Le Défi magique - Volume 1 : Ésotérisme, occultisme, spiritisme

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À propos

Les tentatives contemporaines de reconstitution des identités perdues ou de plus en plus problématiques sont des processus qui relèvent pour une part importante des religions. La reconquête - voire la révolte - identitaire et la recherche du sens s'effectuent aujourd'hui dans deux directions principales. L'une, à partir de ce que le groupe capte par ses antennes, qui sont en situation d'interaction planétaire. L'autre, parce qu'il radicalise à partir de sa mémoire collective et de ses racines. Les religions contemporaines produisent, par syncrétisme, de l'inédit et font réapparaître des formes de spiritualité que l'on croyait abandonnées et surtout qui ne sont plus l'oeuvre des grandes institutions ecclésiales.
Ce premier volume du Défi magique - défi qui se présente aujourd'hui comme une insurrection néo-romantique contre les ruptures et les dualismes de la modernité - étudie un certain nombre de ces courants de pensée et de ces mouvements : le développement de l'ésotérisme et de l'occultisme en Europe et aux États-Unis ; l'évolution du spiritisme en France et au Brésil ; la constitution de certaines spécificités nationales en Russie, aux Pays-Bas, en Israël ; la formation et la diffusion de la nébuleuse de « Nouvel Âge ».


Rayons : Sciences humaines & sociales > Anthropologie


  • Auteur(s)

    François Laplantine, Jean-Baptiste Martin

  • Éditeur

    Pu De Lyon

  • Distributeur

    Pu De Lyon

  • Date de parution

    01/09/1998

  • EAN

    9782729704940

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    340 Pages

  • Longueur

    24 cm

  • Largeur

    15.5 cm

  • Poids

    515 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

François Laplantine

Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire. Les catastrophes égrenées à longueur de journaux semblent s'emballer. L'œil se rive, sidéré, sur les mêmes images répétées à l'envi ; les chaînes d'info en continu, comme les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au langage ? C'est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la violence subie de l'épreuve, intime comme collective, que François Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus, « ce dont on ne peut parler, il faut le taire », Wittgenstein luimême n'a-t-il pas proposé de le montrer ? Dans cet essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du buto à Beckett, des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées signalent alors des voies permettant d'éviter les écueils du silence mais aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui l'excède.

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