Les cahiers de la NRF Tome 1 : journal inutile Tome 1 ; 1968-1972

À propos

Ce journal couvre les dernières années de la vie de Paul Morand, de juin 1968 à avril 1976 : trente-deux cahiers manuscrits, déposés par lui à la Bibliothèque Nationale, et un dernier cahier inachevé.Suivant les volontés de l'auteur, leur contenu ne devait être ni consulté ni publié avant l'année 2000. Il entendait ainsi les mettre à l'abri des indiscrétions et commentaires de ses contemporains.Ces notes rédigées au fil des jours, sans se relire ni se corriger, mêlent rencontres, propos rapportés, réflexions personnelles sur les événements actuels et évocations du passé, lectures et voyages. Écrit tantôt au feutre, tantôt au Bic, tantôt au stylo ou au crayon, accompagné de feuilles volantes, de pages arrachées à des carnets, de photographies, de coupures de journaux, de lettres épinglées (certaines, d'époques diverses, sont réunies dans les Annexes du tome II où figure également un index général), ce Journal se présente comme une oeuvre qui n'est pas si éloignée des collages des peintres. Il comporte même quelques petits dessins manuscrits, des dizaines de cartes postales et de papiers d'hôtels à en-tête de tous les pays du monde. Cosmopolite comme son auteur, révélant, comme lui-même l'écrit, son envie jusqu'à la fin «d'être ailleurs».


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Paul Morand

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    28/02/2001

  • Collection

    Les Cahiers De La Nrf

  • EAN

    9782070750993

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    864 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    4.2 cm

  • Poids

    880 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Paul Morand

Paul Morand (1888-1976), diplomate et écrivain, fut très lié avec toute l'intelligentsia de son temps, en particulier Marcel Proust, Jean Cocteau et Misia Sert. Dès la fin de la Première guerre mondiale, il collabore régulièrement à la N.R.F. et publie des nouvelles. Des postes à l'étranger, il rapporte de remarquables textes sur les villes. Pendant la Deuxième guerre mondiale, le gouvernement de Vichy le nomme ambassadeur en Roumanie, puis à Berne. Révoqué, il vit ensuite entre la Suisse et la France. Ce chantre de la vie moderne, du cosmopolitisme, des voitures de course, du jazz et des voyages a été élu à l'Académie française en 1968.

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