Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Art épistolaire, Correspondance, Discours
Auteur(s)
Antonio Gramsci, Rosa Luxemburg, Voltaire
Éditeur
L'orma
Distributeur
Date de parution
10/11/2022
Collection
Les Plis
EAN
9791254760239
Disponibilité
Disponible
Nombre de pages
192 Pages
Longueur
16.5 cm
Largeur
10 cm
Épaisseur
2.3 cm
Poids
206 g
Support principal
Poche
Écrivain, théoricien marxiste, membre fondateur du parti communiste italien, Antonio Gramsci (1891-1937) passa onze années en prison, sur ordre du régime fasciste. Convaincu que l'étude permet à chacun
de se forger sa propre identité, d'acquérir une conscience historique et ainsi le pouvoir d'agir et de transformer le monde, c'est à travers ses Lettres et Cahiers de prison que le philosophe parvint à confier à ses fils et à ses disciples la somme de sa pensée de son combat.
Rosa Luxemburg (1870-1919) est née à Zamosc (Pologne) au sein d'une famille de commerçants juifs. Elle fait ses études à Varsovie mais est contrainte à l'exil en Suisse en raison de ses liens avec les mouvements socialistes révolutionnaires. En 1898, elle s'installe en Allemagne. Lors de la révolution russe de 1905, elle regagne clandestinement la Pologne où elle organise la propagande révolutionnaire. Arrêtée puis libérée, elle revient en Allemagne où elle écrit son ouvrage majeur : L'accumulation du capital. Durant la Première Guerre mondiale, son engagement pacifiste lui vaut d'être incarcérée presque sans discontinuité jusqu'en 1918. A sa libération, elle participe à la création du parti communiste allemand et à l'insurrection spartakiste de janvier 1919 à Berlin. Au lendemain de la répression sanglante, elle est de nouveau arrêtée. Le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg est assassinée.
1694-1778. Dernier enfant d'un riche notaire, Voltaire fait ses études chez les Jésuites et fréquente la haute société libertine. A la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan, il s'exile en Angleterre où il découvre la philosophie de Locke (1726-1729). Il partage ensuite la vie de Mme du Châtelet, puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750 à 1753, il voyage à la cour de Berlin et se brouille avec Frédéric II. Enfin, en 1760, il s'installe à Ferney, sur la frontière franco-helvétique et en compagnie de Mme Denis, il règne sur un millier d'âmes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. En 1778, il revient à Paris: le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars la première des "journées révolutionnaires".
On le croyait dramaturge; de nos jours, son théâtre est oublié mais il nous reste 1500 lettres, un Dictionnaire philosophique et une trentaine de contes. Il nous reste son intelligence, son ironie, sa rosserie, sa générosité et sa fantaisie. Maître de l'humanisme, il a collaboré à l'oeuvre de civilisation par sa lutte contre toutes les oppressions, au nom du bien-être, de la justice et de la libre pensée.