Berceau de l'Europe, les Pays-Bas ont une grande et inspirante histoire. Depuis la République des Provinces-Unies au XVIIe siècle, terre d'accueil pour savants et hommes de lettres, les Néerlandais ont fait preuve d'un esprit d'ouverture et d'indépendance. Autant que leurs renommés marchands d'épices et d'étoffes, les maîtres de la peinture du Siècle d'Or ont contribué à la prospérité de cette nation ingénieuse.
Ce delta sans cesse menacé par la mer et les fleuves est devenu un pays conquérant, longtemps détenteur d'un vaste empire colonial de l'Amérique du Sud à l'Asie. Des origines germaniques de ce peuple appelé autrefois les Bataves, en passant par la rivalité entre les « cabillauds » et les « hameçons » ou la guerre des Boers, sans oublier les nombreuses femmes néerlandaises emblématiques, sans qui la société n'aurait pas connu un tel degré de fortune et de bien-être, cette synthèse nous invite à saisir les spécificités d'une nation unique. Un peuple libéral, pionnier dans le domaine des moeurs, pilier de la construction européenne, qui n'a pu s'élever qu'en restant fidèle au traditionnel polder model, idéal de consensus et de solidarité, né de la nécessaire maîtrise de l'eau. Aujourd'hui, face à une indéniable montée populiste, cette société dynamique et multiculturelle se trouve déchirée entre son idéal de tolérance et la crainte de la perte de son identité.
Bruxelles séduit et interroge. Comment cette ville, faite de bric et de broc, où les balafres urbanistiques côtoient les splendeurs architecturales, peut-elle autant charmer, attirer, être jalousée par les autres grandes villes d'Europe ?
Capitale multiculturelle de l'État belge, Bruxelles est enclavée en Flandre, alors qu'on y parle surtout le français. Composée de dix-neuf communes aussi différentes que la populaire Molenbeek ou la bourgeoise Uccle, elle est devenue la clé de voûte d'un royaume aux forces centrifuges, tout en générant de sa tension linguistique une intense créativité artistique.
Traverser Bruxelles, c'est faire un voyage dans le temps autant qu'un tour du monde des sabirs et des saveurs.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il invite le lecteur à découvrir la lente métamorphose d'une vieille bourgeoise qu'on pensait assoupie jusqu'à ce que l'Europe ne la sorte de sa torpeur et n'en fasse, elle aussi, sa capitale. Parce que sous son côté rugueux, elle fait montre d'un sacré caractère, bien décidée à mériter son titre de cité mondiale. Bruxelles demande à être racontée, pour être mieux comprise. Ceci n'est pas une ville. Ceci est bien plus qu'une ville.
Récit suivi d'entretiens avec Roel Jacobs (Personne à Bruxelles n'a jamais pu parachever son oeuvre), Fatima Zibouh (Les jeunes des familles aisées croient que Molenbeek c'est le Far West) et Philippe Van Parijs (Bruxelles doit miser sur le trilinguisme).
Cet ouvrage rassemble 225 textes écrits par des garçons de 8 à 14 ans, de 1922 à 1948, dans la petite localité de Stoumont (nord-est de l'Ardenne). Cette bourgade rurale équivaut à toute autre à cette période, car même sans la connaître, chacun peut apprécier le contenu des récits. Une première partie, dactylographiée, est centrée sur ce coin de Belgique, ses coutumes, ses habitants et leurs usages ainsi que sur la nature au fil des saisons. Elle donne à l'ouvrage un ancrage régional. Une seconde partie, constituée de fac-similés en quadrichromie met en avant la qualité narrative et la calligraphie des jeunes auteurs. Et pour cause, leur instituteur n'était autre qu'Ernest Natalis (1897-1974), un autodidacte surdoué qui deviendrait professeur à l'Université de Liège et l'auteur de nombreux ouvrages de référence en pédagogie, dont la méthode Vite et bien. Ce maître constitua au fil du temps des "cahiers de rédaction modèles" regroupant les meilleurs récits ; ces derniers nous apparaissent étonnamment riches sur le plan littéraire, en particulier pour des enfants en grande partie wallophones à l'époque (ce qui confère parfois une "chaleur" locale). Outre le cliché inédit d'un village rural il y a cent ans, c'est cette richesse narrative à laquelle s'ajoutent la beauté et l'ingénuité de l'expression juvénile, véritable source d'émotions, que les contributeurs de la présente anthologie souhaitent partager. Ces textes sont un témoignage puissant, un vrai trésor !
Dossier : la Belgique autrichienne.
Qui suis-je pour écrire un tel dictionnaire ? Un Suisse à quatre sous, comme on dit ici. L'expression vient du fait que tout naturalisé doit payer sa dîme. Je suis né en Turquie. J'ai grandi au bord du lac Léman, à Paudex, petite, très petite commune vaudoise où mes parents m'ont placé en internat à l'âge de 7 ans. J'y suis resté jusqu'à la maturité (comme on appelle le baccalauréat suisse). Après mes études et quelques stages, je me suis installé à Genève, ville superbe que j'aime tant. Dire que ce pays m'a beaucoup donné serait dire peu. Il m'a comblé. Comment le remercier ?
Un mot de Saint Augustin nous est souvent servi pour nous donner bonne conscience. Ama et quod vis fac. Aime et fais ce qu'il te plaît, dit Augustin. Si tu aimes, tu feras juste. La citation mérite qu'on s'y arrête. En réalité, il s'agit d'une retro-traduction du français au latin, la langue dans laquelle Saint Augustin a écrit. Car l'un des termes n'est pas de lui. Pour le mot « aimer », il utilise le verbe diligere. La citation exacte est : Dilige et quod vis fac. Dilige, c'est à dire : aime, mais avec distance. Aime sans accaparer. C'est ainsi que je veux, que je dois aimer la Suisse si je veux m'acquitter de ma dette. Avec distance. En étranger. C'est donc en étranger que je veux aimer ma Suisse, décrire quelques aspects de mon pays qui n'est pas le mien. En étranger que j'espère faire découvrir au lecteur une Suisse paradoxale, tantôt d'une pièce tantôt de mille, souvent inattendue, toujours attachante. Certaines de ses facettes sont d'une simplicité absolue, d'autres insaisissables de complexité. Ensemble elles constituent un pays vibrant et beau, souvent secret, quelques fois imparfait. On l'aime alors encore plus, de la même manière qu'un homme s'attache aux défauts d'une femme presque parfaite, car ce sont eux qui lui donnent son humanité.
Belgium: A country with six governments yet often without a national one.
A crossroads of many battles, world wars and cultures. The border zone between Germanic and Latinate. A country with a lot more than the best beer, the best chocolate and mussels with chips. ...
Enter This Must Be Belgium, a collection of 'Instagramproof' photographs of Belgium's must sees. From the Atomium in Brussels to the MAS museum in Antwerp. From the citadel of Dinant to the Lion's Mound in Waterloo.
La Belgique, ce pays qui compte 6 gouvernements ... et qui bien souvent se retrouve sans.
Terrain de nombreuses batailles et guerres mondiales, la Belgique est également à la croisée des cultures germanique et latine. Elle offre bien plus que ses meilleures bières, son chocolat de renommée mondiale et ses moules-frites.
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Plongez-vous dans This Must Be Belgium, une collection d'images instagrammables de la Belgique et de ses incontournables. Depuis l'Atomium à Bruxelles au musée MAS à Anvers en passant par la citadelle de Dinant et le Lion de Waterloo.
Fruit des ambitieux projets d'un jeune seigneur ardennais, le territoire luxembourgeois s'est étendu, dès le Xe siècle, dans l'ancien espace Meuse-Rhin, et la puissance de ses souverains a égalé pour un temps celle des Habsbourg et des Hohenzollern. Enjeu géopolitique souvent disputé par ses puissants voisins sous l'Ancien Régime, puis simple département sous la période révolutionnaire, le Luxembourg renaît des tractations diplomatiques du congrès de Vienne.
Jean-Marie Kreins évoque les péripéties de ce passé mouvementé, de la constitution de la nouvelle territorialité médiévale à l'élaboration de l'Etat contemporain, résolument engagé à relever les défis de l'Europe de demain.
Berceau de l'Europe, les Pays-Bas ont une grande et inspirante Histoire. Depuis la République des Provinces-Unies au XVIIe siècle, terre d'accueil pour savants et hommes de lettres, les Néerlandais ont fait preuve d'un esprit d'ouverture et d'indépendance. Autant que leurs renommés marchands d'épices et d'étoffes, les maîtres de la peinture du Siècle d'Or ont contribué à la prospérité de cette nation ingénieuse.
Ce delta sans cesse menacé par la mer et les fleuves est devenu un pays conquérant, longtemps détenteur d'un vaste empire colonial de l'Amérique du Sud à l'Asie.
Des origines germaniques de ce peuple appelé autrefois les Bataves, en passant par la rivalité entre les « cabillauds » et les « hameçons » ou la guerre des Boers, sans oublier les nombreuses femmes néerlandaises emblématiques, sans qui la société n'aurait pas connu un tel degré de fortune et de bien-être, cette synthèse nous invite à saisir les spécificités d'une nation unique. Un peuple libéral, pionnier dans le domaine des moeurs, pilier de la construction européenne, qui n'a pu s'élever qu'en restant fidèle au traditionnel polder model, idéal de consensus et de solidarité, né de la nécessaire maîtrise de l'eau.
Aujourd'hui, face à une indéniable montée populiste, cette société dynamique et multiculturelle se trouve déchirée entre son idéal de tolérance et la crainte de la perte de son identité.
Inspiré par l'Histoire mondiale de la France, parue au Seuil sous la direction de Patrick Boucheron, cet ouvrage fait découvrir une Flandre à l'identité plurielle et aux multiples facettes. Loin de se contenter d'être un livre d'histoire militaire, politique ou institutionnelle, le lecteur y trouve des petites histoires qui racontent en quelques pages accessibles la naissance de l'industrie de la bière dans le Brabant, une maladie des pommes de terre assassine ou encore la visite de l'Empire mongol par un certain Guillaume de Rubrouck.
La Belgique possède, sous des formes diverses, une très longue histoire qui s'ancre dans le passé celtique et latin et qui a croisé, au fil des siècles, les Romains, les Français, les Bourguignons, les Germains, les Espagnols, les Autrichiens, de nouveau les Français, les Néerlandais et les Allemands. Certaines périodes furent tragiques et d'autres fastueuses. Mais toutes appartiennent à un passé commun qui ne demande qu'à être raconté.
Ces multiples rebondissements rendent l'histoire de ce pays parfois complexe mais aussi passionnante. Peu de nations européennes ont connu un tel destin. Et aucun pays ne mérite autant que celui-ci sa place au coeur du continent. Une revue consacrée à l'histoire et au patrimoine de toutes les Belgiques. Sans parti-pris ni programme, nous ouvrons nos colonnes à toutes les époques, à toutes les questions et à toutes les signatures.
Cette revue est aussi née du constat de la méconnaissance de l'histoire d'une Belgique qui se prépare à souffler ses deux cents bougies.
Dossier : Seconde Guerre mondiale, la Belgique occupée.
Avec ce numéro 2, nous ouvrons le chapitre sensible de la Seconde Guerre Mondiale. Le récit d'un pays occupé avec sa résistance et ses collaborateurs. Une guerre entre actes de bravoure, dureté de la vie, drames humains et interrogations artistiques.
Nous voyageons aussi à travers les époques en partant sur les traces d'Érasme en Belgique, la trajectoire de Jacques Van Artevelde ou de la ville d'Arlon dans l'antiquité. Philippe Boxho nous livre un article tranchant sur la guillotine et la princesse Esmeralda nous confie son rapport avec l'histoire. Des voix diverses au service d'une seule passion pour l'histoire. C'est toute notre ambition. Des articles complets et documentés mais aussi variés et accessibles. Ouvrez la porte de ce nouveau périple à travers les siècles et n'hésitez pas à vous abonner.
Nous n'en sommes qu'au début de notre aventure.
Ce livre est un vagabondage sentimental à travers la Belgique d'hier et d'aujourd'hui, ainsi qu'une vibrante célébration de ses personnalités les plus connues et de ses figures les plus méconnues. Roland de Lassus, Pieter Bruegel, Pierre Paul Rubens, Léopold II, Félicien Rops, Émile Verhaeren, Georges Simenon, Hergé, René Magritte, Jacques Brel, Eddy Merckx, Jean-Claude Van Damme, Amélie Nothomb, les frères Dardenne, Simon Leys, Justine Henin, Stromae. eux et des dizaines d'autres, ils sont tous là, au même titre que de drôles de personnages comme Clément Doucet, l'énorme complice de Jean Wiéner, ou Louis Hennepin, le premier homme à avoir atteint les sources du Mississipi.
Mais la Belgique ne serait pas ce qu'elle est sans ses grands mythes : le surréalisme et le fantastique, les béguinages et les châteaux, les Schtroumpfs et les belgicismes, le chocolat et la bière, les moules et les frites, les vacances au littoral et celles dans les Ardennes, la balle pelote et les courses cyclistes, Quick et Flupke, Anderlecht et le Standard. Et puis toutes ces villes (Bruxelles, Liège, Anvers, Bruges ou Ostende), et toutes ces choses bizarres, parfois secrètes et mystérieuses, qu'on ne trouve nulle part ailleurs : les Agathopèdes, la fête des chats, la guerre de la vache, la pataphonie. Vagabondage libre, passionnel et ardent, auquel sont également mêlés quelques étrangers de renom tels que Victor Hugo, Karl Marx ou Giacomo Puccini, qui ont droit chacun à une entrée.
"Une vaste enquête menée au coeur même du patrimoine, des réseaux et du quotidien de la noblesse belge".
Les Spoelberch, les Janssen, les Lhoist... Des nobles belges bien ancrés dans l'économie du Royaume. Administrateurs de sociétés, propriétaires de château, rentiers ou hommes d'affaires, on les retrouve au sein de nos plus grosses entreprises, parmi les plus grosses fortunes. «?Avec notre réseau, c'est très facile pour nous?», dixit un businessman issu de la haute noblesse.
Et pourtant, le monde de la noblesse est complexe, empli de paradoxes. Certains exercent des métiers manuels, d'autres rénovent leur château.
Enfin, il y a les nouveaux, les anoblis. Chaque année, le Roi annonce les heureux élus. Nombre d'entre eux émanent du monde économique : ce sont les hommes d'affaires les plus puissants, assurant la relève d'un monde loin d'être en extinction.
Bourguignonne sous Charles le Téméraire, cité impériale lors du règne des Habsbourg, française avec la Révolution et Napoléon, un temps néerlandaise avant de devenir la capitale du royaume belge et de l'Union européenne, Bruxelles a eu mille vies. En témoignent ses joyaux Art nouveau, ses perles du baroque et ses flammes du gothique.
Savez-vous que Charles Quint chassait le gibier à l'emplacement du Parc royal ? Que le tsar Pierre le Grand y soulagea une mémorable gueule de bois là où se dresse aujourd'hui son buste ? Que c'est au numéro 9 de la Grand-Place que Karl Marx écrivit le Manifeste du parti communiste ? Vous découvrirez aussi, amusés, que le palais de Laeken cache une gare et que la gare de Bruxelles-Central recèle, elle, un salon royal. Bref, au fil des arrêts de tram et d'une station de métro à l'autre, Patrick Weber dévoile les secrets d'une ville à nulle autre pareille : Bruxelles, ou Bxl pour les intimes.
De nombreux livres présentent Namur au travers des cartes postales anciennes. Cette nouvelle collection (Namur en cartes postales colorisée) propose une toute nouvelle approche via ce type particulier de support qu'est la carte postale colorisée.
Dans le tome I, illustré de près de 450 documents, les auteurs fixent les bases en abordant l'histoire postale de la carte-vue en Belgique vue de Namur avec les premières cartes postales namuroises, les précurseurs et les pionniers, celles envoyées de Namur et les autres illustrées de vues de Namur, à partir de 1872 ; elles sont en noir et blanc, mais il est apparu que ces sujets étaient inédits ; tout comme la présentation des éditeurs / imprimeurs proposant des cartes postales de Namur. Dans la seconde partie, une présentation des techniques utilisées pour apporter la couleur, largement illustrée de nombreux exemples namurois, précède plusieurs galeries thématiques de cartes colorisées se basant sur la technique de colorisation ou le sujet.
De nombreux livres présentent Namur au travers des cartes postales anciennes. Cette nouvelle collection (Namur en cartes postales colorisée) propose une toute nouvelle approche via ce type particulier de support qu'est la carte postale colorisée. Après une présentation, plus théorique, de la colorisation des cartes postales dans le tome 1 de cette collection Namur en cartes postales colorisées, Les Amis de la Citadelle de Namur, sous la plume et à travers la collection de Jacky Marchal nous emmènent pour une balade commentée au coeur de la ville de Namur et de ses faubourgs (La Plante, Salzinnes, Bomel, Herbatte) et de la présence militaire en son sein. Cette balade se fera au travers de plus de 400 cartes postales colorisées. Si de nombreuses publications ont déjà présenté Namur en cartes postales anciennes, la particularité de ce livre est donc bien l'utilisation exclusive de cartes postales colorisées, introduites, quartier par quartier, par une présentation historique et patrimoniale.
La symbolique supposée du Parc de Bruxelles excite les imaginations depuis près d'un demi-siècle. L'auteur du présent essai a étendu son champ de recherches à la Place Royale, l'allégorie du fronton du Palais de la Nation rue de la Loi et l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Cet ensemble urbanistique et néoclassique, plus connu sous l'appellation de « Quartier Royal », a été érigé sous le gouvernement de Charles de Lorraine à la fin du xviiie siècle. Après l'étude poussée d'une abondante littérature maçonnique et de la correspondance autrichienne concernant le projet du nouveau quartier (Archives générales du Royaume), il a acquis la conviction que le ministre plénipotentiaire Starhemberg, membre éminent de la Stricte Observance Templière, en est le maître d'oeuvre. À travers cette enquête historique sourcée, parfois digne d'un thriller, l'auteur insiste sur l'importance de l'obélisque, refusé par l'empereur.
L n était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince.
Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909).
Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.
Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Université de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades ; Histoire poétique des Mérovingiens ; Clovis, le fondateur ; Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle ; Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excellence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.
L'originalité de cet ouvrage sur Bastogne est d'avoir considéré les nombreux témoignages de la population locale comme autant de sources historiques. Les évènements nous y sont racontés à la fois à travers les yeux des militaires et des civils.
La lutte poignante contre le froid, la faim, la peur, l'obscurité, les maladies, les blessures et la mort sont autant de leitmotiv synonyme de souffrance.
L'ouvrage associe les acteurs qui ont payé un lourd tribut à la bataille : les militaires, les civils et les familles des victimes.
La bataille de Bastogne sera circonscrite dans un rayon de dix kilomètres autour de la ville et se prolongera durant trente jours. Au siège de la ville qui en fut la phase la plus spectaculaire succéda une période de vingt jours où le climat sibérien disputa le terrain à la ténacité des combattants pour faire de Bastogne le « Verdun-en-Ardenne ».
Le Professeur Katharina Van Cauteren (1981) a étudié les sciences artistiques à la KU Leuven. En 2010, elle a défendu une thèse de doctorat sur le peintre bruxellois Hendrick De Clerck (1560-1630) et ses liens avec la Cour des Habsbourg. Depuis lors, cette recherche a donné lieu à une exposition, ainsi qu'à un ouvrage remarquable. Katharina n'en était pas à son coup d'essai: elle avait déjà été commissaire de nombreuses expositions, tant en Belgique qu'à l'étranger. Elle a été la première à introduire Rubens en Inde, a escorté Jan Van Eyck aux Pays-Bas et fêté, avec le couturier Walter Van Beirendonck, le 350e anniversaire de l'Académie d'Anvers. Aujourd'hui, Katharina enseigne à l'Université d'Anvers et peut se présenter comme la 'chef d'équipe' de la chancellerie de The Phoebus Foundation.
La réédition en un seul volume des six albums Nos Gloires, chef-d'oeuvre iconographique de près de 550 tableaux, qui fascinèrent la génération de l'immédiat après-guerre.
De 1949 à 1961, l'illustrateur Jean-Léon Huens réalisa la plus vaste illustration de l'histoire de la Belgique.
De l'homme des cavernes au règne de Baudouin Ier, tous les grands faits et figures sont représentés. Alliant le réalisme des miniatures à une force expressive saisissante, le talent de Jean-Léon Huens a porté l'art de la vulgarisation historique à une perfection inégalée.
Les textes d'origine, rédigés par l'historien Jean Schoonjans dans l'esprit de l'époque, sont également restitués.
Ils paraîtront sans doute pittoresques au lecteur d'aujourd'hui.
En 1867, les succursales Delhaize et leurs vitrines pimpantes, leurs prix affichés et leur enseigne frappée du lion entrent dans le paysage et dans le quotidien des Belges. Cette proximité n'a rien perdu de son actualité. Durant 150 ans, l'autre Lion belge n'aura cessé de la renforcer par sa capacité à anticiper les attentes de ses clients et à innover, comme en 1957 en ouvrant le premier supermarché en libre-service de Belgique, en 1974 en s'implantant aux USA, en 1989 en introduisant le bio dans la distribution belge, en 2017 en initiant un potager sur le toit d'un supermarché urbain impliquant collaborateurs et voisins immédiats. Les « Delhaiziens » et leurs clients perpétuent une longue tradition de connivence qui a construit une histoire commune dont ce livre dévoile à la fois les grandes lignes et les moments d'émotion propres à toute aventure humaine.