.
Ce Rip Van Winkle du futur se voit bien malgré lui confier le sort de la flotte et, partant, celui de l'Alliance. En dépit de sa réticence et de l'écoeurement que lui inspire l'idolâtrie dont il est l'objet, aura-t-il la force de ramener vers sa lointaine patrie l'armada de bâtiments blessés dont il est désormais responsable, avec la clef de l'hypernet du Syndic, atout majeur de cette guerre, cachée à bord de l'Intrépide, son vaisseau amiral...
? Un récit nerveux et palpitant, avec de vrais personnages, d'une qualité comparable aux premiers Honor Harrington. Le meilleur du space opera militaire.
DE HAUT BORD est une trilogie dans laquelle les Terriens sont aux prises avec un empire alien dont le seul but est d'exterminer l'espèce humaine.
Bateau, non ? Pas tant que ça. L'auteur a en effet tenté une approche rationnelle de la SF militaire, tout comme Jack Campbell et David Weber. Ses aliens, les Krags, souhaitent la disparition des hommes pour des raisons essentiellement religieuses, mêlées sans doute à l'extrême humiliation de devoir savoir qu'ils sont les lointains descendants de petits rongeurs terriens...
L'Union de la Terre et des Mondes colonisés est la seule force militaire humaine en guerre contre les Krags. Les efforts diplomatiques déployés par ces derniers ont jusqu'à présent réussi à en dissuader toutes les autres.
Toutefois, à la mort du dirigeant du Royaume unifié de Rashid, son successeur envisage de rejoindre la guerre que mène l'Union. Le capitaine Max Robichaux et le docteur Ibrahim Sahin se retrouvent donc associés pour affronter les Krags, leurs alliés humains et parfois même leur propre supérieur.
Sous le feu de l'ennemi, dans des situations souvent inextricables, il reviendra à Max et à son équipage, qui reprend confiance, de faire des miracles.
Traduction : Frank Reichert
Traquée par les Syndics, la flotte de l'Alliance poursuit son dangereux repli à travers l'espace ennemi. Le capitaine «Black Jack» Geary tente désespérément de la ramener au bercail avec son précieux trophée, la clef de l'hypernet du Syndic, qui est aussi celle de la victoire...
Au début de Courageux (livre 3), à la suite de ses com- bats répétés, la flotte perdue manque cruellement de matières premières pour usiner ses munitions. Un raid s'impose, mais quel mouvement opérer ensuite ? Car les Syndics ont entrepris d'analyser les tactiques de Geary et il devient plus difficile de garder un coup d'avance. Non moins inquiétant, certains ren- seignements induisent qu'un troisième larron interviendrait sous le manteau dans cette guerre qui dure depuis cent ans : une puissance extraterrestre inconnue, dont le but pourrait être d'anéantir l'humanité entière.
DE HAUT BORD est une trilogie dans laquelle les Terriens sont aux prises avec un empire alien dont le seul but est d'exterminer l'espèce humaine.
Bateau, non ? Pas tant que ça. L'auteur a en effet tenté une approche rationnelle de la SF militaire, tout comme Jack Campbell et David Weber. Ses aliens, les Krags, souhaitent la disparition des hommes pour des raisons essentiellement religieuses, mêlées sans doute à l'extrême humiliation de devoir savoir qu'ils sont les lointains descendants de petits rongeurs terriens...
L'implacable guerre interstellaire opposant les hommes aux Krags, ces rats géants intelligents, bat plus que jamais son plein, menaçant l'humanité d'extermination.
Lors de sa mission précédente, le capitaine de corvette Max Robichaux avait mis la main sur une mine d'or : l'ensemble des codes et procédures de la spatiale krag. Et c'est bien la seule chose capable de sauver son vaisseau, le Cumberland, chassé par la flotte krag qui souhaite plus que tout abattre le vais- seau ayant porté le message de refus de l'Humanité face à l'ultimatum krag.
La situation est critique mais Max, qui n'est pas avare de stratagèmes, réussit à éliminer tous les bâ- timents hostiles du groupe de confinement et leurs missiles, sauf un, puis, par un subterfuge d'une au- dace insensée, à conduire ce dernier à sa destruction.
Aussitôt, le destroyer reçoit de nouvelles directives de l'amiral Hornmeyer, lui enjoignant de rejoindre un détachement chargé d'une mission sensible : pé- nétrer au plus profond de l'espace ennemi, intercep- ter un convoi krag et éliminer le VIP Krag qu'il trans- porte, l'amiral « Bouleau ». Toutefois quelque chose dans le ton du message met la puce à l'oreille de Max. Ne serait-ce pas plutôt un traquenard ourdi par les Krags pour liquider le Cumberland et son com- mandant ?
Aidé par les Pflelungs, ces poissons intelligents al- liés aux humains, le Cumberland et son détachement détruisent le premier convoi. Or ledit convoi était un leurre, finit par se rendre compte Max après l'avoir détruit. Le « vrai » convoi abritant l'amiral ennemi est ailleurs. Le détachement de Max réussit enfin à l'intercepter après de nombreuses péripéties, pour se rendre compte aussitôt qu'il est mieux armé et plus nombreux que prévu.
Le Cumberland est blessé à mort et l'équipage doit abandonner le vaisseau. Mais Max n'a pas dit son dernier mot et le destroyer va partir en beauté. Ce sera sa dernière trouée.