La Vorrh est une forêt merveilleuse et effrayante, tous ceux qui y pénètrent y trouvent soit la mort, soit l'oubli. Elle exerce pourtant une fascination quasi magnétique et un attrait irrésistible. Il se dit même que le jardin d'Éden y serait dissimulé...
La Vorrh est un lieu infini qui abrite toutes sortes d'étranges créatures : démons, fantômes, cyclopes... Personne ne l'a jamais exploré en entier, il serait sans fin, et il effraye les habitants de la région.
Pourtant, un homme a entrepris le périple. William, un ancien soldat qui a tout abandonné pour suivre une sorcière, sa bien-aimée Este. À sa mort, il a, suivant d'antiques rituels, emprisonné son esprit dans un arc et, écoutant ses murmures, s'est lancé sur la route...
La ville coloniale d'Essenwald s'apprête à livrer ses derniers secrets.
La mythique Vorrh cherche à reprendre ce - et ceux - qu'on lui a dérobé.
Les enchaînés seront bientôt libres, et deux héros que l'on croyait disparus reviennent à la vie.
Pendant ce temps, à Londres, le spectre de la guerre étend son ombre...
D'affrontements en trahisons, les incroyables créatures de B. Catling accomplissent leur destin, jusqu'à l'embrasement final où se jouera le sort de l'humanité.
La Vorrh est une forêt merveilleuse et effrayante. Tous ceux qui y pénètrent y trouvent soit la mort, soit l'oubli. Néanmoins, elle exerce une fascination quasi magnétique et un attrait irrésistible. On dit que le jardin d'Éden est dissimulé en son coeur. Personne ne l'a jamais explorée en entier, elle serait sans fin.
Pourtant, un homme a entrepris le périple. Un ancien soldat qui a tout abandonné pour suivre sa bien-aimée, Este. À sa mort, il a, suivant d'antiques rituels, emprisonné son esprit dans un arc et, écoutant ses murmures, s'est lancé sur la route...
À mille lieues du gore gratuit ou du roman de gare, ces personnages riches, à la fois attachants et glaçants, sont conduits à une mécanique d'action implacable par les aléas et par leurs émotions, et font de ce livre un «page-turner» absolu. Il a, du reste, été salué par la presse comme un renouvellement formidable du genre.
Projet cinématographique en cours : au scénario M.R. Carey et à la direction Colm McCarthy (Sherlock et Dr Who).
Un don n'est pas toujours une bénédiction.
Chaque matin, Mélanie attend dans sa cellule pour être emmenée en cours.
Quand ils viennent la chercher, le sergent Parks pointe son arme sur elle pendant que deux gardes la sanglent au fauteuil roulant. Elle pense qu'ils ne l'aiment pas. Elle dit en plaisantant qu'elle ne les mordra pas. Mais ils ne rient pas.
Mélanie est vraiment une fillette spéciale.
On est en Angleterre 20 ans après « la Cassure» :
L'écroulement de la civil isation humaine - une contami nation biologique a zombifié pratiquement toute la population de la planète. Les rescapés mettant tous leurs espoirs dans la recherche scientifique.
La petite fille du titre, c'est Mélanie, une surdouée chez qui les facultés mentales ont été décuplées par la contamination. Mélanie, sujet d'expérience, est enfermée avec d'autres enfants de son type dans une base militaire encore préservée où elle a été élevée et formée. On la sort chaque jour de sa cellule sanglée sur un fauteuil roulant pour la pousser, ainsi que d'autres enfants, dans la salle de cours l'où on dispense un simulacre d'enseignement.
L'aspect horrifique du roman à ce stade est basé sur une inversion: l'horreur, ce sont les humains, pas les zombies.
Mélanie, quoique dangereuse, n'est un monstre que pour les autres - elle a la psychologie d'une enfant sans défense et est très attachée à l'une de ses maîtresses, Mlle justineau. Le lecteur se prend immédiatement d'affection et d'empathie pour ces deux personnages féminins.
Deson côté, Mllejustineau esttaraudéepar laculpabilité car elle connaît le sort réservé à ces enfants zombies, qui seront disséqués vivants pour tenter de trouver un remède à l'agent pathogène qui a infecté l'espèce humaine; elle sait qu'elle n'est là que pour jouer les « bons fl ics» et tester leurs affects avant le coup de scalpel.
Les «méchants flics)) ce sont le professeur Caldwell, une scientifique qui cherche comment empêcher la poursuite de la contamination et le sergent Parks, qui gère l'aspect militaire de la base, et qui, sous des dehors de brute, a un faible pour justineau.
Cette mise en place scrupuleuse de la psychologie de chaque personnage est la force de ce roman dont la deuxième partie est tout en action: la base est soudain envahie par ceux qui vivent au-dehors.
Mélanie, soucieuse de protéger justineau des autres et d'elle-même, sauve à plusieurs reprises leur petit groupe de fuyards mais Caldwell, qui a mis la main sur un des labos mobiles suréquipés en matériel de défense et d'analyse mis au point lors des premiers temps de la contamination, compte bien continuer ses expériences sur le sujet qui lui reste: Mélanie. Qui est pourtant la seule chance de survie du groupe, voire de l'humanité ...
Paru en Grande-Breatgne, Australie et Nouvelle-Zélande en janvier 2014, sortie prévue aux États-Unis en juin 2014.
Collectionneur obsessionnel, spécialiste autoproclamé des sujets les plus divers - surtout les plus fumeux, invasions extraterrestres et fins du monde en tête - , génie de l'insolite un brin simple d'esprit, Jack Isidore ne fait de mal à personne, mais il est incapable de s'occuper de lui-même. En désespoir de cause, sa soeur Fay se résout à l'héberger dans la maison qu'elle partage avec son mari, Charley, et leurs enfants. La cohabitation est difficile, et le regard naïf que Jack porte sur le couple devient vite le révélateur d'une triste réalité : Fay s'enfonce dans une attitude égoïste et tyrannique, tandis que Charley se montre de plus en plus violent. Qui, en définitive, est le plus barjo des trois ?
« Bien qu'ils aient prétendu tout le contraire, le Ralliement militaire et le conseil civil n'ont pas choisi les meilleurs éléments. En réalité, ce qu'ils ont fait, ou tenté de faire, ç'a été d'atteindre l'équilibre qui conférerait aux membres de l'expédition le plus de chances de survie.
Douze hommes et femmes dans un énorme véhicule blindé ne forment pas un si gros risque. Ils ont beau être porteurs de beaucoup d'espoirs et de rêves, si on devait les perdre, leur absence serait supportable. On peut se passer d'eux et ils le savent. ».
Une contamination biologique a conduit l'espèce humaine à la chute et transforme les hommes en zombies. Les rescapés les appellent les « affams ». Un groupe de scientifiques et de militaires a embarqué dans un laboratoire mobile et blindé pour aller étudier ces affams. Parmi eux se trouve Stephen, quatorze ans, autiste et surdoué, dont la mission est de sortir la nuit pour observer les victimes.
Sauveront-ils l'humanité ?
La Part du monstre se déroule dans le même univers que Celle qui a tous les dons et le précède.
Deux villes, un seul territoire... Beszel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s'ignorant mutuellement. Le passage de l'une à l'autre, un simple regard même, implique l'intervention d'une milice transnationale et omnipotente. Côté Beszel, l'assassinat d'une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres...
En charge d'une enquête délicate, entre secrets d'histoire et brouillard juridictionnel, l'inspecteur Borlù avance en terrain miné...
Ce roman a reçu cinq prix en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il a été cité dans la liste des meilleurs livres de l'année par le Los Angeles Times, le Seattle Times et Publishers' Weekly.
1941. À Marseille, Jack Parsons, jeune ingénieur américain versé dans les sciences occultes, rencontre un groupe de résistants auquel appartient André Breton. Il souhaite s'inspirer du surréalisme pour créer un golem capable de renverser le Troisième Reich, mais change involontairement le cours de la guerre...
1950. Dans Paris occupé, les oeuvres surréalistes ont pris vie après l'explosion de la Bombe S, et combattent les démons et leurs maîtres nazis aux côtés de la résistance dans un décor halluciné.
Sur Ariéka, planète à l'air irrespirable aux confins du monde connu, Légationville est un comptoir commercial et une enclave humaine alimentée en oxygène. Ici, les Ariékans, appelés les Hôtes, et les Humains cohabitent en paix.
Pourtant, la communication entre eux est délicate : les Ariékans, bien que parlant par deux bouches, ne connaissent qu'un niveau de langage ; le mensonge leur est inconcevable et toute forme de métaphore, inintelligible.
Seuls les Légats, paire de clones humains élevés et appareillés en symbiose, peuvent échanger avec les Hôtes. Et un Légat improbable vient d'arriver en ville, chargé d'imposer les nouveaux plans du Bremen.
Par tous les moyens.
La Merfer. Elle recouvre l'essentiel de ce monde. Son dense réseau de rails, auquel on ne connaît ni début, ni fin, est le seule voie pour les hommes sur une terre devenue propriété d'un bestiaire terrible et fantastique.
Parmi ces créatures, la plus formidable de toutes, la gigantesque taupe albinos : Jackie La Nargue. Et à ses trousses, le Médes, un train taupier mené par la capitaine Picbaie qui traque la bête telle une obsession.
À ses côtés, le jeune orphelin Sham découvre l'univers de la chasse qui le mènera à ce train déraillé et au mystère caché dans ses entrailles. Il y fera une trouvaille énigmatique qui le conduira dans la plus folle des expéditions, jusqu'au bout de la Merfer, là où vivent les anges...
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunie par un pont. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume. À l'écart de l'agitation de la ville peuplée de marchands, de marginaux et de magiciens, plus haut dans la montagne, vit le faiseur de clés, avec sa famille. Un jour, son fils accourt en ville, comme s'il avait le diable à ses trousses. Son père a tué sa mère, et l'a jetée dans un trou si profond que l'on n'en voit pas le fond, affirme-t-il.
Mais faute de preuve, on préfère ne pas le croire. Alors c'est auprès des enfants du pont que le petit garçon va trouver refuge. Jusqu'à ce que son père le retrouve. Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui décomptait les hommes...
Entrez dans un Londres post-apocalyptique ravagé par des créatures surnaturelles, à la fois étranges et familières... Dans la novella récompensée par le prix Locus en 2003 «?Le Tain?», Miéville imagine que nos miroirs abritent des êtres d'une nature incertaine, dangereux. Enfermés et réduits à une condition de simple reflet après avoir été défaits par les hommes dans une guerre très ancienne, ils attendent leur heure... Une fois libérées, ces créatures se mettent à assouvir sans merci leur désir de vengeance. Un seul survivant au milieu de l'apocalypse, Sholl, va tenter de rassembler ce qu'il reste de l'humanité pour résister.
Contenant treize autres nouvelles mettant en scène des paysages visionnaires, des histoires de monstres et de maladies impossibles, aux multiples niveaux de lecture, le recueil En quête de Jake démontre une nouvelle fois le pouvoir de l'imagination virtuose de China Miéville. Certaines histoires sont inédites, dont la nouvelle «?Jacques?» située dans l'univers de Perdido Street Station.
On a volé l'Architeuthis dux du Muséum d'histoire naturelle de Londres : un calmar géant de huit mètres ! Billy Harrow, spécialiste des céphalopodes, est atterré. Et la police lui apprend que lui-même pourrait être menacé en raison de ses connaissances sur l'animal.
En effet, enlevé par la bande du Tatoué, puis secouru, le voici aux mains d'une secte adoratrice du Dieu Kraken. Le Teuthex, leur chef, plonge Billy dans un sommeil hallucinatoire dans l'espoir de percer ses rêves sur l'animal tentaculaire... Poursuivi, lancé à la recherche du kraken, Billy découvre un Londres souterrain, étrange et baroque, peuplé de personnages des plus fantasmagoriques.
Fellside est une célèbre prison de haute sécurité pour femmes. La violence y est courante et l'at- mosphère étouffante. Jess Moulson y est incar- cérée après avoir survécu à l'incendie de son appartement qu'elle a déclenché, tuant involon- tairement Alex Bech, un enfant du voisinage.
Sous l'emprise d'héroïne au moment des faits, elle n'a pas de souvenirs de ses actes et ne peut se pardonner d'être à l'origine de ce meurtre.
Au début du livre, elle a cessé de s'alimenter.
Entre la vie et la mort, elle s'enfonce par la pen- sée dans ce monde qu'elle appelle l'Autrepart, où se croisent les rêves de son enfance et le monde des morts. Alors qu'elle s'apprête à rejoindre ces derniers, elle fait la rencontre d'un fantôme égaré, lui-même en partie amnésique, en qui elle reconnaît Alex Bech... qui lui dit être mort des mains d'une femme qui le torturait ; il insiste tant pour qu'elle fasse la lumière sur les circonstances de sa mort que Jess parvient à sortir du coma. Un miracle pour l'équipe soignante, qui supportait mal de soigner la tueuse d'enfant, que la presse a surnommée « La Buchère ».
Rétablie, Jess est envoyée dans l'aile Goodall, où elle fait face à Harriet Grace, patronne offi- cieuse de ce nid de corruption, de connivence avec son amant, le maton Dennis Desmond. Les tabassages, la drogue passée en douce, la violence des surveillants, la haine de celles enfermées à vie, sont le quotidien de Jess. Ses bouffées d'air sont les avancées de son procès en appel, que la présence du fantôme d'Alex l'a convaincue de demander, et la prise de conscience progressive qu'il n'est peut-être pas celui qu'elle voit en lui.
Jess, de victime deviendra justicière d'elle- même, du fantôme d'Alex et de la corruption qui sévit à Fellside.
Mike Carey nous offre, en cent chapitres qui sont autant de scènes de vie, une oeuvre brillante.
Il nous ancre dans un lieu hanté par les vivants, où la voix des morts est une échappatoire, et il ose parler de sujets graves tels que les violences faites aux femmes et les violences faites par les femmes, les conditions déplorables des déte- nues, l'addiction. La galerie de personnages, tous uniques et touchants dans leurs excès de haine, de colère ou de détresse, est large. Chaque page appelle l'autre, tant le lecteur est pris lui-même par un désir d'espoir et de salvation.
Pour les lecteurs de Celle qui a tous les dons, le cadre est connu et les thèmes de prédilection de Carey sont au rendez-vous : le statut du monstre (les Affams, les rescapés), l'enfant surdoué, et surtout le fait que la jeunesse est l'avenir de l'humanité.
La réussite du roman tient dans la qualité émotionnelle des personnages et l'évolution de leurs rapports, dont l'épicentre est le lien entre Stephen et Rina (un ado / un adulte, comme Melanie et Mlle Justineau dans Celle qui a tous les dons), pour lesquels le lecteur se prend immédiatement d'affection et d'empathie.
On est en Angleterre, 10 ans après « la Cassure » (et 20 ans avant Celle qui a tous les dons) : l'écroulement de la civilisation humaine - une contamination biologique qui a décimé presque toute la population de la planète, transformant les humains en vecteurs décérébrés de l'infection : les affams. Les rescapés mettent tous leurs espoirs dans la découverte d'un vaccin.
Un équipage de six scientifiques et six militaires a pris place dans le Rosalind Franklin, dit Rosie, un labo mobile suréquipé militairement, pour une mission de plusieurs mois. Ils ont quitté le grand camp de survivants à l'épidémie pour remonter le trajet suivi par des collègues partis un an plus tôt et qui étaient censés cacher des échantillons dans divers milieux naturels, afin de voir comment le champignon parasite se comporte.
Un « bémol » : depuis déjà plusieurs semaines, leur radio ne leur transmet plus aucun message de la base.
Parmi les scientifiques, un gamin de 14 ans, récupéré par l'autorité militaire au moment de la débâcle de Londres, Stephen : autiste, surdoué. C'est à lui qu'on doit le gel établoquant qui masque les odeurs corporelles et permet de sortir sans servir de casse-croûte aux affams. Stephen est le protégé de Samrina Khan, épidémiologiste... et enceinte.
Stephen sort la nuit incognito pour observer les affams de près. Il découvre à cette occasion une troupe d'enfants affams intelligents qui, pour récupérer le cadavre de l'un des leurs, abattu par un militaire, entreprennent de suivre le Rosie - c'est Stephen qui a caché le cadavre à bord pour travailler en secret à un remède.
Quand les autres membres de l'équipe finissent par repérer les enfants et tentent de parlementer avec eux, un des membres de l'équipage perd son sang-froid, et Samrina Khan, sur le point d'accoucher, est contaminée par l'un des enfants dans sa fuite.
Stephen parviendra à mettre au point un sérum qui la sauvera du champignon jusqu'à l'accouchement - sérum dont il cache l'existence aux survivants du Rosie, de crainte (justifiée) que les enfants soient utilisés comme des animaux de laboratoire. Pour être sûr que sa formule ne tombe pas entre les mains humaines, il va se laisser contaminer volontairement par le bébé de Khan afin de devenir lui-même affam...
Daniel Marchant a été suspendu du MI6, mais un agent reste un agent en toutes circonstances.
Il prend le départ du marathon de Londres, et là, parmi 35 000 coureurs, un homme attire son attention. Suant, visiblement mal à l'aise, il porte un volumineux ceinturon et une montre GPS. Sa présence à proximité de l'ambassadeur des Etats-Unis lui apparaît immédiatement suspecte. Il vient d'éviter un bain de sang. En guise de remerciements, Daniel se voit accusé de trahison, comme son père, ex-directeur du MI6.
Qui est donc Madame X, la mystérieuse momie retrouvée dans les réserves du musée Crispin, à Boston ? Alors qu'ils rêvaient d'identifier une antique reine d'Égypte, les historiens font une bien étrange découverte : une balle logée dans la jambe du cadavre. Désormais, l'affaire relève de la police. Jane Rizzoli, chargée de l'enquête, est convaincue que cette mise en scène cache en fait un assassinat. Alors que d'autres momies sont retrouvées en ville, le portrait d'un serial killer se dessine.
Dans un monde où l'art de raconter a presque remplacé celui de la magie, un Conteur monte à bord d'un bateau et, comme il est de coutume, doit payer son voyage par son art. Il s'y applique donc, cependant que des monstres rôdent dans la mer... et va narrer à l'équipage deux tragiques histoires, qui peut-être n'en forment qu'une. Celle d'un jeune souverain nommé Simon, tombé dans la mélancolie après être devenu sourd, et celle de Tim, un fils de bûcheron qui a perdu toute sa famille. Tous deux vont mener la même quête, retrouver et détruire le Portier de la Nuit, le vil sorcier à la source de leurs malheurs respectifs qui, bien des années auparavant, a libéré sur cette terre un antique mal. Une affection terrible ne touchant que les femmes, que Tim et Simon devront circonscrire pour défaire les plans abjects de leur ennemi commun.
La révolution gronde aux portes de Nouvelle-Crobuzon. Le gouvernement se fait de plus en plus répressif, l'économie est en plein chaos, et les habitants sont à bout. Bientôt, un complot est mené pour assassiner le maire, protégé par la Milice aux pouvoirs surnaturels. Un groupe de rebelles décide de trouver le maître des golems, Judas Bezalle, et le mystérieux Concile de Fer, un train mythique qui traverse les contrées désertiques loin de la ville. Seul ce dernier, dont l'existence semble tant effrayer le maire et ses sbires, pourra aider les révolutionnaires à prendre le contrôle de la cité.
Cet ouvrage a reçu le Prix Arthur C. Clarke et le Prix Locus
Nick Travers, blanc, a été élevé par Loretta et Jojo, tenanciers black du mythique Blues Bar à la Nouvelle-Orléans. Il doit à leur dévouement d'être ce qu'il est aujourd'hui : un professeur de musique blues à l'université. Loretta avait un frère, Clyde James, le plus grand chanteur de soul de sa génération, disparu dans les années 60 après le meurtre de sa femme. Récemment, elle a reçu des menaces de gens intéressés par le sort de son frère. Nick, qui n'est pas ingrat, accepte de partir à la recherche de Clyde. Il fera de très mauvaises rencontres avant de le retrouver, entouré de pauvres hères hors circuit, dans un décor de dépotoirs, de fixes de dope, d'alcool et de déchéance humaine. Que s'est-il passé pour qu'il en arrive là ? La réponse se cache à Memphis et dans le delta du Mississipi, où l'argent des casinos, les magouilles politiques et les vieux secrets affleurent à la surface du Nouveau Sud.
Nick Travers, personnage indépendant, tenace et cultivé, est un héros récurrent que nous retrouverons dans Dirty South .
Traduit de l'américain par Nathalie Mège
Dans la ville de Philadelphie, la politique et la finance ont toujours fait bon ménage. Et rien de tel pour entretenir les relations d'amitié qu'un plat de macaronis dominical. Lorsque l'ancien sénateur Angie Sangiamino sort de prison après avoir purgé sa peine de douze ans pour corruption et trafic d'influence, il retrouve ses amis du Club des macaronis, comme au bon vieux temps : « Izzy » le juge, « Ham » le politicien et le fidèle Joey Tartaglione, l'homme à tout faire.
Les combines ne manquent pas : après un incident dans une usine, la Liberty Oil est accusée de polluer la ville. Le président de l'entreprise est prêt à financer la campagne politique de Ham et d'Izzy... en échange de leur soutien.
Mais Mike Muldoon, l'agent du FBI qui a fait tomber Angie, est de nouveau sur leurs traces, flanqué de Liza Savitch, jeune enquêtrice fraîchement débarquée à Philadelphie après des déboires sentimentaux. Cette dernière s'intéresse à la
mort d'enfants atteints de leucémie et va découvrir la responsabilité de la Liberty Oil. Une longue traque commence, recherche minutieuse d'indices dans un petit milieu corrompu où les habitudes de clan ont la vie dure. Portrait caustique de mafiosi vieillissants, Le Club des macaronis est aussi la fresque vigoureuse d'une métropole rongée non seulement par la pollution, mais aussi par la corruption.
Saz Martin est chargée par une curieuse lettre anonyme d'enquêter sur le célèbrissime docteur Maxwell North, thérapeute de renommée internationale aux techniques mystérieuses.
Les investigations de Saz la conduiront à fouiller le passé de North dans le San Francisco des années 70, en plein Flower Power. Là, elle découvrira que l'histoire du " Phasage ", la fameuse méthode du respectable professeur, est pavée de suicides et de disparitions pour le moins opportuns et troublants. Saz vit une enquête pleine de vagues et de raz-de-marée, dans les bras de sa compagne Molly, et à la poursuite de sa mystérieuse employeuse, cette " Déferlante " qui revient sans cesse à la charge pour recouvrir les blessures du passé.
William « Dead » Kennedy, 32 ans bien tassés, est un homme hanté. Par sa famille, par son ex-femme qu'il ne parvient pas à oublier, par toutes ces chansons de rock qu'on n'arrive pas à se sortir de la tête. Mais surtout par des morts. Littéralement. Des morts qu'il est le seul à voir, depuis son enfance, qui tous lui demandent des réponses - jusqu'à son oncle Billy, depuis longtemps décédé, qui l'exhorte à régler ses comptes avec son passé. Pour ne rien arranger, il vient de perdre son boulot dans une boutique animalière de Houston, son air conditionné vient de rendre l'âme, sa fille de douze ans a décider de s'occuper de son cas et il rêve de routes fantômes en noir et blanc. Alors quand un cousin éloigné - toujours se méfier de la famille - l'appelle au milieu de la nuit pour lui demander de le débarrasser d'une jeune morte qui hante son garage, Will y voit un moyen de se faire facilement quelques centaines de dollars. Sans se douter que ses problèmes ne font que commencer