" c'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre.
"
- C'est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s'énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l'accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l'accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe... Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n'ira le chercher dans la baraque pourrie qu'ils habitent, au fin fond du 18e arrondissement.
Le temps d'aller à Nevers, là où tout a commencé...
Depuis la Guerre des « 7 jours de Feu », il y a mille ans, la Terre est recouverte d'une immense forêt toxique habitée par des animaux et des insectes géants qui obligent les hommes à vivre reclus. Ce monde mystérieux est un frein à l'expansion des royaumes qui souhaitent élargir leur territoire et se livrent à des guerres féroces. La princesse Nausicaä, fille du roi Jhil, vit dans la pacifique « Vallée du Vent » et a le pouvoir de communiquer avec tous les êtres vivants. Intriguée depuis toujours par cette forêt dont elle est la première à comprendre les vertus bénéfiques pour l'écosystème, Nausicaä décide de s'engager pour sauver le monde, incarnant ainsi le Messie annoncé de longue date par les oracles.
«- C'est ici, dit-il, que l'ange pose un doigt sur les lèvres du bébé, juste avant la naissance - Chut ! - et l'enfant oublie tout. Tout ce qu'il a appris là-bas, avant, en paradis. Comme ça, il vient au monde innocent... (...) Sinon, poursuit András en riant, qui veut naître ? Qui accepte d'entrer dans cette merde ? Ha ! Personne ! On a besoin de l'ange !» Paris, 1957. Saffie, vingt ans, arrive d'Allemagne. Rien ne semble lui donner l'envie de profiter de la vie. Elle s'éveille pourtant lorsqu'elle rencontre András, un juif hongrois émigré lui aussi. Ensemble, ils font face aux souvenirs, aux traumatismes que la guerre leur a fait subir à l'un comme à l'autre.
Ce roman questionne l'Histoire, celle du passé, celle à venir, qui en découle. Il montre comment elle imprègne nos vies, sans distinction, sans récompense, et nous pousse subrepticement à toujours rester sur nos gardes.
Aujourd'hui le village est " planétaire ", l'adolescent " mondial " et la société de consommation dominée par les marques.
Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant. en plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant un simple objet de consommation une image capable de le faire accéder à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course aux profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains etats du tiers-monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. pendant ce temps, en occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.
Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois même du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. les événements de seattle ou de prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Toute la bible, racontée avec des mots simples et de très beaux dessins.
Un petie garcon naît dans une famille de paysans qui espéraient depuis longtemps avoir un enfant. Mais il n'est pas plus grand qu'un pouce ! Un classique de la littérature enfantine.
II s'en passe de drôles de choses à la pension Vanilos. Quantité d'objets plutôt... hétéroclites disparaissent. Simples « emprunts » entre pensionnaires ?
Pourquoi pas ? Ce sont sans doute les filles qui se chipent bâtons de rouge, compacts de poudre et boucles d'oreilles. Mais le reste ? Comment expliquer la disparition d'un stéthoscope et de cristaux d'acide borique ?
Kleptomanie ? L'hypothèse est attrayante. Pourtant elle ne rend pas compte de la totalité des « incidents ». Et certains sont inquiétants :
Une écharpe de soie est retrouvée lacérée, un sac de voyage subit le même sort. Non, cette fois, rien ne va plus. II se trame quelque chose de grave. Sinon l'illustre Hercule Poirot aurait-il condescendu à prendre l'affaire en main ?
Dans lequel il est raconté comment naissent les stars, grandissent la haine et le vice, meurent les illusions et se conclut en un final pachydermique...
Qu'est-ce qu'un oiseau ? Morphologie, mécanismes de vol, diversité des espèces...Observer les oiseaux : parade nuptiale, construction des nids, oeufs, migrations...Où vivent les oiseaux ? Comment sont-ils adpatés à tous les milieux ?
Persuadé qu'il n'existe pas, en art, de démonstration qui puisse prouver un jugement esthétique - sans quoi il y aurait des recettes pour réussir les oeuvres d'art - mais qu'il peut en revanche exister un certain nombre d'arguments venus soutenir ce jugement, Hector Obalk a écrit ce fameux essai qui traite tout à la fois de l'oeuvre d'Andy Warhol, de la publicité comme art, de l'art contemporain comme genre et de la valeur argumentative des discours esthétiques.
C'est pour la première fois dans l'histoire de l'art qu'un jeune critique et théoricien, alors âgé de 29 ans, inspiré de philosophie analytique et de fantaisie talmudique, a tenté de soutenir un jugement esthétique négatif, sans que jamais sa prose ne verse dans le pamphlet idéologique ou le jugement péremptoire.
Cet essai d'un genre nouveau, jamais ennuyeux, stimulant pour l'esprit, aussi précis que subtil, est, de plus, remarquablement documenté. Le philosophe François Rivenc, de l'Université de Paris I, l'a ainsi commenté : «Avec Hector Obalk, la critique d'art a fait des progrès.»