Une quarantaine de citations autour de l'amour, extraites des pièces de Molière, très connues comme Dom Juan ou Le Misanthrope, ou moins connues comme La Princesse d'Élide ou Dom Garcie de Navarre.
Un classement thématique :
« Je suis amoureux... » (la déclaration d'amour), « En amour comme en guerre... » (l'amour est un combat) « Quand deux coeurs s'aiment bien... » (l'amour heureux) « Si vous réduisez au désespoir... » (l'amour malheureux) « Il est bien difficile d'être fidèle... »
Ce livre vient apporter un éclairage sur le Théâtre de l'opprimé, une pratique théâtrale paradoxalement très répandue et pourtant relativement méconnue voire source de nombreux malentendus.
Théâtre militant fondé par le metteur en scène et dramaturge brésilien Augusto Boal au début des années 1970, le Théâtre de l'opprimé a conquis, en quelques décennies, tous les continents et n'a guère perdu de sa popularité avec le temps. Sophie Coudray propose ici une traversée du Théâtre de l'opprimé, de ses origines à nos jours, de l'Amérique latine à l'Inde en passant par la France, afin d'en explorer la poétique autant que la pratique dans différents contextes.
Très présente dans le Journal de Raymond Queneau où il y fait allusion à de nombreuses reprises comme à un travail de la plus haute importance, cette pièce inachevée de 1940 se présente comme une fable biblique dramatisée. Sont en scène quatre anges déchus et trois archanges au moment de la création de l'homme... En rival du créateur une trinité angélique et maudite (Lucifer, le Diable et Satan) figure unique composée de trois personnages se voit assistée de l'énigmatique Monsieur Phosphore, en retrait, porteur de lumière, voué à l'humanité et à la réflexion. Raymond Queneau vient de rompre avec Breton et le surréalisme et cette image de la Création enrobée de mythologie annonce autant l'académie Goncourt que le collège de 'Pataphysique...
Le discours venu du théâtre s'attache souvent à vanter la vertu d'un art qui s'excepterait de l'industrie de masse pour offrir un authentique rapport à ce que la culture compte de plus savant. Par ailleurs, ce même discours s'est beaucoup attardé ces dernières décennies à établir les palmarès du théâtre politique, puisqu'il semblait entendu que la politique elle-même avait atteint un point historique terminal.
A la différence de ces deux grandes veines morales, S'adresser à tous entend penser le théâtre comme lieu d'une parole privilégiée et mettre au jour la profonde diversité des investissements historiques qui s'y sont succédé depuis la Révolution. Il analyse l'évolution des catégories qui l'ont déterminé, en lien constant avec les évolutions globales de l'industrie culturelle : comment la manière dont le théâtre organise son rapport aux notions de "politique" , de "peuple" , de "populaire" , de "public" définit sa réalité propre tout en enregistrant ce qui se joue dans le champ culturel en son ensemble.
Car, si le théâtre après la Révolution française entretient une relation complexe à la notion d'art, il n'existe que directement branché sur le concept de culture qui lui confère sa respiration moderne. S'adresser à tous historicise les attentes qui le structurent, dégage les caractéristiques de sa séquence contemporaine et renouvelle de manière matérialiste l'approche théorique de cet art. Dans cet essai à l'écriture ramassée, dense, rythmée, Diane Scott reprend le flambeau de la Théorie critique en matière de culture.
Pour la plupart des gens de théâtre, Stanislavski est comme un saint, un héros, un sage ou un fou.
Dans ce livre, Stanislavski résume l'essentiel de son expérience et de son enseignement : pour lui, il s'agit avant tout d'incarner sur scène un personnage au lieu de se contenter de le revivre, démarche qui suppose le contrôle et la critique de soi, grâce à l'usage équilibré d'une technique tant spirituelle que corporelle. Vie intérieure et vie extérieure doivent se soutenir mutuellement afin de libérer totalement l'acteur.
Loin d'être asservi, il devient alors créateur, jouant à volonté de son instrument, et trouve celui de sa propre vie.
Ce livre fut une révolution.
Reconsidération totale de l'acteur, il propose une méthode quotidienne de travail d'une efficacité reconnue mondialement.
Créateur du Théâtre d'Art de Moscou, Constantin Stanislavski a été le premier dans le monde à offrir une leçon fondamentale de l'art dramatique et de celui du comédien. C'est à lui que l'on doit le nouveau « théâtre réaliste ».
Rouché, Antoine, Copeau, Dullin, Jouvet - pour ne citer qu'eux - ont profité de son enseignement.
Le théâtre et le cinéma américains se sont largement inspirés de ses principes. Son élève, Michael Chekhov, neveu du célèbre écrivain, a créé l'Actors Studio, de réputation mondiale.
Stanislavski a laissé une trace ineffaçable dans l'art dramatique de tous les pays.
Funeste commémoration de la grande peste qui frappa Marseille en 1720, un nouveau virus se propage sur la planète. C'est sur la première, qui décima sa ville natale au xviiie siècle, qu'Antonin Artaud écrivait en 1934. Pourtant, relu au prisme de l'actuel contexte épidémique, c'est de notre civilisation vacillante que le texte de ce génial insurgé semble tracer le tableau.Pour celui dont l'oeuvre entier navigue entre surréalisme et folie, la peste est le signe d'un désordre plus vaste que l'enchevêtrement des corps putréfiés. Comme le théâtre déborde la scène, la peste dépasse le microbe. La peste, comme le théâtre, est le temps de la démesure ; des forces et des possibilités se libèrent, qui nous arrachent collectivement à l'inertie et font tomber les masques.
Puissante, visionnaire, la prose d'Artaud vient interroger en creux le devenir de nos sociétés moribondes ; notre devenir.
En mettant à nu nos fragilités et nos errements, la pandémie actuelle aura-t-elle une vertu cathartique qui « nous rendra à tous l'équivalent naturel et magique des dogmes auxquels nous ne croyons plus » ?
En 1660, Corneille donnait une édition en trois volumes de son Théâtre complet, qui faisait de son oeuvre un monument. Dès lors, faut-il lire les Trois Discours sur le poème dramatique, qui ouvrent chacun des volumes, comme une manière de testament poétique délivré par un dramaturge vieillissant, qui quitterait ainsi la scène en prenant congé de son public?
Loin de n'offrir qu'un commentaire de ses pièces, Corneille entendait proposer non seulement une poétique à l'usage des dramaturges de son temps, mais encore renouveler le geste inaugural de la théorie littéraire.
Lisons donc ces Discours comme s'il s'agissait de la Poétique d'Aristote, rédigée par Sophocle et donnée par lui en préface d'oedipe Roi.
L'instrument du comédien est le plus difficile à apprivoiser car il s'agit de son propre corps et de sa sensibilité.
Avant Michael Chekhov, il était aisé d'apprendre la diction mais cet élément du jeu dramatique n'avait jamais été accompagné d'un support concret. Être acteur a révolutionné la technique du comédien. Il est le seul ouvrage qui expose ce qu'il y a de plus important dans l'art dramatique : le moyen de maîtriser le Mécanisme de Création.
Si l'on peut dire que Chekhov est le prolongement de Stanislavski, il a surtout considérablement actualisé et adapté son enseignement pour le rendre plus accessible. Le théâtre et le cinéma américains doivent à Michael Chekhov le plus clair de leur art.
L'Imagination créatrice de l'acteur est le complément indispensable du classique Être acteur, devenu un texte de référence.
Chekhov y précise son enseignement, développe certains aspects scéniques de l'interprétation, insiste sur l'importance primordiale de l'imagination de toute création artistique, démontre enfin son rôle-clé dans toute construction vraie d'un personnage. Il propose une trentaine d'exercices et des explications plus approfondies sur la psychologie du geste et l'équilibre nécessaire du tempo intérieur et extérieur.
L'Imagination créatrice de l'acteur s'adresse non seulement aux comédiens, enseignants, metteurs en scène et réalisateurs, mais également à tous ceux qui aspirent à extérioriser le meilleur d'eux-mêmes professionnellement ou à titre privé.
Convaincu que le capitalisme, forme sociétale dominante en Occident, et son humanisme cynique sont irrémédiablement voués au déclin, Milo Rau propose un théâtre novateur qui s'affranchit des codes postmodernes. Ses créations théâtrales s'emploient à créer une confrontation avec la réalité sociohistorique, afin d'y mener des interventions utopiques propres à susciter l'empathie. Il met en oeuvre un processus de réalisation bien particulier, une sorte de re-présentification (de grands procès de l'histoire et de toutes formes de violences politiques), allant bien au-delà de la simple reconstitution historique, pour toucher au réalisme et à l'intime.
Comment pouvons-nous en tant qu'individus écrire l'histoire ? « Quels sont les moyens, oui, les moyens d'action propres au dispositif d'expérimentation du théâtre documentaire et du théâtre de fiction pour créer de la compassion ou pour la refléter, pour atteindre peut-être un niveau supérieur, politique - celui de la solidarité. »
Le théâtre est lieu multiple, d'évasion, de rêve mais aussi de réflexion et d'interrogation.
Un vaste univers dont ne nous voyons souvent hélas que la partie émergée, les comédiens jouant sur scène devant nous. Lorsque le rideau tombe, nous quittons le théâtre pour retrouver le quotidien, la réalité. Pourtant le théâtre est riche de mille métiers, traditions, superstitions, savoir-faire, qui tous contribuent à écrire son histoire et sa légende.
Christophe Barbier, comédien amateur mais chevronné, patron d'une troupe, a décidé de nous emmener en coulisses avec ce vagabondage amoureux consacré à l'art et au monde de Molière et de tant d'autres. Il nous invite à rejoindre sa troupe et à partir en tournée, en vers, en prose, ou en alexandrins. Car de l'Antiquité à nos jours, les hommes ont mis en scène les événements marquants de leur existence ou de l'humanité, pour les jouer devant des spectateurs. Des grands tragédiens antiques aux auteurs contemporains, de Sarah Bernhard à Francis Huster, de la Comédie française à La Michodière, du théâtre d'avant garde aux grands classiques du répertoire, la flamme de la passion de Christophe Barbier brûle les planches et chacune des pages de ce magistral Dictionnaire amoureux.
Mais, chut, les trois coups ont retenti et le rideau va se lever...
Tout le monde sait ce qu'est le théâtre, du moins tout le monde en a une idée.
Mais sous cette évidence se lovent des réalités complexes. Le théâtre est un ensemble d'oeuvres, un répertoire, c'est aussi une pratique du spectacle, dont les oeuvres écrites ne sont qu'une part ; ce sont également des lieux, plus ou moins spécialisés, et des personnes, elles-mêmes plus ou moins spécialistes ;
Parfois, enfin, c'est un rituel, qui peut s'inscrire dans des pratiques religieuses et politiques...
Cet ouvrage retrace l'histoire du théâtre et de sa place dans notre société depuis ses origines gréco-romaines, jusqu'à ses formes les plus contemporaines.
Quand Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIe siècle et seul rescapé d'un naufrage, débarque sur l'île de Lilliput, il apparaît tel un géant aux yeux des minuscules créatures qui l'habitent. Entre la méfiance et l'admiration que sa grande taille suscite, il évolue en tant que prisonnier sur l'île et doit prendre part au conflit qui oppose les Lilliputiens aux Blefescus, leurs voisins, au sujet de la façon de manger les oeufs à la coque...
Plusieurs propositions scéniques contemporaines mettent en scène des comédiennes et comédiens non-professionnels et des figures singulières. Ils appartiennent pour la plupart à des « publics empêchés » : réfugiés (les Cantieri Meticci), ex-détenus (L'Iliade en prison), issus de quartiers populaires (F(l)ammes), porteurs de handicaps (les ateliers de Madeleine Louarn). Ces créations hors normes, parfois militantes, déploient des écarts entre nos catégories « claniques » et les réalités irréductibles de chaque vie ou fiction.
Dans cet ouvrage collectif, metteurs en scène, comédiens et théoriciens reviennent sur les processus, les enjeux et les réceptions de ces propositions qui exposent le dispositif théâtral ou le fragilisent. Quels sujets sensibles apparaissent sur scène ? Que suscitent ces espaces d'accès à l'attention et aux métamorphoses, quand c'est de fiction qu'il s'agit ? De quelle façon ces créations interrogent-elles nos taxonomies sociales ou esthétiques, et en définitive, nos regards de spectateurs et spectatrices ?
Gageons que ces manières de faire et d'être sur les plateaux viennent ouvrir nos scènes, instaurer de possibles liens et enrichir nos perceptions des autres dans l'ordinaire de nos vies.
Ce dictionnaire déjà traduit dans une dizaine de langues présente les grandes questions de dramaturgie, d'esthétique, de sémiologie et d'anthropologie théâtrale. Il constitue une somme sur l'histoire, la théorie et la pratique des arts de la scène et un outil particulièrement précieux pour l'étudiant tout au long de son parcours en études théâtrales ou au conservatoire.
Les notions clés de l'analyse textuelle et scénique y sont définies et explicitées à travers des exemples pris à la fois dans la dramaturgie classique et dans les mises en scène contemporaines. En traitant également des expériences interculturelles et interartistiques, ce dictionnaire encyclopédique permet une approche actuelle et plurielle des textes dramatiques et des représentations.
4e édition entièrement revue et fortement augmentée.
Sur une petite île japonaise, une famille de promoteurs immobiliers menace la tenue d'un festival de théâtre. Inspirée par Sado, île emblématique du théâtre nô, L'Île d'Or fonctionne comme un microcosme où l'on célèbre la vie autant que le théâtre. Lieu de tous les possibles, à la manière d'Utopia, l'Île d'Or fait écho à l'actualité politique et constitue un refuge miné par le chaos du monde. La création de L'Île d'Or a a eu lieu le 3 novembre 2021 au Théâtre du Soleil, en harmonie avec Hélène Cixous et sous la direction d'Ariane Mnouchkine.
Lorsqu'un jeune parisien débarque chez un brasseur bruxellois, cela perturbe quelque peu la tranquillité de l'entreprise familiale. Les patati et patata du fransquillon ne viennent en rien calmer M. Beulemans nerveux face à l'attente des résultats de l'élection du président de la société des brasseries. En revanche, Suzanneke, pourtant promise à Séraphin Meulemeester, apprécie cette nouvelle compagnie et met tout en oeuvre pour apprendre à Albert comment parler le belge. C'est d'ailleurs ainsi qu'il avoue ses sentiments : « Mademoiselle Suzanne, j'ai une boentje pour vous. » Mais avant de pouvoir s'aimer, il leurs faudra d'abord dépasser quelques obstacles : écarter Séraphin et prouver à M.
Beulemans qu'Albert peut aussi « dire son coeur droit dehors ».
Ce livre rassemble les textes des cinq spectacles qui ont jalonné trente années d'exploration du monde des clowns, personnages n'ayant pas de place dans une histoire et reflétant nos désirs absolus et intimes, jusqu'à la démesure. Ils témoignent aussi de la collaboration entre un auteur contemporain et des clowns exceptionnels - Arletti, Zig, le Boudu et Octo -, qui ont fait le choix d'une aventure irréversible, qui questionnent le monde du théâtre en y faisant irruption et nous rappellent que plus nous avons besoin de nous rassembler, plus il nous faut aller profondément dans notre solitude.
Ces pièces sont un répertoire contemporain pour les clowns, ces personnages marginaux dans lesquels se reconnaissent tant de gens, une marginalité qui fait corps, qui fait monde.
- La Curiosité des anges (1987).
- Le 6è Jour (1995).
- Le Concert (2005).
- Les Clowns (2005).
- Carnages (2013).
La démarche biographique entr'ouverte par La Classe morte s'impose avec Wielopole Wielopole, nom redoublé du village natal. Elle se poursuit dans les spectacles ultérieurs et les textes qui les accompagnent jusqu'à l'ultime répétition du dernier spectacle, Aujourd'hui c'est mon anniversaire (1990).
Pour la dixième édition du Festival « Paris des femmes », neuf autrices contemporaines ont répondu à une commande d'écriture sur le thème : « Ruptures ». Issues du monde des lettres, du cinéma, de la mode, de la chanson, elles interrogent chacune à leur manière le sens à donner à cet instant si particulier qui vient, de la séparation à la crise, bouleverser une vie personnelle ou une destinée collective et analysent la remise en question qui en découle. Qu'elle s'exprime à travers une déchirure, un renoncement ou qu'elle soit un obstacle, une libération, un recommencement, la rupture peut revêtir de multiples visages, selon la valeur qu'on lui prête. Textes de Kaouther Adimi, Barbara Carlotti, Julia Deck, Irène Jacob, Noémie Lvovsky, Blandine Rinkel, Olivia Rosenthal, Nathalie Rykiel, Ruth Zylberman. Les 6, 7 et 8 janvier 2022 à La Pépinière Théâtre.
Le théâtre se décline à présent sous bien d'autres formes que celle de la représentation scénique d'une action fictive incarnée par des acteurs. Depuis les années 1960 et les défis de la performance, les expériences spectaculaires et performatives se sont multipliées.
L'auteur dans ce Dictionnaire de la performance et du théâtre contemporain a choisi quelque 350 termes et notions pour replacer le théâtre et les spectacles dans le contexte des arts et des méthodes d'analyse. Il puise généreusement dans la théorie des médias, l'anthropologie, l'esthétique et la philosophie de l'art.
Il pourrait ressembler à n'importe quel vieillard de notre entourage, avec de fins cheveux gris et un teint cireux, presque cadavérique. Un vieillard comme les autres. Sauf qu'il n'en est pas un : il s'appelle Mikhaïl Kalachnikov, et il est le père de l'AK-47, le fusil qui a changé la face d'un siècle de conflits armés. Un acronyme austère qui renferme en son sein l'abolition de la propriété privée et la collectivisation des moyens de production, la planification quinquennale et les ouvrières agricoles, les parades spontanées de la jeunesse et les grands défilés militaires.
Mêlant la destinée du plus célèbre des fusils d'assaut à la vie de son inventeur, Oliver Rohe narre l'essor d'un monde et sa chute. Ou comment un ferment de l'idéologie communiste est devenu marchandise courante dans un monde globalisé.
Les Africains. Dans un salon de coiffure se croisent des femmes et des hommes, partageant un moment, discu- tant des habitants du quartier : l'un d'eux est devenu ministre alors qu'il n'a aucun diplôme, Nolivé est enceinte d'un homme que sa famille rejette - avant de la rejeter elle-même -, le supermarché fait des annonces promo- tionnelles, un petit garçon a perdu son père dans les rayonnages, les Errantes sont un groupe de femmes mises au ban de la société, etc. Un portrait de l'Afrique qui met en lumière la tension entre tradition et modernité.
DISTRIBUTION : de nombreux personnages, un choeur / GENRE : théâtre politique.
Samo, a tribute to Basquiat. Jean-Michel Basquiat naît en 1960 à Brooklyn d'une mère portoricaine et d'un père haïtien. Adolescent en rupture, il se consacre à la musique et commence à taguer les murs de Manhattan de messages qu'il signe SAMO (SAMe Old shit). Bientôt repéré par une galerie new-yorkaise, il se voit proposer un atelier. L'oeuvre de Basquiat se lit comme une critique acerbe de l'Amérique et de la position qu'y occupent les Noirs.
Imprégné par la danse, traversé par la musique live du saxophone, ponctué d'inserts visuels, ce texte de Koffi Kwahulé témoigne de la frénésie, de l'urgence de création qui animaient ce météore dont la notoriété n'avait pas fermé les blessures intimes DISTRIBUTION : texte pour musicien.ne.s, danseur.se.s et comédien.ne.s / GENRE : biographie théâtrale.