Le Temps des cerises : Journal de Mathilde, 1870-1871

Christine Féret-Fleury

À propos

«4 septembre 1870. Je n'en peux plus... Toute la journée, nous avons battu le pavé de Paris. Les nouvelles passaient de bouche en bouche : la déchéance de l'Empire venait d'être proclamée, il fallait courir place de la Concorde ! Là, sous un ciel éclatant, roulait une véritable mer humaine. "Vive la République !" Ce cri fusait de toutes parts. Moi aussi, je criais, soulevée de fièvre et d'espérance. Louise Michel me donnait la main, ses joues sillonnées de larmes. Elle était splendide, terrible et splendide comme cette révolution qu'elle appelait de ses voeux depuis si longtemps, et qui était en train de se faire, là, devant elle !» Enfant trouvée, Mathilde est emprisonnée pour avoir volé un pain. Elle s'évade et rencontre Louise Michel qui lui apprend à lire et à écrire et lui confie ses rêves de changement pour la société. Toutes deux vont vivre la guerre contre les Prussiens, le siège de Paris, la Commune puis la répression sanglante. Le roman s'achève sur le procès de Louise Michel, condamnée au bagne.


Rayons : Jeunesse > Livres illustrés / Enfance (+ de 3 ans)


  • Auteur(s)

    Christine Féret-Fleury

  • Éditeur

    Gallimard Jeunesse

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    31/08/2006

  • Collection

    Mon Histoire

  • EAN

    9782070577262

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    160 Pages

  • Longueur

    19.2 cm

  • Largeur

    13.5 cm

  • Épaisseur

    6.4 cm

  • Poids

    245 g

  • Lectorat

    3/6 ans

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié   Broché  

Christine Féret-Fleury

  • Pays : France
  • Langue : Francais

Christine Féret-Fleury est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages pour la jeunesse, mais aussi de romans pour les adultes et d'anthologies. Dans la collection Mon Histoire, elle a publié SOS Titanic. " L'époque de la Commune, si proche et si lointaine à la fois de la nôtre, a été l'occasion pour moi de découvertes passionnantes. Les photographies prises de Paris en 1870-1871 sont particulièrement émouvantes car elles nous restituent un passé souvent réduit à quelques lignes dans les manuels d'histoire... Je tiens à remercier Marc Séassau, qui m'a indiqué des sites où consulter d'anciens plans de la capitale et m'a prêté un ouvrage essentiel, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, de Maxime Du Camp. Dans un ancien " livre de prix " trouvé dans la bibliothèque de ma grand-mère, Paris sous les obus, j'ai déniché des anecdotes intéressantes, notamment celle du " traître " dont le couteau sentait l'oignon ! Enfin, plusieurs phrases attribuées à Louise Michel dans ce roman sont directement tirées de ses Mémoires (La Commune, histoire et souvenirs). "

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