Sous le soleil de Satan

À propos

L'abbé Donissan exerce son ministère dans une humble paroisse de l'Artois. Entouré d'êtres rongés par le mal, obsédé lui-même par le péché, il est touché au coeur par le désespoir de Mouchette, adolescente criminelle. Parce qu'il reconnaît en elle une âme fraternelle, il engage sa vie et son salut pour tenter de racheter la petite révoltée. Ce combat surnaturel le jettera, plein d'angoisse, sur la route étroite qui mène à la sainteté.
À sa parution en 1926, Sous le soleil de Satan, le premier roman de Bernanos, sidère les esprits par l'intransigeance intellectuelle de l'écrivain, qui tire à boulets rouges sur une société viciée par l'hypocrisie, la compromission et l'apathie spirituelle. Mais derrière la véhémence du pamphlétaire se devinent l'inquiétude du mystique et les motifs qui ne cesseront de hanter toute l'oeuvre à venir : l'enfance humiliée, l'énigme du mal et le tragique du monde.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Georges Bernanos

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    16/01/2019

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081435001

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    416 Pages

  • Longueur

    17.9 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    1.9 cm

  • Poids

    292 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Georges Bernanos

Georges BERNANOS (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien
de combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute
dans le journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt
toutefois avec Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement
nombre de principes qu'il avait jusque-là défendu et se rapprochant
entre autres de Mauriac et Malraux. À son retour des tranchées en
1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le
soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un
succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à
l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses
convictions catholiques, s'affirmant " ni de gauche ni de droite " et ne
se rangeant dans aucun parti, le romancier du " réalisme surnaturel " et
des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui
diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos
s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chef-d'oeuvre,
Journal d'un curé de campagne. Lorsque éclate la guerre civile espagnole,
écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti
des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands
Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission
du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite
l'Europe pour s'installer au Paraguay (un rêve d'enfance), puis au
Brésil, où il entreprend l'élevage de buffles. Il y passera la guerre en
défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des
plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juillet
1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus tard. Son
oeuvre romanesque est constamment rééditée.

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