Préface du Pape François Au Saint-Siège, Mgr Edgar Pena Parra est substitut de la Secrétairerie d'État. En Corse, Mgr François Bustillo est évêque d'Ajaccio. Il a été nommé cardinal par le pape François le 9 juillet 2023.
Le premier, nonce apostolique, né au Venezuela, a voyagé sur tous les continents pour représenter le pape. Le second, religieux franciscain conventuel, ancien supérieur du couvent de Lourdes, a vu le jour en Espagne.
Avant ces conversations, ils ne se connaissaient pas. Pourtant, malgré des vies souvent opposées, ils partagent une vision étonnamment proche de l'avenir de l'Église, de la foi et de son enseignement.
« La vie intérieure exige le silence. Si on vit à l'extérieur de soi-même, en recherche perpétuelle d'honneurs mondains, on court le risque de mener une vie superficielle et gestionnaire. Il arrive d'être assez facilement connecté techniquement au monde extérieur et, dans un mouvement paradoxal et déroutant, d'être complètement déconnecté de notre propre vie intérieure » Mgr François Bustillo.
« Les évêques sont les successeurs des apôtres. Le service que nous rendons à l'Église dépend de la prière et de l'amitié que nous avons avec le Seigneur. Le premier devoir de l'évêque, c'est de se nourrir de la prière. C'est sa raison d'être, comme pour tout chrétien. Voilà la source de tout ce que nous pouvons faire pour l'Église et pour le monde » Mgr Edgar Pena Parra.
Le coeur ne se divise pas est le premier tome d'une série d'entretiens menés par Nicolas Diat sur l'unité de l'Église.
Un manifeste original et convaincant pour vivre heureux ici et maintenant, par l'une des personnes les plus célèbres et respectées de la planète La poursuite du bonheur nous est commune à tous, à tous les âges, sous toutes les latitudes. Elle provient du désir de plénitude que Dieu a placé dans nos coeurs agités. Le bonheur, c'est la liberté.
Pape François Sois heureux ! est le manifeste du pape François en faveur du bonheur de chaque femme et de chaque homme. Dans ces pages, les paroles du pontife tracent un chemin concret et indiquent les étapes vers la vraie joie, celle qui n'ignore pas les difficultés de l'existence mais les affronte, les surmonte et permet une authentique réalisation de soi.
Le pape n'adhère pas à une certaine tradition chrétienne qui promet le bonheur seulement lorsque nous serons accueillis au paradis, après des années de souffrance sur la terre.
Sois heureux ! est un bréviaire d'amour concret, un plaidoyer pour le bonheur ici et maintenant. Et pour toujours.
L'annuel indispensable à tout catholique pour vivre la messe et les prières de l'Église avec les introductions, méditations, propositions de chants, etc. Avec la traduction et les commentaires du nouveau missel romain. Souvent imité, jamais égalé.
Le Missel, compagnon de route de tout chrétien Le petit livre que vous avez entre les mains est un témoin vivant d'une tradition prestigieuse. Il nous est confi é, à nous tous, les baptisés de l'Église, non pas comme une pièce de musée mais pour qu'à notre tour nous en vivions et que, grâce aux trésors qu'il recèle, notre foi renouvelle sa vigueur en puisant à la source de la plus pure tradition de l'Église.
Gilles Drouin, Préface de ce missel L'année liturgique 2023-2024 en un volume Réponses de l'assemblée sur les rabats Liturgie de la messe Introductions aux temps liturgiques Lectures bibliques Indications pour les chants et la prière universelle Calendrier liturgique pour chaque jour de l'année Fêtes à souhaiter Quelques saints à (mieux) découvrir Prières des chrétiens
Qui est Jésus ?
Que savons-nous de sa vie ?
Que nous disent les Évangiles ?
Que nous dit l'Histoire ?
La naissance à Bethléem. Les Noces de Cana. Le Sermon sur la montagne. L'expulsion des marchands du Temple. La résurrection de Lazare. La trahison de Judas. L'arrestation. Le jugement. Le Golgotha. Ce livre sans précédent nous fait marcher dans les pas de Jésus, nous fait entendre la voix de Jésus, nous rend contemporains du message de Jésus.
Une entreprise savante.
Un superbe récit.
Une découverte ou une redécouverte lumineuse.
La vie de Jésus, authentique, accessible, absolue, préfacée et commentée par le pape François Journaliste et écrivain, Andrea Tornielli a été nommé directeur éditorial du dicastère pour la communication du Vatican. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont dernièrement Le nom de Dieu est Miséricorde, un entretien avec le pape François.
Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif d'absolu qui la fait vivre - comme d'autres vivent de pain -, elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. La Pesanteur et la Grâce, recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initation à son oeuvre.
Dans cette chronique saisissante d'une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l'enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l'ennui, l'alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de Far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie. Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
Roumaine de naissance, française de plume, la princesse Bibesco (1886-1973), l'un des auteurs les plus lus de l'entre-deux-guerres, rivale de Colette et Anna de Noailles, admirée de Marcel Proust, Rainer Maria Rilke et Paul Claudel, fut un personnage flamboyant. Elle traversa le vingtième siècle en ne laissant jamais personne indifférent sur son sillage.
Son originalité séduisait ou agaçait. Jet-setteuse avant l'heure, elle fut une insatiable voyageuse de l'Orient-Express, une intrépide pionnière des airs à bord des premiers avions. Grande séductrice, sa poursuite de l'amour fut passionnée et désenchantée, du roi Alphonse XIII à Henry de Jouvenel. Diplomate de l'ombre, elle fut l'intime de ceux qui font l'Histoire, intriguant subtilement et dangereusement pour défendre les intérêts de son pays et la paix en Europe.
Marthe Bibesco a tout vécu, les tragédies de son siècle, les drames intimes et les trahisons, la célébrité, le luxe inouï et l'exil désargenté à Paris à partir de 1945. Pendant onze ans, elle a été séparée de sa fille unique, enfermée en Roumanie communiste. Jamais elle ne s'est résignée.
Aude Terray est allée sur ses traces en Roumanie, à Londres et à Paris. Elle nous livre un portrait intime d'une femme incandescente et complexe.
Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Église. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. À ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.
« Dieu est ! Quelle libération ! À l'heure où l'Église semble obsédée par elle-même, par ses structures, par son avenir, Benoît XVI nous dit : au fondement de tout, il y a ces mots émerveillés et amoureux, Dieu est. À l'heure où l'on perd tant de temps en réunions dont l'unique sujet est nous-mêmes et encore nous-mêmes, il nous invite à nous détourner de nous pour nous tourner vers Dieu, ce Dieu dont l'être est l'unique lumière. »« Je suis personnellement frappé par l'expérience que Benoît XVI a faite de la paternité divine. Il me semble que Joseph Ratzinger est mystiquement entré dans l'expérience de la filiation divine par son union avec le Fils incarné, Jésus. Peut-être cette affirmation surprendra-t-elle. »« La joie du pape n'était pas une gaîté passagère ou une euphorie psychologique. La cause de la joie de Benoît XVI était la contemplation de Dieu lui-même. Ces paroles étaient comme un avant-goût du Ciel dont son âme goûtait les prémisses. »« Pourquoi un livre de plus au sujet de Benoît XVI ? Il est pour moi hors de question d'y régler des comptes ou de m'y abaisser au petit jeu des révélations à propos de l'histoire d'un homme dont la parole et l'action auront été à ce point décisives pour l'histoire de l'Église. »« Devant l'immensité de l'oeuvre de Benoît XVI, on est saisi de vertige. Pendant trente ans, auprès de saint Jean-Paul II, puis en lui succédant sur le trône de Pierre, il a jeté les fondements spirituels et théologiques de l'Église du troisième millénaire. Quelle est donc la clef de cette cathédrale de la pensée de Joseph Ratzinger ? Plutôt qu'une qualité, plutôt qu'un trait psychologique, le principe architectonique de l'oeuvre du pape Benoît est en Dieu - plus exactement, c'est Dieu lui-même, contemplé et aimé. »
Passionant. Psychologies magazineLes nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Le Missel des dimanches 2024, c'est :
- Un contenu riche, varié et grand public : tous les textes de toutes les messes de l'année, des suggestions pour la célébration, des méditations, des textes de grands spirituels, les Saints de la semaine, les fêtes...
- Un vrai renouvellement de contenu depuis 5 ans : une nouvelle maquette, un calendrier liturgique de l'année, des encadrés, des repères visuels pour les grands temps liturgiques, un grand cahier de prières.
- Un groupe de 10 auteurs expérimentés : prêtres, diacres, moines, laïcs, hommes et femmes, spécialistes de la liturgie, de toutes les régions de France, enracinés et engagés dans la réalité des paroisses et représentatifs de toute l'Église et des besoins des lecteurs.
- Les rabats du livre sont imprimés en quadrichromie (= 6 pages), et on y trouve les nouvelles formules à dire pendant la messe, qui sont ainsi très accessibles !
Le Missel du dimanche 2024 est un compagnon de prière, une invitation à la méditation spirituelle de la Parole de Dieu.
Il contient :
Tous les textes des dimanches et fêtes de l'année liturgique B ;
L'intégralité de la liturgie de la messe, dans la nouvelle traduction du Missel Romain ;
Une introduction spirituelle pour chaque temps liturgique (Avent, Noël, Carême, Pâques), le calendrier liturgique, les saints et les intentions de la semaine ;
De courts enseignements des Pères de l'Eglise et des méditations inédites de l'Evangile, rédigées par des biblistes et théologiens, pour nourrir votre vie de foi : Xavier Accart, Père Arnaud Alibert, Soeur Emmanuelle Billoteau, Bénédicte Delelis, Marie-Laure Durand, Isabelle Parmentier, Mgr Bernard Podvin, Père Christophe Rimbault, Père Michel Wackenheim.
Ce Missel est aussi un très bel objet, sur papier blanc pour une meilleure lisibilité, au format poche pour vous accompagner partout.
Une coédition Artège et Bayard.
Célèbre parmi tous les apôtres, saint Paul est aussi le plus mal connu. On le dit colérique, doctrinaire, antiféministe, hostile au judaïsme. Après le message simple de Jésus, il serait venu tout compliquer avec une théorie obscure du péché... Mais qui a vraiment lu ses lettres ? Qui a deviné l'homme derrière les propos de Paul de Tarse ?
L'originalité du livre de Daniel Marguerat est d'immerger ses écrits dans la vie tumultueuse et passionnée de l'apôtre. Car derrière les textes de ce grand théologien, il y a un homme qui aime, qui lutte, qui peine et qui souffre. Qui est l'homme Paul ? Qu'a-t-il vécu, expérimenté, souffert - au point que, de cette vie, a surgi une pensée fulgurante ?
Ce qu'on appelle la « théologie de Paul » n'est pas une doctrine intemporelle, qu'on débiterait à coups de formules dans un catéchisme. Daniel Marguerat montre sous quelles impulsions, à la suite de quelles rencontres, sous le coup de quels chocs cette pensée s'est peu à peu construite.
On apprend ainsi comment l'apôtre réconforte les chrétiens de Thessalonique harcelés pour leur foi. Comment il confie aux femmes en Église une place et un rôle qu'elles perdront rapidement ensuite. Comment il milite à Corinthe contre les discriminations. Comment il plaide chez les Gaulois de Galatie en faveur de l'universalité du christianisme. Et comment il fut, tour à tour, adulé, détesté ou oublié.
Un livre passionnant, qui fait découvrir un Paul peu connu. Sa pensée incandescente fait de lui, aujourd'hui encore, l'enfant terrible du christianisme.
Des pauvres au pape, du pape au monde Des pauvres du monde entier, vivant dans la précarité et à qui on ne donne jamais la parole, entrent ici en discussion avec le pape François, qui « rêve d'une Église pauvre pour les pauvres ». Entre eux qui ont soif de relation, de proximité, de justice, et lui qui ouvre pour l'Église un chemin « de fraternité, d'amour et de confiance » s'instaure un dialogue inattendu et riche d'échanges.
Venues du monde entier, les questions sont de celles qu'on n'avait posées à aucun pape : son salaire, ses amours, ses défauts, ses doutes, ses angoisses, son confesseur... Elles bousculent aussi François sur l'argent, l'injustice, la guerre, le mal ou le désespoir. Ses réponses sont sincères, provocantes ou graves, toujours sans détour.
Un échange d'égal à égal, unique et inspirant.
Le pape François et l'association Lazare On ne présente pas le pape François...
Fondée en 2010, l'association Lazare est attachée à modifier le regard négligent ou hostile porté sur la pauvreté. Elle anime des colocations solidaires entre jeunes actifs et sans-abri à travers le monde.
C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création religieuse, a pu, entre l'an 300 et l'an 400, s'imposer à tout l'Occident. Pour Paul Veyne, c'est grâce à la conversion de l'empereur romain, Constantin, le maître du monde occidental : parce qu'à ce grand empereur il faut une grande religion et que, face aux dieux païens, le christianisme, bien qu'il apparaisse comme une secte très minoritaire, est la religion d'avant-garde. Constantin aide les chrétiens à mettre en place leur Église, ce réseau d'évêchés tissé sur l'immense empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes se font un christianisme à elles, sans que la christianisation de cent millions de personnes fasse un seul martyr... Un livre érudit et impertinent.
Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
Prenant pour modèle idéal le Sermon aux oiseaux de François d'Assise, ces «cinquante homélies pour le Temps présent» nous appellent à accueillir de façon neuve les paroles de Jésus, le «Prédicateur absolu». Elles nous convient, écrit Sylvie Germain dans sa préface, à la «joie de lire avec nos cinq sens, et de développer à notre tour et à notre mesure un sixième sens: celui du chant silencieux, du picorement de la lumière, d'une continuelle migration intérieure pour découvrir les trouées d'infini secrètement inscrites dans notre finitude».Loin de toute tonalité de sermonneur, un moine-poète ouvre pour nous de nouvelles «portes de la perception».Le frère François Cassingena-Trévedy, normalien, entré dans la vie monastique en 1980, est spécialiste de la tradition liturgique et des Pères de l'Eglise, notamment syriaques. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Paroles d'altitude (Albin Michel, 2022)
Après seize siècles de chrétienté, notre société connaît une véritable inversion normative et philosophique. Ce changement brutal est, pour certains, difficile à accepter.
Toutefois, n'en déplaise aux déclinistes, la fin de la civilisation chrétienne n'est pas la fin du monde. Ce qui se joue à travers la transformation radicale des moeurs, c'est le retour du monde païen. Et l'émergence de nouveaux dogmes, de nouvelles religions, comme l'écologie.
L'ère de chrétienté qui s'achève est imposée par la conquête et la force. Le christianisme d'aujourd'hui doit bâtir un nouveau mode d'existence. Celui de témoin muet de Dieu.
Un livre fondamental pour comprendre cette mutation. Un grand livre de Chantal Delsol.
Inventer le christianisme de demain.
D'où vient Dracula ? Le mythe puise dans les légendes de la vieille Europe, celles-là qui sont compilées, débattues, disséquées par Dom Calmet, érudit bénédictin du XVIIIe siècle qui consacre son grand-oeuvre à l'étude des vampires. Médecin légiste et archéo-anthropologue, Philippe Charlier établit enfin l'indispensable édition scientifique d'un ouvrage clé du siècle des Lumières.
D'où vient Dracula ? Le mythe puise dans les légendes de la vieille Europe, celles-là qui sont compilées, débattues, disséquées par Dom Calmet, érudit bénédictin du XVIIIe siècle qui consacre son grand-oeuvre à l'étude des vampires. Médecin légiste et archéoanthropologue, Philippe Charlier établit enfin l'indispensable édition scientifique d'un ouvrage clé du siècle des Lumières.
Les vampires existent-ils ? Quelle valeur accorder aux récits rapportés de Hongrie, de Moravie, de Silésie ? Comment les traiter du point de vue de la raison et de la religion ? C'est la mission que se fixe Dom Augustin Calmet en étudiant les manifestations de ces non-morts. Publié en 1751, son ouvrage marque un jalon important dans l'élaboration d'un rationalisme chrétien.
Philippe Charlier présente ce texte phare de l'histoire de la pensée et lui adjoint l'appareil scientifique dont il avait besoin. Il rappelle, surtout, combien la modernité ne peut être résumée au passage de l'ombre à la lumière, et combien les anciennes croyances continuent d'exercer leur pouvoir de fascination sur nos imaginaires.
La vie de Robert Scholtus est faite du roman de la vie des autres, de tous ces gens qu'en tant que prêtre il a été amené à écouter, accompagner, consoler, soutenir, encourager. Le long «shabbat» que nous a imposé la Covid-19 lui a inspiré l'idée d'écrire ces confessions singulières. Elles racontent l'itinéraire d'un croyant, épris de liberté, qui n'a cessé d'en découdre avec sa propre foi, de la mettre à l'épreuve de la critique et des ironies iconoclastes des mécréants. Rien n'y fit: après tant de périls volontaires, cette foi est toujours là, vivante et enjouée... mais toujours délibérément discrète. Car tel est le pari assumé de cet ami des artistes et des intellectuels, des fidèles comme des «infidèles » : témoigner de l'Evangile en dehors de toute ostentation. «Je me refuse, écrit-t-il, à toute espèce de gesticulation, de monstration, de démonstration, d'exhibition, de proclamation, de péroraison, de procession. Pas un seul jour je n'ai porté l'habit ecclésiastique, les signes distinctifs, comme ils disent. Au fond, j'ai toujours été un prêtre asymptomatique.»Robert Scholtus, prêtre du diocèse de Metz, est membre de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Évêques de France. Théologien, il a été supérieur du Séminaire de l'Institut Catholique de Paris et a publié plusieurs livres, notamment aux éditions Bayard et Lessius.
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner. Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection. Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.Lytta Basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez Albin Michel, dont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019). Ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au Livre de Poche.
Pendant longtemps, l'expression populaire « Paroles d'Evangile » montrait que l'on prenait leur contenu au pied de la lettre. Puis, avec la modernité est venue la critique des textes, et certains auteurs, y compris chrétiens, en sont venus à dire que, finalement, on ne savait que très peu de choses sur Jésus, et encore moins sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais est-ce vrai ou juste un a priori de notre époque ? Ne serait-ce pas extraordinaire si l'on pouvait avoir sur lui un témoignage de première main dont on pourrait montrer qu'il est extrêmement fiable jusque dans d'infimes détails ?
En menant une véritable enquête haletante « à la Hercule Poirot », à partir de l'analyse de l'ensemble des ressources disponibles dans les premier et deuxième siècles de notre ère qu'il a analysé, Jean Staune nous montre que c'est bien le cas avec le 4e Evangile, qui est fort différent des trois autres.
Mais cela implique quelque chose de stupéfiant : le principal disciple de Jésus, celui qui se présente comme le « Disciple que Jésus Aimait » n'a jamais été l'un des Douze Apôtres !
Cela ouvre des perspectives nouvelles et inattendues sur les origines du christianisme.
Mais surtout, à partir du moment où l'on prend ce témoignage et les propos les propos de Jésus qu'il contient au sérieux, cela implique une compréhension nouvelle de la nature de Jésus qui surprendra même les chrétiens, qui pourtant placent déjà la barre très haut en le considérant comme « le fils de Dieu ». Cela nous dévoilera aussi des choses essentielles sur notre propre nature et notre propre destinée.
A l'opposé de toute « démarche à la Da Vinci code », cette enquête, qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, est basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par ceux passionnés par les origines du mouvement qui a le plus impacté l'histoire humaine.
Il était une fois...
Dans un royaume lointain, un jeune prince est victime d'un terrible sort : son coeur, enveloppé d'une gangue de cristal, ne peut ni vibrer ni aimer. Seul un feu d'amour brûlant permettrait de le libérer. Alors qu'il est en âge de se marier, et malgré tous ses efforts, aucune femme ne lui inspire cette passion. C'est ainsi qu'il décide de partir sur les routes du monde, à la recherche de celle qui le délivrerait du maléfice. Semée de bien des obstacles, sa quête l'amène à méditer sur le sens de la vie, mais aussi à découvrir le redoutable secret qui pèse sur sa naissance.
Quand Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes, il nous livre un conte initiatique universel pour petits et grands.